• Toujours au chantier à Aruba

    2023 s'achève et nous sommes toujours au chantier à Aruba... pour quelques semaines encore !

    Nous poursuivons la fabrication d'une capote de cockpit rigide qui prend comme toujours plus de temps que prévu. Pour ceux que ça interesse nous détaillons le processus (cliquez ICI pour tout savoir).

    La vie au chantier s'écoule tranquillement avec des rencontres pour agrémenter le travail et l'inconfort. Cliquez ICI pour voir e récit de ces semaines.

    Tous les récits sont sur MyAtlas dans le carnet de voyage "Aruba - Saison 9 ( hiver 23-34)" (cliquez ICI pour y accéder).

  • Construction d’une capote de cockpit en dur

    Arrivés de Bretagne par avion à Aruba le 21 novembre, nous sommes sur notre bateau au chantier Varadero. 

    Notre défi cette saison est de construire une capote de cockpit rigide à base de mousse resinée sur une structure en tubes inox. C'est un gros chantier ! Comme cela peut intéresser des marins ou leur donner des idées pour améliorer leur voilier, nous avons décidé de vous montrer toutes les étapes du chantier. Si vous souhaitez avoir des précisions, n'hésitez pas à nous contacter. Le monde du bateau est avant tout un espace où règne encore la solidarité.

    Vous trouverez le récit au fil de l'eau dans notre carnet de voyage sur Myatlas.com : "Aruba - Saison 9 ( hiver 23-24)". C'est la 3e étape que vous pouvez voir directement en cliquant ICI

  • Top départ de la saison 9 (news du 27/11/23)

     Top départ de la saison 9 le 17 novembre 2023 ! C'est parti pour notre dixième hiver en bateau. Le 19, nous avons rejoint Lambarena resté au chantier à Aruba pour le second été. Nous revenons donc en pays connu pour faire encore et toujours des travaux sur le bateau. Au programme : une capote de cockpit en dur, tous les passe-coque à changer et bien d'autres choses encore. Deux bons mois de boulot avant de reprendre la mer vers la Jamaïque.
    Nous avons fait une escale d'une journée à Amsterdam pour visiter la ville... sous la pluie ! Et pour cette fois l'aéroport d'Amsterdam nous a encore réservé une mauvaise surprise.

    Vous noterez que nos récits de voyage sont maintenant déportés sur le site MyAtlas.com. Vous avez des liens pour y accéder depuis ce site Titicatyoun. Vous y trouverez des carnets de voyage comprenant des étapes (avec une carte en en-tête). Chaque carnet concerne un pays et une saison. Ce site nous permet de publier plus de photos et des vidéos (restez indulgents car je débute pour la vidéo et ce n'est pas top).

    Notre premier carnet est donc "Aruba - Saison 9 ( hiver 23-24)". Cliquez simplemenjt sur ce titre en violet pour y accéder.

    Nous espérons que vous apprécierez la nouvelle présentation de notre site.

    Vous pouvez ajouter des commentaires sur les étapes des carnets de voyage sur MyAtlas... alors n'hésitez pas à nous écrire !

  • Nouveauté saison 9 : un site plus convivial !

    Cela fait bientôt 10 ans que nos aventures sont publiées sur ce site qui a reçu plus de 90.000 visiteurs. Malheureusement nous arrivons au bout de l'espace alloué pour les photos. De plus l'outil de l'hébergeur n'offre pas de solution conviviale pour faciliter la navigation. Désormais il existe des outils plus adaptés aux récits de voyage et plus conviviaux... mais nous voulons malgré tout conserver ce site ! Comment faire ?

    Youpi ! On a enfin trouvé le moyen de conserver notre site et d'améliorer sa convivialité !

    1/ Une navigation et un look plus convivial (merci à ma fille Marion qui a effectué avec brio ce long travail de relookage !)

    Nous utilisons maintenant un outil (Genially : vraiment génial !...) qui permet de rendre la navigation sur le site plus conviviale. Une image sur la page d'accueil vous donne maintenant accès aux éléments du site : c'est visuel et plus intuitif. La bouée en bas vous indique comment l'tiliser.

    2/ Nous avons trouvé une solution pour mixer ce site et un nouvel hébergeur pour nos récits : Myatlas.com, plus convivial, plus facile à lire, avec plus de photos et de cartes... et surtout plus facile à alimenter à partir d'un smartphone pour y publier photos, vidéos et cartes.

    A partir de la saison 9 fin 2023 :

    • Ce site sera toujours alimenté avec les news et les abonnés recevrons toujours leur newsletter. A noter qu'il est maintenant possible de s'abonner aux nouveautés sur Myatlas pour recevoir les nouveaux récits publiés.
    • La rubrique "Nos voyages en bref" sera alimentée avec la synthèse des nouvelles saisons et les news afférentes (si le bug actuel est corrigé car aujourd'hui ces articles ne s'affichent plus automatiquement...),
    • La rubrique "nos cartes" sera elle aussi alimentée avec une carte globale du voyage de chaque saison,
    • La rubrique "Notre bateau" sera alimentée avec les travaux successifs,
    • Les récits détaillés des saisons 1 à 8 restent en ligne sans modification,
    • Les nouveaux épisodes (récits) sont postés sur Myatlas.com sur le compte "lambarena". Ils sont structurés en carnets de voyages et étapes. 

     

    A noter : les récits post saison 9 ne seront plus accessibles par les critères de pays ni par le choix "pour les marins" (donc plus de recherche par "nos galères"). De même la recherche sur le site (espace loupe de l'entête) ne prendra pas en compte les récits postés sur Myatlas.com.

     

  • Retour à Aruba et fin de la saison 8 (News du 07/06/23)

    Après une rapide virée aux iles Anagua (Bahamas) puis Turks & Caicos, nous entamons le retour vers Aruba pour y laisser le bateau durant l'été. Nous devons contourner la République Dominicaine puis traverser la mer Caraïbe. 

    Alors que nous visions Samana nous atterrissons à Luperon où nous restons quelques temps. C'est l'occasion d'aller visiter l'intérieur de l'île en voiture.

    Départ de Luperon le 21 mai. Nous faisons une escale à Samana en attendant une bonne fenêtre météo. Le samedi 27 mai au soir nous levons l'ancre pour Aruba. Il nous faut déjà presque deux jours jours pour atteindre la mer des Caraîbes puis presque 4 jours pour la traverser jusqu'à Aruba. Les vents et les courants ne sont guère favorables et nous naviguons beaucoup au moteur. 

    Arrivés au soir du 1er juin à Aruba nous allons mouiller devant la marina. Nous sortons le bateau au chantier pour tout l'été le 6 juin et reprenons un vol vers Rennes le 16.

    Fin de la saison 8 !

    Voir ICI  les récits du retour à Aruba.

  • Brève escapade au nord et retour à Luperon (news du 13/05/23)

     Nous quittons Luperon le 20 avril après une longue escale bien agréable. Cet endroit nous a beaucoup charmé : jolie ville animée et sympathique, mouillage tranquille, bon restaurant français et vie sociale active du monde des marins. Après deux jours de mer nous atteignons les îles les plus au sud des Bahamas. Notre premier mouillage est au nord de Great Inagua sur la côte déserte. Le mouillage s'avérant rouleur, nous poussons plus au nord sur Little Inagua où nous trouvons un havre de tranquillité.
    Après quatre jours sur notre île déserte nous mettons le cap sur Providence, île principale de l'archipel Turks & Caicos. Cet endroit nous déplaît tout de suite : c'est un ghetto de riches où il est interdit d'accoster. Tout y est privé et très très cher. A la marina ils refusent de nous donner de l'eau tant qu'on n'a pas fait la clearance. Heureusement un gars plus compréhensif nous a trouvé une voiture pour aller au supermarché acheter de l'eau minérale sans passer par la case immigration. Nous n'avons aucune envie de rester sur cet archipel si peu accueillant, surtout en contraste avec la République Dominicaine que nous avons tant appréciée ! Nous décidons de ne pas nous attarder ici et de retourner faire une longue escale à Samana en République Dominicaine avant notre retour à Aruba. Sur la route nous faisons halte sur deux îlots déserts de toute beauté. L'archipel est un immense haut-fond sableux variant de un à trois ou quatre mètres, ce qui lui donne cette magnifique couleur bleu turquoise à perte de vue. Les vents s'obstinent à souffler du sud-est, ce qui est notre cap et nous obligerait à naviguer au moteur. Nous attendons des vents d'est pour poursuivre vers Samana. Le 5 mai nous quittons notre île pour Samana à 180 milles de là. Le vent vire de nouveau sud-est et la houle hachée rend ce trajet très difficile. Pour finir, dans la nuit, nous abandonnons et décidons de retourner à Luperon à l'ouest de la côte nord. Nous retrouvons ce mouillage agréable avec plaisir. Nous allons profiter de ce temps supplémentaire pour aller nous promener en voiture à l'intérieur de l'île.

    Voir  ICI les récits de notre escapade vers les îles du nord.

    Voir la carte de notre saison 8.

  • Départ pour les Bahamas (news du 19/04/23)

     Après la Baie de Samana nous avons poursuivi notre route sur la côte nord. Malheureusement une grosse houle rendait les mouillages très rouleurs et, après deux haltes inconfortables, nous avons décidé d'aller trouver rapidement refuge dans la ria abritée de Luperon où nous venons de passer quelques semaines vraiment très agréables. C'est une belle petite ville et la centaine de voiliers au mouillage nous a permis de faire de belles rencontres.

    Nous nous apprêtons à quitter Luperon et la République Dominicaine mercredi 19 au soir, direction les Bahamas.

    Une nouvelle page de notre voyage se tourne. Nous avons passé plus de deux mois dans ce pays qui nous enchante et nous le quittons avec un petit pincement au coeur. La nature y est exceptionnellement belle avec une grande variété de paysages et une végétation variée. Les villes sont très animées avec des boutiques (prix raisonnables pour nous) partout et toujours beaucoup de monde dans les rues, souvent assis devant leur porte. Les motos pullulent et font un bruit infernal... Les maisons sont plutôt bien entretenues et très colorées mais avec des grilles de fer forgé sur chaque fenêtre ! Les gens ici sont vraiment très gentils, souriants et serviables. Ce qui nous frappe ici c'est l'absence de racisme. Contrairement aux Antilles où noirs et blancs vivent séparés, ici la mixité est de mise et les gens ont toutes les nuances allant du blanc au noir avec une grande majorité de métis plus ou moins colorés. Par contre ce n'est pas l'île idéale pour les voiliers car les abris sont peu nombreux et les vents d'est rendent la navigation difficile. Notre plus grand regret est que les eaux troubles n'incitent pas à la baignade.

    Nous avons donc hâte de retrouver des eaux cristallines aux Bahamas ! Thierry espère pêcher des langoustes. Nous vous racontons ça dans notre prochaine news.

     

    Voir ICI nos récits de cette longue escale à Luperon et de notre virée à Saint-Domingue. 

  • Superbe escale dans la baie de Samana (news du 22/03/23))

    Après notre escale reposante sur le rio de Cumayasa, nous sommes remontés avec de brèves escales vers la côte nord de la République Dominicaine.

    Nous venons de passer trois semaines dans la baie de Samana. Nous avons adoré la baie de San Lorenzo où nous avons passé une dizaine de jours loin de toute habitation dans un des plus beaux endroits que nous avons visité ! Une côte découpée comme de la fentelle où la terre et les îlots se confondent dans un mélange de roches et de forêts parmi des eaux vert émeraude. Ajoutez à cela des grottes ici et là et la mer qui s'enfonce dans les terres envahies de palétuviers aux racines imposantes et tortueuses. Nous en avons rapporté beaucoup de photos pour tenter de capturer tant de beauté ! Ensuite nous sommes retournés à la "civilisation" devant la jolie ville de Santa Barbara pour un approvisionnement complet du bateau. L'escale s'est poursuivie en attendant une bonne fenêtre météo pour rejoindre la côte nord.

    Retrouvez  ICI nos récits de ces semaines.

    Nous vous racontons la découverte de la côte nord très bientôt. 

  • Escale à Cumayasa (news du 25/02/23)

     Après une petite semaine passée dans la baie très venteuse de Salinas, nous entamons la remontée de la côte sud de la République Dominicaine. C'est l'étape la plus délicate du tour de l'île car nous devons naviguer avec le vent dans le nez et la côte offre peu d'abris. Après deux jours de mer nous arrivons dans le rio Cumayasa qui nous offre un havre de paix totale : pas de vent et un mouillage isolé entre les rives boisées. Nous profitons de ce beau mouillage au calme pour nous reposer et faire un gros approvisionnement à la ville voisine. C'est l'occasion de faire de belles rencontres avec des gens du village. Nous sommes épatés par leur gentillesse et leur sourire !
    Après quasiment deux semaines de halte dans cet endroit accueillant nous reprenons la mer et notre tour de l'île qui devrait être maintenant plus facile. Nous ne prévoyons que quelques haltes d'une nuit pour rejoindre la côte nord.

    Voir  ICI les récits de notre escale à Cumayasa.

  • 2 mois de chantier à Aruba et arrivée en République Dominicaine (news du 22/02/23)

    Les semaines ont passé depuis notre retour au chantier à Aruba fin novembre 2022. Les travaux sont toujours plus longs que prévu ! Nous n'avons remis le bateau à l'eau que le 18 janvier et il nous restait le grand rangement à faire. Nous avons encore passé quelques temps au mouillage à préparer le bateau puis à attendre une bonne fenêtre météo pour traverser la mer des Caraîbes vers le nord, les alizés soufflant fort d'Est-Nord-Est à cette saison.

    Nous avons modifié nos projets. Notre ami Michel renonçant à venir nous rejoindre à Cuba en mars, nous avons plus de latitude pour envisager notre programme de la saison 8. Nous abandonnons l'idée d'aller à Porto Rico car il faut un visa très onéreux. Nous visons donc la République Dominicaine avec l'idée de contourner l'île pour monter aux Bahamas. Cuba sera pour la saison 9.

    Le 2 fevrier nous quittons enfin Aruba. Nous mettons quatre jours pour arriver à l'ouest de la côte sud de la République Dominicaine. La navigation au près serré est fatigante avec du vent, des grains, pas mal de houle, des soucis techniques... et le mal de mer ! 

    Nous atterrissons de nuit à la Pointe Salinas le 6 février.

    Salinas est une baie très venteuse et sauvage. Un petit bourg se niche à la pointe, entouré de jolies salines et de montagnes rocailleuses. Nous y restons une semaine et commençons à découvrir ce pays sympathique et dépaysant.

    Depuis le 14 février nous prenons un repos bien mérité au calme dans la rivière de Cumayasa qui nous rappelle notre cher Odet en Bretagne... en plus chaud ! Nous reprendrons bientôt la mer pour rejoindre la côte nord de l'île et les mouillages paradisiaques qui nous y attendent...

    Cliquez ICI pour lire les récits de notre escale technique à Aruba puis de nos premières aventures en République Dominicaine. 

    Bonne lecture !

  • Saison 8 : c'est parti ! (News du 26/11/22)

     Départ de la saison 8

    L'été 2022 a été une nouvelle fois consacré à l'aménagement d'un espace de vie dans notre hangar en Bretagne. Notre départ vers Aruba où le bateau a passé l'été au sec a été un peu retardé. Ces deux mois supplémentaires nous ont permis de finir les travaux et nous pourrons y emménager l'été prochain.

    Avant notre départ nous avons passé une semaine dans le Lot chez notre ami Michel. C'est une belle région mais la météo n'a guère été clémente. Thierry a pu se reposer entre deux chantiers !

    Michel nous a déposé dans la nuit du lundi 21 novembre à l'aéroport de Toulouse pour rejoindre Amsterdam d'où partent des vols directs vers Aruba. A notre retour en Bretagne nous avions raté notre correspondance pour Rennes car l'aéroport était engorgé de files interminables aux rares contrôles de police actifs. Cette fois l'aéroport est peu ou pas chauffé et nous gelons durant nos cinq heures d'attente en tenues légères. Décidément cet aéroport ne nous laisse jamais de bons souvenirs...

    A l'arrivée au chantier vers 19 heures nous constatons qu'ils ont oublié de nous installer une échelle pour monter dans notre bateau. Sympa ils nous donnent une de leurs chambres à louer pour la nuit.
    Le lendemain je comate toute la journée avec une forte fièvre : j'ai attrapé un bon rhume à Amsterdam.
    Nous retrouvons le méga bordel habituel du bateau en hivernage. Nous rentrons à l'intérieur un maximum de choses, dont les voiles, aussi le carré est très très encombré. Pas de mauvaise surprise toutefois. Le climat est assez sec et il n'y a pas de moisi partout. Pas non plus de horde de cafards ayant investi les lieux. Par contre une pellicule de sable noir s'est déposée partout ! Après une journée incapable de faire quoi que ce soit, je m'attaque au rangement et au nettoyage tandis que Thierry organise son chantier. Il ressort son arme fatale contre des nuées de petits moustiques agressifs : huile essentielle de citronnelle diluée dans du rhum blanc.

    Une expédition dans un grand supermarché nous met de suite dans l'ambiance : nourriture américaine hors de prix (400$ le caddy!)... mais je déniche deux pots de vraie  moutarde Maille. C'est reparti pour six mois de "disette" sans chocolat, charcuterie, fromage, viande correcte, bon pain... Ce sont des plaisirs que nous retrouverons (et apprécierons d'autant plus) l'été prochain en Bretagne. On espère compenser avec des langoustes et du poisson directement sorti de l'eau !
    Bref, sommes heureux de retrouver notre bateau et cette vie là et avons hâte de reprendre nos aventures !
    La température ici est très agréable, peu de vent et des averses. Nous avons un bon mois de chantier à faire avant de remettre le bateau à l'eau. Nous tâcherons aussi de visiter Aruba...

    Nous mettrons ensuite le cap au Nord-Est pour rejoindre les îles du nord de la mer des Caraîbes : Porto Rico, Republique Dominicaine, Cuba  la Jamaïque... tout un programme pour cette saison 8 !

  • Fin de la saison 7 à Aruba (news du 13 juin 22)

    Après ces superbes semaines passées sur les îles au nord du Venezuela, nous poursuivons à l'ouest vers les îles ABC : Aruba, Bonaire et Curaçao. Ce sont des îles néerlandaises et pour nous c'est un difficile retour à la "civilisation". 

    Bonaire nous déplaît et nous n'y restons que deux nuits. Curaçao était le but de notre voyage  pour y laisser le bateau... mais le chantier est saturé et nous devons pousser jusque Aruba pour sortir le bateau. 

    Arrivés le 5 juin sur cette petite île sans grand attrait touristique, nous sortons le bateau le 6. Le chantier est très bien et un français y fait l'accueil. Thierry a beaucoup de travail pour hiverner le bateau et surtout pour préparer le chantier à faire à notre retour.

    Arrivée prévue à Rennes le 18 juin par un vol via Amsterdam.

    Voir les récits de ces escales :

  • Second départ après 2 ans de pause ( juin 2022)

    Nous sommes enfin repartis après deux longues années de pause en Martinique !

    Le covid qui nous a tous pris au dépourvu, ne sachant trop quoi penser de cette folie qui s'emparait du monde, puis l'AVC de mon frère qui a mobilisé notre énergie durant près d'un an, enfin le moteur du bateau à changer ont mis à mal nos projets de voyage.

    Deux années à reconsidérer toutes mes certitudes sur le monde. Comment vivre dans ce monde qui vient et qui me rebute profondément ? Partir, bien sûr, partir vers d'autres pays où la liberté et les valeurs fondamentales sont préservées.

    Après ces années quasiment sans naviguer, affronter à nouveau la haute mer me fait peur ! Tout un univers à réapprivoiser... retrouver l'esprit d'aventure...

    Alors voilà, le 18 avril 2022, Lambarena a mis le cap au Sud-Ouest pour un périple alternant des îles inhabitées et d'autres plus "civilisées". Notre but final est Curaçao pour y laisser le bateau le temps d'un retour en Bretagne.

    Notre première destination est Blanquilla, une île inhabitée du Venezuela. Première étape pour retrouver le plaisir de naviguer, pour nous couper de toutes communications avec ce monde et renouer avec une vie simple... Deux jours de navigation difficiles pour moi mais quel bonheur d'être là, dans une crique magnifique, loin du monde !

    Nous savourons cette vie une dizaine de jours avant de poursuivre le voyage vers l'archipel de Los Roques (Venezuela). Nous tombons sous le charme de Gran Roque avec sa bourgade colorée et accueillante où nous restons une grande semaine. Ensuite nous partons explorer des îlots quasi déserts aux plages de rêve. A Crasqui nous sympathisons avec une des rares familles qui vivent là : de grands moments de partage ! Une bonne dizaine de jours passent et nous sommes toujours là à profiter de cet accueil exceptionnel. Nous quittons Los Roques après deux brèves escales à Sarqui et Coranero, îles à l'ouest de l'archipel.

    Nous poursuivons notre voyage vers les Aves, archipel venezuelien en deux parties, l'une inhabitée et l'autre occupée par des militaires. Sur les Aves au vent, nous croisons des pêcheurs sympathiques qui vivent là dans de rudes conditions. Nous savourons la beauté de ces îles aux oiseaux. Sur les Aves sous le vent, nous nous retrouvons seuls dans une immensité de bleu-vert devant des îlots de sable blanc.

    Le temps passe, notre cuve d'eau et nos réserves de frais se vident... le temps du retour à la "civilisation" finit par sonner. Nous mettons le cap vers Bonnaire où nous retrouvons la "civilisation"... si peu accueillante que nous ne traînons pas. A Curaçao, impossible de sortir le bateau au chantier. Nous poursuivons vers Aruba où nous allons pouvoir laisser le bateau au sec durant notre retour en Bretagne.

    Ce nouveau départ a enfin concrétisé nos rêves d'îles désertes ensoleillées avec des fonds marins de coraux multicolores et plein de beaux poissons.

    J'ai aussi retrouvé l'envie d'écrire et de partager ces premières semaines d'aventure. Je vous livre donc mon réapprentissage de la navigation hauturière et notre quotidien sur ces îles, entre mouillages de rêve, baignades, belles rencontres et émerveillement devant la beauté de la nature. Comment rendre compte de ces moments de bonheur qui pourtant se résument en peu de mots ? Il me semble que c'est la suite de ces instants du quotidien qui permet d'appréhender ce que nous offre cette vie. Nous vivons enfin notre rêve de toujours, un rêve ça ne se résume pas en quelques mots, ça se savoure minute par minute. Alors, prenez le temps de savourer vous aussi... et dites-moi si vous êtes partis en rêve dans ces îles avec nous.

    J'ai pris des tonnes de photos et le tri a été difficile tant j'ai envie de partager avec vous ces différents aspects des îles visitées.

    Voir ces récits de la saison 7  dans les pages qui suivent (e⁰ncore en cours de rédaction) :


    Nouveauté : j'ai fait de timides progrès en vidéo et surtout j'ai trouvé un site d'accueil très pratique (vimeo). Je vous en propose quelques unes : il vous suffit de cliquer sur le titre en violet pour la visualiser.

  • Saison 7 ... mais départ encore retardé ! (news du 04/04/22)

    Fin octobre 2021 nous retrouvons notre bateau resté au mouillage au Marin en Martinique et espérons enfin mettre les voiles vers d'autres horizons ! Malheureusement notre moteur refuse de démarrer, il a "serré" et rien n'y fait pour le remettre en marche. Après analyse nous devons nous rendre à l'évidence : il nous faut changer de moteur. C'est un très gros chantier ! Nous profitons de cette opération pour changer tous les câbles, tuyaux, pompes, commandes... de la cale moteur. Bref, une campagne de travaux qui nous mène jusque fin mars. Nous devons ensuite faire 50 heures de moteur avant une révision et un sheck-up complet. Nous montons jusque l'anse Mitan puis revenons à Ste-Anne. Avant de partir enfin nous devons vendre notre voiture et notre ancienne annexe...

    Les semaines passent, avril est déjà entamé et nous sommes toujours là ! Nous réduisons nos projets de voyage en conséquence. Si tout se passe bien, nous mettrons bientôt le cap au sud-ouest vers Los Roquès (archipel au nord du Vénézuéla), puis ferons des sauts de puce vers Aruba, Bonnaire et enfin Curaçao où nous laisserons le bateau pour l'été. C'est une ancienne île hollandaise qui offre des conditions de sécurité optimum... et des vols directs vers Amsterdam que nous visiterons au retour.

    Voir nos récits de la saison 7 :

     

  • Fin de la saison 6... (news d'octobre 2021)

    Les dernières nouvelles remontent à janvier 2021 ! Entre la crise du COVID et l'AVC de mon frère nous sommes restés coincés en Martinique... et l'envie d'écrire dans ces conditions s'en est allée ! Que raconter puisqu'on ne voyage plus ? Nous sommes rentrés en Bretagne début mai et nous (enfin, surtout Thierry !) avons travaillé sans relâche durant ces mois 6 mois : travaux dans notre hangar à Sizun, travaux pour finaliser la maison construite par notre fille et ravalement de la façade d'une maison. Pendant que Thierry travaille j'ai le temps de me pencher sur nos péripéties de cette saison 6 qui n'en finit pas et je me dits que notre vie au mouillage fait aussi partie de l'aventure. L'envie d'écrire m'a reprise... j'ai beaucoup de retard et du mal à retrouver le fil des évènements et à sélectionner des photos. Je m'attelle donc à écrire ces pages particulières de notre vie.

    J'ai ajouté les pages suivantes de la saison 6  :

     

    Nous reprenons l'avion pour Fort-de-France le 21 octobre. C'est parti pour la saison 7... cap au sud vers les îles qui nous accueilleront sans vaccination. Espérons que l'aventure sera enfin au rendez-vous ! Mais avant de partir il va nous falloir caréner le bateau... encore un peu de boulot !

  • Encore et toujours à Ste-Anne en Martinique (news du 02/01/2021)

    2021 sera-t-elle moins pourrie que 2020 ? Nous n'osons plus vous souhaiter une "bonne année"... Tout au plus nous pouvons vous souhaiter de passer au mieux ces temps difficiles. Prenez soin de vous et faites ce que vous pouvez à titre individuel pour lutter contre la folie qui s'est emparée de notre pauvre monde. Nous espérons revoir les sourires dans l'espace public...

    Résumé des évènements 2020.


    Arrivés à Ste-Anne en Martinique début mars après une virée aux Grenadines, nos espoirs de voyage s'évanouissent car le covid pointe son nez. Nous choisissons de rester là pour affronter la crise qui s'annonce. Le confinement a été pour nous un grand moment de solidarité grâce à notre groupe Facebook "voiliers confinés en Martinique". A peine créé son succès n'a fait que grandir pour frôler les 2000 membres aujourd'hui. 
    Le confinement à peine levé mon frère Patrice a fait un AVC et j'ai dû aller lui porter secours à Lanzarote. La saison cyclonique approchant, Thierry est resté à Ste-Anne sur le bateau. C'est l'occasion pour lui de faire, encore et toujours, des travaux d'entretien et d'amélioration.

    De retour sur le bateau fin août nous nous octroyons une petite pause et espérons reprendre le voyage. Mais les soucis technique s'enchaînent et nous retiennent à Ste-Anne : problèmes d'alimentation électrique puis grosse panne moteur que Thierry va mettre près de deux mois à réparer.

    Mi novembre nous envisageons enfin de relever l'ancre... mais notre fils Youenn annonce sa venue pour Noël alors nous l'attendons.

    Début décembre la santé de mon frère est inquiétante et nous décidons de le faire venir à Ste-Anne pour quelques mois. Il prend l'avion le 9 décembre avec Youenn. Nous achetons une petite voiture pour pouvoir circuler dans l'île dans les mois à venir. Patrice arrive ici en piteux état mais grâce à notre attention il refait vite surface.Décembre se passe donc en famille toujours à Ste-Anne. Thierry parvient a faire une petite sortie de deux nuits à l'Anse d'Arlet après 10 mois immobilisé au mouillage ! 
     

    Nos projets pour 2021


    Nous espérons pouvoir faire quelques sorties aux alentours dans les mois qui viennent. Notre objectif est que Patrice puisse retourner à Lanzarote en mars... et nous de descendre le bateau au sud pour la prochaine saison cyclonique afin de pouvoir passer l'été en Bretagne.

  • La saison 6 se poursuit cet été (news du 11/07/2021)

    Le déconfinement se poursuit mais la vie normale ne reprend malheureusement pas son cours. Les frontières restent fermées et nous n'avons pas la possibilité d'aller à Carriacou comme prévu.  Le voyage retour en Bretagne le 16 mai est annulé. Nous renonçons à rentrer cet été et prenons l'option de rester aux Antilles et affronter la saison cyclonique...

    Les choses se compliquent pour nous mi-mai lorsque mon frère Patrice est hospitalisé aux Canaries dans un état grave. Il vit seul à Lanzarote et je décide d'aller lui porter assistance. Le voyage vers Lanzarote en ces temps de confinement mondial est une véritable expédition ! J'ai une attestation de l'hôpital et un "sauf-conduit" de l'ambassade pour voyager.  D'abord un vol vers Paris le 24 mai, puis un vol vers Madrid le 1er juin et enfin un vol pour Lanzarote le 2 juin.

    Lorsque j'arrive à Lanzarote, Patrice est toujours à l'hôpital de Gran Canaria : rupture d'anévrisme dont il a rechappé avec beaucoup de chance grâce à l'efficacité des urgences. Malaise le samedi 16 mai vers 9h30 dans un magasin, transport à l'hopital de Lanzarote, scanner, hélicoptère vers Gran Canaria où il entre en salle d'opération à 11h ! Bravo !

     La police enquête dans son quartier pour chercher un interlocuteur et trouve Claude, un ami qui parle espagnol couramment. Il est informé le lundi soir de l'hospitalisation mais n'a aucune information complémentaire ! Pour nous commencent de longues journées d'angoisse car l'hôpital refuse de nous donner toute information en se retranchant derrière le secret médical. Enfin, le jeudi, l'hôpital rappelle Claude et nous savons enfin ce qu'il a ! Après 4 jours de coma il est maintenant visible et Claude vole à son secours. Il reste deux semaines à son chevet à l'hôpital puis le ramène chez lui le 4 juin. Après 3 jours Patrice fait un malaise et il est rehospitalisé à Lanzarote jusque fin juin. Il s'en tire plutôt pas mal mais il ne peut rester seul. Je joue donc les garde-malade... jusque quand ?...

    Thierry est resté sur le bateau et assure la logistique. Mon frère n'a a priori plus de couverture maladie : rayé de la sécu française et pas encore inscrit en espagne car la France ne fournit pas l'imprimé requis. Patrice a oublié tous ses codes d'accès et il est très difficile de faire les démarches pour lui. Enfin , après deux semaines d'efforts, Thierry obtient enfin la carte européenne qui nous soulage d'un grand poids !

    Toujours au mouillage de Ste-Anne, Thierry entretient le bateau. Le groupe Facebook "voiliers confinés en Martinique" est rebaptisé "voiliers en Martinique" et s'agrandit de jour en jour : 1200 membres début juillet ! Thierry prend ses plats à emporter chez notre ami Articook et se régale. Il est souvent invité chez Laurent et Anne-Laure et sympathise avec le bateau Saba que je suivais depuis l'été dernier sur Instagram sans les connaître.

    Je ne pense pas pouvoir retourner en Martinique avant la mi-août... quelle année de m...

  • Le confinement s'allège (news du 11 mai)

    11 mai 2020 : relâchement du confinement. Ce n'est pas encore la liberté (mais la retrouvera-t-on un jour ?...) mais nous retrouvons un peu de souplesse dans notre vie quotidienne. Plus question de remplir un imprimé pour s'autoriser à sortir. Comme il n'y a eu aucun cas de covid à Ste-Anne (information fournie par le médecin local la semaine dernière) et seulement 14 décès en Martinique, la vie reprend peu à peu son cours depuis quelques temps. Nous ne fuyons plus les contacts... 

    Thierry commence à prendre un peu de distance avec le groupe Facebook "Voiliers confinés en Martinique" qui va probablement compter 1000 membres d'ici peu ! Des locaux vont reprendre la main pour que ce bel outil de solidarité, de convivialité et d'information perdure au-delà de la crise du coronavirus. Il est temps de faire les travaux prévus sur le bateau !

    Fin avril nous avons écrit un article pour relater cette expérience positive de confinement. Voiles et Voiliers et Ouest France l'ont publié sur leurs sites. L'effet immédiat a été d'accroître le flux des inscriptions sur le groupe ! 

    Cliquez ICI pour lire cet article.

    Pour le moment l'accès aux îles du sud nous est toujours interdit. Nous espérons une réouverture avant les alertes cycloniques ! Pas question de rester à Ste-Anne en cas de cyclone sous peine de perdre notre bateau...

    Une seule certitude : nous ne rentrerons pas cet été en Bretagne ! Nous espérons pouvoir poursuivre notre voyage vers le sud pour éviter les cyclones : Los Roquès, Curaçao, Bonaire, les San Blas et retour cet hiver par la côte de l'Amérique Centrale, Cuba, la Jamaïque et les Iles Vierges. Qu'en sera-t-il ? 

  • Confinement : la vie s'organise (news du 04/04/20)

    Déjà 17 jours que nous sommes confinés au mouillage de Ste-Anne. Il y a pire comme conditions ! La vie ici s’organise et Thierry s’improvise animateur du village des plaisanciers en ouvrant un groupe Facebook « Marins confinés en Martinique » qui connait un succès imprévu. De fil en aiguille le voilà amené à être l’interlocuteur des autorités pour les plaisanciers de Ste-Anne ! Les jours passent et sont bien occupés à créer de la solidarité entre marins. Je relate nos conditions de vie et nos impressions en ces temps exceptionnels.

    Voir le récit du chapitre Confinement de la Saison 6 : «  6.18 Confinement : la vie s’organise ».

  • Confinés en Martinique après une virée aux Grenadines (Newsletter du 28/03/20)

    Le  20 janvier 2020, nous quittons enfin la Guadeloupe pour accueillir des amies qui arrivent le 13 février en Martinique. Nous faisons une escale touristique en Dominique et découvrons cette fois une très belle île où l’accueil est souriant. Alors que nous nous apprêtons à rejoindre tranquillement Ste-Anne au sud de la Martinique, je suis prise de fièvre. Nous quittons la Dominique dans la nuit alors que la fièvre monte à un bon 40°C. Thierry décide alors de regagner Ste-Anne au plus vite pour que je vois un médecin. Le diagnostic est confirmé : j’ai attrapé la dengue. Je reste clouée au lit une semaine sans rien manger, puis je refais surface petit à petit.

    Nos trois amies arrivent le 13 février et nous envisageons de leur faire découvrir les Grenadines. Après un petit tour de chauffe vers l’Anse d’Arlet, nous traçons directement sur Carriacou. Ensuite nous remontons d’île en île vers la Martinique : Petit-St-Vincent, Morpion, Union, les Tobago Cays, St-Vincent et enfin Ste-Lucie. Trois semaines d’alternance de navigations et d’escales où les filles en prennent plein les mirettes. Nous regagnons Ste-Anne et nos amies débarquent le 5 avril.

    Nous pensons rester quelques jours en Martinique pour nous reposer puis remonter vers la Guadeloupe où Marina, la fille de Thierry, doit venir nous rejoindre aux vacances de Pâques. C’était sans compter avec ce foutu coronavirus… la situation devient alarmante et nous nous attendons à des mesures de confinement. Dans ces conditions nous préférons rester à Ste-Anne où nous avons des amis… et une voiture pour aller à l’hôpital si besoin… Les mesures de confinement de la métropole sont valables aussi pour les DOM, aussi, le 17 mars nous nous retrouvons confinés au mouillage de Ste-Anne pour une durée indéterminée. Ne nous plaignons pas, il y a pire comme conditions ! Les vacances de Marina à notre bord tombent à l’eau – au grand dam de Thierry qui se faisait une joie de partager ce moment privilégié avec elle - et nous envisageons même de passer l’été ici si nécessaire.

    Voir les nouveaux récits de la saison 6 chapitre Virée aux Grenadines :

     

    Pour ceux qui suivent, "notre" tortue Aruba (Cf. Sauvetage d'une tortue) a été remise à l'eau mi février : voir le récit sur le site Tortues Marines de Guadeloupe.

    N.B. Mon téléphone étant malencontreusement tombé dans l'eau aux Saintes je n'ai plus mon appareil photo préféré, aussi les photos pour cette période se font rares ! 

  • Confinement en Martinique (news du 19/03/20)

     

    Nous sommes confinés en Martinique au mouillage de Ste-Anne où il y a quelques centaines de bateaux. La baie est large et ce n’est pas le surpeuplement. La situation ici est plutôt calme avec seulement 23 cas recensés. Nous avons fait le plein d'eau douce et nos coffres sont approvisionnés pour tenir un siège d'un bon mois. Un livreur passe avec le pain et les légumes. Nous préparons une autorisation de déplacement pour aller déposer nos poubelles à terre (MDR)... et nous évitons la ville. Nous pouvons heureusement aller nager autour du bateau et même jusqu'à la plage à 500m pour nous dégourdir les jambes. Il fit beau et le soleil est notre allié contre le virus.

    Thierry en profite pour faire (encore et toujours) la maintenance du bateau. Pour moi c'est surtout repos. Début février j‘ai attrapé la dengue et suis restée clouée au lit une semaine sans manger. J'ai récupéré doucement et ce repos va achever de me remettre en pleine forme.


    Nous avons des bons amis à côté de nous et c'est plus sympa et rassurant. Les bateaux autour de nous commencent à s‘organiser pour s’entraider. 


    Bref, il y a bien évidemment des confinements plus désagréables que ça !! je plains les familles avec enfants confinées dans les cités... mais aussi ceux qui se retrouvent seuls chez eux (pensez à les appeler de temps à autre...).

    Je travaille au récit des dernière semaines passées notamment avec des amies que nous avons emmenées faire le tour des Grenadines. Pour le moment je ne parviens pas à charger les photos du téléphone vers l'ordinateur, étape indispensable à leur insertion sur le site....

    prenez soin de vous et bonne chance !

  • On quitte enfin la Guadeloupe (news du 22/01/20)

    Un mois entier est passé depuis le départ de Marion et nous venons tout juste de quitter Deshaies. Le sort était contre nous : après l’accident de Thierry, Cath a traîné une vilaine otite et une tempête est venue encore retarder notre départ.

    Ce contretemps nous amène à changer de programme. Nous abandonnons notre virée prévue vers les îles du nord Antigua, Barbuda et St-Barth car nous devons être le 13 février en Martinique pour accueillir des amies. Nous mettons cap au sud avec des escales aux Saintes et en Dominique avant de rejoindre la Martinique. Nous prévoyons d’emmener nos amies dans les Grenadines, mais… nous verrons bien où les vents nous pousseront !

    Voir notre dernier récit du chapitre « De Carriacou à la Guadeloupe » de la Saison 6 :

  • On s'éternise en Guadeloupe (news du 05/01/20)

    Les semaines ont filé et nous sommes toujours en Guadeloupe ! Décidément la vie en bateau ne se passe jamais comme prévu.

    Après le départ de Stéphane le 3 novembre, nous sommes effectivement redescendus aux Saintes comme prévu pour une escale technique et médicale.

    De retour à Deshaies, au nord de la côte ouest de Guadeloupe, nous avons fait une escale randonnées pour visiter ce beau pays. Alors que nous nous apprêtions à partir pour Antigua, Marion a annoncé sa venue début décembre. Nous avons alors décidé de rester à Deshaies pour y faire des travaux d’entretien puis d’aller avec elle à Antigua. Mais la météo n’étant pas terrible nous avons préféré retourner une nouvelle fois aux Saintes avec Marion. Durant son séjour à bord nous avons essuyé de belles averses et pas mal de ciel gris ! Mais Marion ayant besoin de repos, sa plus grande joie était d’observer les poissons, les coraux et les tortues.

    A notre retour à Deshaies pour la ramener à l’aéroport de Pointe-à-Pitre, Thierry a fait une chute et s’est explosé le front et deux côtes ! Nous voilà une nouvelle fois bloqués à Deshaies en attendant qu’il se rétablisse ! Nous décidons de passer le Nouvel An avec des amis à Pointe-à-Pitre. Janvier arrive et une otite nous retient encore pour quelques jours à Deshaies. Nous espérons prendre enfin la route du nord dans les prochains jours !

    Cette saison 6 est donc plus placée sous le signe du partage que de la découverte de nouveaux horizons ! Mais cela ne nous empêche pas de vivre des aventures… et des mésaventures… Thierry m’avait promis que je ne m’ennuierais jamais avec lui !

    Pour rattraper le retard cette publication de notre saison 6, chapitre « De Carriacou à la Guadeloupe » comporte six pages :

     

  • Première étape en Guadeloupe (news du 11/11/2019)

    Déjà un mois que nous sommes de retour sur notre bateau pour la Saison 6. Le temps a filé très très vite… Arrivés le 6 octobre, nous avons eu peu de temps pour remettre le bateau en état de naviguer cat nous devions accueillir notre ami Stéphane le 19 à Point-à-Pitre ! Gréement, nettoyage et surtout réparation du guindeau qui est rouillé de partout. Nous réussissons enfin à partir le 17 : juste à temps pour faire les 130 milles nautiques et arriver à Pointe-à-Pitre le 19 dans la matinée.

    Stéphane est resté deux semaines à notre bord et nous avons pu ensemble profiter de la vie de farniente en bateau : petites navigations, baignades, siestes, ti’punch, balades… Nous lui avons fait découvrir les Saintes puis avons remonté la côte Ouest de la Guadeloupe que nous ne connaissions pas encore.

    Stéphane reparti le 3 novembre vers les frimas bretons, nous sommes redescendus aux Saintes pour une escale technique : bateau et équipage ont besoin de soins.

    Accédez aux trois récits de cette Saison 6 (cliquez sur les liens en violet) :

  • Ouverture prochaine de la saison 6 (news du 29/09/19)

    Cet été 2019 a été pour nous très laborieux car nous avons vendu notre maison en Bretagne et il nous a fallu débarrasser tout ce que Thierry y a accumulé depuis un quart de siècle ! Ce fut un gros travail... Nous avons trouvé un hangar en Bretagne pour y entreposer notre camion aménagé en camping-car, nos kayaks, nos bateaux, nos remorques, bref, tout ce qui va nous servir pour nos futurs étés où nous prévoyons de voyager à terre.

    Nous avons fermé notre club de location de kayaks "Les 3 Grenouilles" sur l'Odet, avec une pointe de regrets après 8 ans d'activité : nous en gardons le souvenir de bons moments passés en famille à accueillir les touristes pour leur faire découvrir cette belle rivière.

    Nous nous sommes tout de même octroyé une escapade d'une dizaine de jours en Algérie, fin juin,  pour le mariage d'un neveu avec une algéroise. Ce fut un voyage passionnant de découverte de ce pays où nous avons particulièrement apprécié l'accueil très chaleureux de la famille de la mariée, mais aussi de pleins d'inconnus rencontrés au hasard de nos balades.

    Le départ de la saison 6 est maintenant imminent : nous quittons la Bretagne le 4 octobre et nous serons à Carriacou le 6. Le voyage est bien long pour retrouver notre bateau laissé à Carriacou pendant la saison cyclonique : 

    • le 4 octobre : vols Brest / Orly puis Orly / Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
    • Le 5 octobre : vol Pointe-à-Pitre / Grenade via La Barbade
    • Le 6 octobre : ferry de Grenade à Carriacou

     

    Nous aurons peu de temps pour remettre le bateau en état de naviguer car nous devons rejoindre Stéphane qui arrive le 19 octobre à Pointe-à-Pitre et restera quinze jours avec nous. Le programme reste à définir...

  • Retour à Carriacou pour l'hivernage (news du 10/05/19)

    Après être restés bloqués six longues semaines à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe pour réparer notre moteur, nous avons enfin pu reprendre la mer le 19 avril. Le temps nous étant compté, nous avons déjà dû prendre le chemin du retour vers Carriacou où nous laissons le bateau durant l'été. Un peu anxieux à l'idée que le moteur nous lâche une nouvelle fois (mais, ouf, tout va bien), nous mettons cap au sud avec seulement quelques escales : Marie-Galante, St Pierre en Martinique, St Vincent et enfin les Tobago Cays. C'est l'occasion de refaire deux navigations de nuit, chose rare désormais car les Antilles offrent un terrain de jeu qui permet des mouillages chaque soir. Cette navigation est pour nous un réel plaisir car Thierry est maintenant un "pro" des réglages de voiles et il obtient de notre bateau des performances très honorables pour sers treize tonnes.

    Arrivés à Tyrel Bay à Carriacou il nous reste dix jours pour désarmer le bateau en préparation de son hivernage. Encore du travail mais nous avons le plaisir de revenir sur cette île que nous aimons beaucoup et d'y retrouver des amis. Puis c'est le long retour vers Quimper où nous atterrissons le 10 mai : fin des aventures de la saison 5 !

    Retrouvez les récits de cette partie du voyage de la saison 5 :

  • Bloqués 6 semaines en Guadeloupe (news du 17/04/2019)

    En Guadeloupe depuis le 5 mars pour réparer notre moteur, nous espérions poursuivre notre voyage dès qu'il serait réparé. Mais les difficultés se sont enchaînées et nous sommes toujours coincés à Pointe-à-Pitre en proie à des problèmes avec notre moteur ! Après six semaines de galère nous allons enfin reprendre la mer dans la semaine. Malheureusement il nous faut déjà entamer le retour vers Carriacou où nous laisserons le bateau cet été. La saison 5 nous offre bien peu de navigation !

    Retrouvez les récits de cette remontée en Guadeloupe en cliquant ICI.

    Deux nouvelles pages :

  • Escale en Guadeloupe (news du 15/03/2019)

    Nous poursuivons notre remontée de l'Arc Antillais. Nous espérions trouver à la Dominique une île propice à sortir des sentiers battus mais, agacés par le côté "attrape touristes" nous avons vite repris la mer pour les Saintes, joli archipel au sud de la Guadeloupe. Nous étions décidés à remonter plus au nord sans faire escale en Guadeloupe mais une panne moteur nous a obligés à faire une escale technique à Pointe-à-Pitre. Nous y sommes depuis une grande semaine et Thierry a dû sortir sa casquette "mécano" pour faire une révision complète du moteur qui va prendre encore quelques jours. Les semaines passent et nous révisons notre programme à la baisse : St Barth sera pour la saison 6 et nous irons découvrir la côte Ouest de la Guadeloupe dès que le moteur sera opérationnel...  Ensuite il nous faudra déjà entamer le retour vers Carriacou où nous laisserons le bateau cet été.

    Retrouvez les récits de cette remontée en Guadeloupe en cliquant ICI.

  • Un mois en Martinique (Newsletter du 19/02/2019)

    Nous passons un mois en Martinique à jouer les touristes un peu "basiques" : pas d'aventure extraordinaire en dehors des sentiers battus mais des journées bien agréables au soleil sur cette belle île. Nous retrouvons la France - pas forcément avec plaisir - et accueillons du monde à notre bord. Nous faisons deux fois de suite l'aller et retour du Marin jusque l'Anse Noire, notre mouillage favori. Nous profitons d'avoir une voiture pour arpenter les routes principales de l'île qui présente des visages très différents d'une côte à l'autre.

    Une fois nos invités partis nous remontons vers le nord et mouillons quelques jours à Saint-Pierre, dernière escale avant notre prochaine étape à la Dominique beaucoup moins fréquentée.

    Voir les trois récits de notre passage en Martinique :

     

  • Remontée des Grenadines (newsletter du 27/01/19)

    Après deux mois et demi de chantier et travaux divers sur notre bateau (voir ICI), nous avons enfin repris la mer le 2 janvier en direction de la Martinique que nous devons atteindre fin janvier pour accueillir Patrice. Le vent étant généralement d’est, il nous faut souvent naviguer au moteur mais les navigations sous le grand soleil sont tout de même bien agréables. Il nous arrive de tirer des bords de près toutes voiles dehors et c’est un vrai plaisir ! Nous avons enfin pu aller aux célèbres Tobago Cays et sommes allés jeter l’ancre dans des endroits que nous n’avions pas visité l’an dernier. Nous avons pu apprécier la diversité de ces îles et la gentillesse constante de leurs habitants. Nous avons alterné mouillages bien fréquentés et mouillages déserts dans des endroits paradisiaques. Bref, de vraies vacances après tant de labeur ! Nous sommes depuis le 19 janvier amarrés dans l’anse des Cyclones dans la baie du Marin et nous préparons la visite de la Martinique avec Patrice.

    Retrouvez les quatre récits de ces étapes dans Saison 5 / Remontée en Martinique ou en cliquant ICI.

  • Enfin le départ après de longs travaux (news du 29/12/2018)

    Nous sommes arrivés le 13 octobre à Carriacou pour retrouver notre bateau laissé au chantier. Nous décidons de lui refaire une beauté et, comme à chaque escale technique, nous nous laissons emporter par les travaux d'entretien et d'amélioration. Le temps passe et nous restons plantés sur le chantier ! Enfin le 18 décembre nous remettons le bateau à l'eau. Mais il reste encore du rangement et des tas de bricoles à faire, de sorte que nous restons au mouillage à Tyrell Bay. Noël passe, l'année se termine et nous sommes toujours là... mais la date du départ vers le nord est fixée : nous levons l'ancre le 2 janvier, sauf bien sûr si un coup de vent s'annonce. Nous allons enfin aller mouiller aux incontournables Tobago Cays puis remonter vers St Vincent et Ste Lucie. Nous attendons de la visite fin janvier en Martinique.

    Récits de la Saison 5 : plusieurs pages dans "On retrouve le bateau à Carriacou" pour tout savoir sur le chantier, nos travaux et les rencontres.

     

  • Les états d'âme de Cath : bilan de la transat et de 4 saisons

    De temps à autre j'écris mes états d'âme, pour mesurer mes progrès d'aventurière des mers, faire le point sur cette vie de nomade. Après avoir traversé l'Atlantique l'hiver dernier et vécu quatre saisons de navigation, un petit bilan s'imposait !

    Cliquer ICI pour le lire.

  • Quelques photos de la saison 4 (news du 06/10/18)

    Nous n'avons pas réussi à restaurer le disque dur de notre ordinateur où étaient stockées nos photos. Toutefois nous avons pu retrouver quelques photos restées sur les téléphones, appareils photos ou autre tablette. Nous avons donc pu ajouter quelques photos à nos dernières pages de la saison 4 et en avons profité pour compléter notre récit, notamment avec notre retour mouvementé en Bretagne et des photos aériennes des Grenadines.

    Les pages touchées de la saison 4 sont :

  • Saison 5 : Top départ très bientôt (news du 22/09/2018)

    Le top départ de la saison 5 est pour bientôt !

    La saison d'été sur les rives de l'Odet s'achève et nous avons eu la chance de bénéficier d'une météo exceptionnelle avec beaucoup de soleil et même de la chaleur. L'affluence au club de kayak était bonne et nous n'avons pas chômé.

    Nous quittons la Bretagne le 11 octobre pour rejoindre le bateau laissé à Carriacou. C'est une expédition en plusieurs étapes :

    - Le 11 octobre : Vol Quimper / Paris puis Paris / Fort-de-France 

    - journée d'escale à terre à Fort-de-France 

    - le 13 octobre : Vol Fort-de-France / La Barbade / Grenade

    - nuit à Grenade (a priori sur un bateau anglais inscrit sur airbnb)

    - ferry jusque Carriacou le 14 octobre au matin.

    Nous avons hâte de retrouver notre bateau ! Suspence... un menuisier a travaillé tout l'été pour nous faire un joli plancher en bois exotique et recouvrir de ce même bois la cale moteur. Tout sera-t-il à la hauteur de nos espérences ? Le trou de la quille devait aussi être réparé mais on a de gros doutes sur l'avancement de ce chantier et on prévoit de faire le travail à notre arrivée.

    Ensuite nous remonterons tranquillement vers le nord, d'ïles en ïles sans projet particulier autre que de profiter des endroits agréables et des belles rencontres que nous ne manquerons pas d'y faire. Bref, une saison sous le signe du farniente !

    Prochaines nouvelles de Carriacou !

  • Un article de presse sur notre escale d'été 2018

    Nous avons retrouvé la Bretagne fin avril et notre activité de location de kayak sur l'Odet. Cette année la météo est exceptionnelle avec un temps estival inhabituel dans le Finistère. Nous vivons dans notre camion sur la cale de Pors Meillou, au bord de l'Odet entre Bénodet et Quimper. L'ambiance est festive auprès des habitués de la cale que nous retrouvons chaque été avec plaisir.

    Une journaliste de Ouest-France rencontrée sur la cale a publié un bel article sur nous deux !

    3g 2018 article ouest france reduit

  • Fin de saison (news du 07/04/2018)

    Nous avions quelques semaines pour faire le tour des Grenadines en mode très cool. Nous avons quitté Tyrrel Bay à Carriacou le 18 mars 2018 et sommes passés par Petit St Vincent, Union puis Mayreau. Le 27 mars, nous allions vers les célèbres Tobago Cays lorsque nous avons talonné. Bien que les dégâts soient apparemment peu importants, l'aeu s'est infiltrée dans le bateau. Nous avons alors décidé de retournet à Carriacou pour faire sortir le bateau au chantier où nous devions le laisser pour l'été. C'est le travel-lift le plus proche de Mayreau. Nous avons mis trois bonnes heures pour rejoindre Carriacou. Heureusement les pompes de cale permettaient d'étaler l'entrée d'eau. Mais le retour a tout de même été très stressant ! Nos vacances sont donc terminées prématurément : nous sommes au chantier jusqu'au 21 avril, date de notre départ.

    Voir les pages de la Saison 4 / Arc Antillais

     

    La carte de la saison 4 est à jour.

  • Cap sur Grenade (news du 26/03/2018)

    Après une escale technique en martinique nous avons mis le cap au Sud pour chercher un chantier où laisser notre bateau cet été. Deux chantiers étaient en lisse : Tyrrel Bay à Carriacou et St Davids au sud de Grenade. Nous naviguons donc assez rapidement jusque Carriacou  puis St Davids. Notre choix s'est finalement porté sur Carriacou.

    A Grenade nous avons fait le tour de l'ïle, d'abord les nombreuses baies du Sud puis la remontée par la côte Ouest.

    Nous sommes repassés par Carriacou et maintenant nous visitons tranquillement les îles des Grenadines jusqu'à mi-avril, date à laquelle nous devons sortir le bateau et reprendre l'avion pour la France.

    Voir les pages de la Saison 4 / Arc Antillais :

     

    Une panne ordinateur nous prive des photos prises en route : les récits comportentmalheureusement peu d'images.

     

  • Premières escales aux Antilles (news du 24/02/2018)

    Arrivés à la Barbade dans la nuit du 15 au 16 janvier 2018 : nous avons mouillé au calme devant une jolie plage. Nous avons ensuite passé une quinzaine de jours à la Barbade et avons fait plusieurs mouillages sur la côte Est entre Port St Charles, Bridgetown et Speightstown.

    Nous avons passé une quinzaine de jours au Marin en Martinique pour une escale technique. Ensuite nous sommes descendus tranquillement au sud pour trouver un chantier où laisser le bateau cet été.

    Voir nos récits :

     

    N.B. La carte de la saison 4 est à jour. 

  • Récit de notre transat (news du 30/01/18)

    Réaction de ma fille Marion à la lecture du récit de notre traversée vers le Cap Vert : "J'ai adoré. Je l'ai lu le soir dans mon lit et j'avais l'impression d'être à bord avec vous". Alors elle m'a demandé de tenir le journal de bord de notre transat. Il est un peu long, mais c'est normal car la transat est bien longue... 16 jours et demi en mer ! Alors, calez vous dans vos oreillers car ça va bouger... et cliquez ICI pour embarquer avec nous. 

    J'attends avec impatience vos commentaires.

  • Ca y est nous avons fait "notre" transat (18/01/2018)

    Voilà, nous faisons maintenant partie du club (pas très fermé puisque 1000 bateaux français font cette traversée chaque année) des navigateurs qui sont "passés de l'autre côté" ! Nous avons fait la traversée Cap Vet (Mindelo) jusque la Barbade en exactement 16 jours et demi (pour près de 1800 km). Nous sommes arrivés dans la nuit de dimanche (14 janvier 2018) à lundi et avons "planté notre pioche" devant une belle plage de cocotiers sur la côte Nord-Ouest de l'île... au pied d'une cimenterie bien illuminée ce qui facilite l'aterrissage de nuit : quel bonheur de dormir enfin dans un lit qui ne gigote pas dans tous les sens !!! La traversée a été difficile avec des vents assez forts mais surtout une grosse houle croisée de 5-6 mètres qui balottait le bateau dans tous les sens. Les derniers jours ont été heureusement plus calmes mais nous avons toujours subi une houle croisée désagréable. Tout le monde dit que la transat aller est "facile" avec les alizés et que le plus dur est d'arriver jusqu'aux Canaries... hum.... après on est simplement habitués à naviguer dans des conditions sportives...

    Le capitaine ayant très bien préparé le bateau pour cette longue traversée, nous n'avons eu aucun problème technique, hormis le pilote qui a refusé de fonctionner après avoir pris l'eau lors d'un gros grain, mais Thierry en avait emporté un de rechange installé en quelques minutes ! Thierry et moi étions nous aussi bien préparés... mais cette traversée a été fatigante ! Jamais nous ne nous sommes sentis en danger... juste bien secoués et perdus au milieu de cet immense océan ! Nous sommes heureux d'avoir vécu ensemble cette étape décisive de notre nouvelle vie. J'avoue sans fausse modestie être fière (moi qui ne suis pas sportive et plutôt trouillarde, et qui ai passé toute ma vie derrière un bureau...) d'avoir fait cette traversée à l'âge où beaucoup de mes congénères se reconvertissent dans le tricot ou le jardinage...

    J'ai tenu le journal de bord de ces journées en mer : le temps de faire ma "copie" et vous aurez le récit de ces journées au milieu de l'océan.

  • Récit de notre traversée vers le Cap Vert (news du 27/12/18)

    Nous sommes actuellement au Cap Vert, à Mindelo, étape mythique des tourdumondistes. Nous avons fait cette traversée à deux, nos équipiers ayant jeté l'éponge à El Hierro aux Canaries.

    Pour cette fois j'ai tenu un journal de bord durant notre traversée et j'ai fait un exercice d'écriture pour tenter de vous faire vivre ces 7 jours de mer. C'est difficile pour une informaticienne comme moi de partager des impressions pour rendre le récit plus vivant. J'espère avoir progressé un peu... Voilà donc le long récit de cette traversée houleuse : Canaries - Cap Vert.

    Nous regrettons de ne pouvoir passer plus de temps au Cap Vert mais la météo commande et de bonnes conditions s'annoncent pour la fin de semaine. Nous prévoyons de partir le 29 et fêterons le passage à l'an 2018 en mer. La traversée vers les Caraïbes devrait durer une bonne vingtaine de jours, selon les vents.

  • Dernier tour des Canaries (news du 07/12/17)

    Après 6 grandes semaines passées à la marina de Gran Tarajal sur Ferteventura, nous avons enfin largué les amarres en direction de l'île la plus au sud-ouest : El Hierro. Nous avons à notre bord Laure et Patrice, équipiers novices, qu'il nous faut amariner avant le départ pour le Cap Vert. Un petit tour des îles a bien fait l'affaire car nous avons rencontré un peu de conditions pas très agréables pour des débutants : ils tiennent le coup ! Nous avons contourné Gran Canaria puis longé la côte Nord de Tenerife avant de tracer vers la Gomera où ils sont allés rendre visite à leur fille. De retour à bord nous sommes partis vers La Rastinga, au sud de El Hierro. Nous y attendons des conditions favorables pour descendre au Cap Vert. 800 milles nautiques (1500 km) nous attendent et nous espérons arriver là bas en 8 jours. En principe nous aurons un vent de Nord-Est qui nous poussera gentiment... en espérant qu'il n'y ait pas trop de houle !

    Voir les pages :

     

    La carte de la saison 4 est à jour : vous y verrez le détail de notre périple.

    Prochaines nouvelles après notre arrivée au cap Vert où nous allons passer les fêtes de fin d'année... qui s'annoncent joyeuses car plein de bateaux français rencontrés aux Canaries filent là-bas !

     

  • Saison 4 : c'est parti ! (news du 21/10/17)

    Après six longs mois passés à terre, loin de notre cher bateau, nous avons enfin repris notre vie de marins depuis le 8 octobre où un vol direct Nantes-Fuerteventura nous a ramené vers Gran Tarajal. Nous y revenons avec plaisir pour préparer le bateau pour la Grande Aventure : cet hiver nous faisons la "transat" (c'est-à-dire la traversée de l'Atlantique pour ceux qui ne le sauraient pas) ! 

    Quel est notre projet pour cette saison 4 ? Nous pensions aller au Brésil mais l'administration a eu raison de notre projet ! Nous avons finalement décidé de suivre un parcours plus classique : nous traverserons l'Atlantique via le Cap Vert pour aller musarder dans l'Arc Antillais. Nous accueillerons fin novembre un couple d'équipiers : Laure et Patrice. Après quelques navigations aux Canaries jusque El Hierro, nous prendrons le grand large et passerons Noël au Cap Vert. Les alizés bien établis (20-25 noeuds de Nord Est), nous traverserons l'Atlantique : une grande première pour nous ! Nous prévoyons 3 à 4 semaines de navigation. Ensuite nous flânerons dans l'Arc Antillais jusque fin avril 2018 : de vraies vacances, enfin (si le bateau n'a pas subi trop d'avaries durant ce long voyage...) ! Fin avril, nous laisserons le bateau à Grenade ou à Tobago, à l'abri des cyclones...

    Petite nouveauté sur le site : en page d'accueil, sous les dernières news, vous trouverez les dernières photos publiées sur INSTAGRAM (compte "lambarena.bzh"). Suivez-nous sur Instagram pour vivre en direct les émotions du jour, la photo qu'on a envie de partager tout de suite avec vous.

    Et toujours, en cliquant sur le globe de la page d'accueil, vous pouvez suivre en temps réel la position du bateau. Ne soyez pas effrayés si nous ne progressons plus en haute mer : en l'absence de gros bateaux croisés, le signal n'est pas relayé ! Inutile de déclencher les secours, attendez qu'on arrive près des côtes ou en zone plus fréquentée.

    Nous attendons vos commentaires sur nos pages.

    Récit publié ce jour :

  • Nos quartiers d'été 2017

    Nous avons laissé notre bateau sur Fuerteventura aux Canaries... pour 6 longs mois d'absence ! Cela fait trois ans que nous vivons sur le bateau et le laisser au ponton nous fend le coeur. Nous le retrouverons en octobre pour le préparer à la grande traversée vers le Brésil. D'ici là, nous avons pris nos quartiers d'été en Bretagne, sur l'Odet, pour nous accuper du club de kayaks Les 3 Grenouilles

  • Dernières îles de la saison 3 (news du 13/04/2017)

    Nous avons passé une dizaine de jours sur l'île de La Palma, à la marina de Tazacorte. Après quelques jours de bricolage (encore et toujours !...) nous avons loué une voiture pour visiter l'île et faire de la randonnée.

    Nous sommes ensuite restés une dizaine de jours à La Rastinga, petit port de pêcheurs au sud de El Hierro, l'île du bout du monde... Nous avons sillonné l'île en voiture et apprécié la variété de paysages sur cette île très sauvage.

    Nous sommes de retour à Gran Tarajal, sur Fuerteventura, où nous préparons le bateau à un long "hivernage" : nous rentrons en avion le 1er mai en Bretagne et ne retrouverons le bateau qu'en octobre pour de nouvelles aventures, des vraies cette fois, puisque nous préparons un voyage vers le Cap Vert puis le Brésil.

    Voir les récits dans "Saison 3 > Les îles occidentales" :

    - La Palma;

    - El Hierro, l'île du bout du monde.

    Nous

  • Retour dans les îles occidentales (news du 22/03/2017)

    Après deux mois de travaux à Gran Tarajal sur Fuerteventura nous profitons enfin des vacances en retournant sur les îles occidentales. Nous passons un moment à Tenerife et au carnaval de Santa Cruz puis retrouvons avec un grand plaisir La Gomera. C'est l'île des belles rencontres : nous y retrouvons avec joie un jeune de la bande de routards que nous avions aidée l'an dernier à préparer leur bateau pour la transat. Cette année nous y sympathisons avec une guide de randonnée française qui nous emmène dans les barrancos. Mais les semaines passent vite et nous devons poursuivre notre périple. Nous sommes maintenant à La Palma.

    Voir nos récits dans "Saison 3 > Les îles occidentales" :

  • Interminables travaux à Gran Tarajal (news du 19/02/2017)

    Depuis début janvier nous sommes à Gran Tarajal, jolie petite ville sur la côte Sud-Est de Fuerteventura. Nous avons sorti le bateau de l'eau pour lui refaire une beauté. Après trois semaines au sec il est de retour au ponton... mais les travaux vont encore demander trois bonnes semaines. Le temps presse car nous devons être à Tenerife le 25 février pour le carnaval.

    Voir les pages "Grands travaux" de la Saison 3 (en cours de rédaction) :

    - Travaux à Gran Tarajal

    - 6 semaines de boulot

  • Début de séjour aux Canaries (news du 11/01/2017)

    Arrivés début décembre à Lanzarote, nous sommes tranquillement passés par Fuerteventura pour rejoindre Gran Canaria où sont arrivés les enfants pour les vacances de Noël. Avec eux nous sommes allés mouiller sous les falaises de Los Gigantes à Tenerife. Nous sommes maintenant de retour Gran Tarajal à Fuerteventura. Nous avons sorti le bateau de l'eau et devons faire un bon mois de travaux de peinture.

    Derniers récits de la saison 3 publiés dans "les îles orientales" :

     

  • Arrivée aux Canaries(news du 06/12/16)

    Après une escale à Madère nous avons enfin atteint les Canaries le 28 novembre : 3 jours de navigation sur une mer houleuse. Après une brève escale sur la petite île de Graciosa au nord de Lanzarote, nous avons fait relâche à Arecife (à Lanzarote) pour une bonne semaine de repos bien mérité. Notre équipier Thierry 2.0 nous a quitté après près de deux mois à notre bord. Nous allons maintenant vadrouiller aux Canaries tout l'hiver. Prochain rendez-vous : le 19 décembre, nos enfants Youenn et Marion viennent passer les fêtes à bord et atterrissent à Gran Canaria.

    Voir nos derniers récits de la Saison 3 :

  • De Porto à Madère (news du 18/11/16)

    Le voyage vers les Canaries se poursuit tranquillement. Nous sommes actuellement à Madère et y resterons quelques jours avant de descendre aux Canaries.

    Voir les récits :

  • Traversée jusque Porto (news du 01/11/2016)

    Nous avons quitté Bénodet le 14 octobre pour Porto. Après 3 jours de navigation et un bon coup de vent au sud du Golfe de Gascogne, nous préférons faire halte à La Corogne. Après une journée de repos nous avons repris la mer pour Porto que nous avons atteint le 31 octobre.

    Voir nos dernières publications :

  • Préparation du bateau pour la saison 3 aux Canaries (news du 27 sept 2016)

    Voilà, la saison 3 est ouverte ! Nous préparons le bateau pour un nouveau départ, à nouveau vers les Canaries où nous passerons l'hiver. Lambarena quittera la France pour un aller simple. Nous le laisserons là-bas au printemps pour venir passer l'été en France dans notre nouveau camping car.

    Mais avant de partir, la liste des choses à faire est bien longue... Outre le camping car à finir d'aménager, notre club de kayaks à mettre en hivernage, 3 containers à déménager, les papiers à classer pour passer la main à notre "secrétaire" qui s'en charge pour nous en notre absence (merci Marion, qui assure la logistique à terre... et à qui nous confions Youenn qui reprend le lycée à Quimper), il nous faut faire un grand sheck-up du bateau : moteur, haubans, baille de mouillage, etc.

    Nous espérons partir mi octobre...

    Pour tout savoir sur ces préparatifs, lire la page "Préparation du voyaye" dans "Saison 3 aux Canaries" (cliquez sur les titres en violet pour y accéder directement).

    Nouveauté 2016 : nous disposons d'un émetteur AIS qui permet de transmettre notre position GPS par satellite : vous pourrez cette année nous suivre en direct sur internet (informations à venir).

     

  • Voyage retour en Bretagne (news du 8 mai)

    Nous avons quitté La Palma dans la nuit du 1er avril... non, ce n'est pas un poisson d'avril !... Après 3 jours et demi de mer et de vents contraires nous avons atteint la marine de Funchal à Madère le 4 avril en fin d'après-midi. Nous y passons quelques jours pour remédier à quelques soucis techniques, notamment pour étanchéifier la baille de mouillage et éviter d'avoir des entrées d'eau dans le bateau !

    Nous quittons Funchal le 9 avril, d'abord pour aller mouiller à la pointe Est de l'île. Ensuite nous passons 3 jours à Porto Santo en attendant les conditions favorables pour reprendre la mer.

    Le 13 avril nous quittons Porto Santo pour la plus grande traversée du voyage : les vents sont favorables pour remonter jusqu'en Galice, 8 jours de mer environ. Cette traversée  s'est déroulée sans incident majeur et sans gros temps, même si les vents de sud ont malheureusement tourné au Nord-Est dès le 4ème jour de mer, nous obligeant à mettre le moteur en appui des voiles. Ensuite la pluie est venue ce qui rend le voyage moins agréable. Nous sommes arrivés à Baiona le soir du 19 avril avec un coucher de soleil splendide.

    Après quelques jours de repos mais aussi de réparation du bateau, nous entamons la remontée de la côte de Galice vers Corona : cette côte s'appelle "Costa de la Muerte" et nous avons galéré pour passer les caps successifs avec le vent dans le nez, des vagues hachées et de forts courant.. Il nous a fallu 3 étapes successives : peu de milles parcourus mais beaucoup d'heures de moteur ! Le premier jour notre pilote qui avait pris l'eau a refusé de fonctionner. Nous étions résignés à rentrer en Bretagne sans son aide précieuse... mais, oh miracle, après une journée de soleil, il est "tombé en marche" ! Nous l'avons chouchouté et enveloppé dans de la cellophane en espérant qu'il tienne jusqu'en Bretagne !...

    Nous attendons à Corona une fenêtre météo favorable pour traverser le Golfe de Gascogne : top départ le 29 avril. Des anticyclones doivent nous assurer des vents s'annoncent pas trop défavorable mais surtout un relatif beau temps. De fait la traversée est relativement tranquille, passée la première journée où nous galérons pour nous éloigner de la côte avec le vent et les courants de face. La dernière nuit nous réserve une nouvelle mauvaise surprise (ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu d'évènements extraordinaire à raconter...). Vers une heure du matin le moteur cale brusquement : un immense chalut est pris dans notre hélice et le bateau n'est plus dirigeable. Nous dérivons tranquillement cap Nord-Ouest jusqu'au lever du jour. Là, Thierry découpe le filet au ras de la poupe et le remonte sur notre bord. Il reste la partie prise dans l'hélice et le safran : Thierry plonge avec sa bouteille et nous dégage heureusement assez rapidement. Le moteur repart : ouf !!! Cet intermède nous retarde un peu mais nous accostons à Bénodet après 4 jours de mer le 2 mai aux premières lueurs du jour.

    Voilà, la saison 2 est terminée ! Nous prenons nos quartiers d'été sur l'Odet. N'hésitez pas à passer nous voir... ou à venir faire une descente de l'Odet en kayak avec notre club les 3 grenouilles

    Durant l'été je rédigerai un bilan de cette saison 2, mais pour l'heure notre planning est déjà over-booké : les vacances sont bel et bien terminées pour nous.

    Voir dans "Saison 2 aux Canaries", chapitre "Voyage retour" :

     

  • Notre dernière île : La Palma (news du 30/03)

    Notre départ des Canaries pour rentrer en Bretagne est maintenant imminent !... Nous surveillons la météo et il est probable que nous partions le 1er avril. Mardi soir nous avons embarqué Nicolas, jeune équipier sympathique, pour le voyage retour. Nous passons ces deux derniers jours à visiter La Palma, mais Nicolas nous a lui aussi apporté le mauvais temps et la pluie nous a fait rebrousser chemin aujourd'hui. Demain devrait être plus ensoleillé pour découvrir cette île magnifique. 

    Nous sommes à la marina de Tazacorte, sur la côte Nord-Ouest de La Palma, depuis la mi-mars. Toutefois, nous n’avons pas eu le temps d’aller découvrir l’île, hormis les villes avoisinantes, trop occupés à préparer notre bateau pour ce long voyage : rangement, nettoyage, améliorations diverses… Nous voilà fin prêts mais, pour ma part, un peu anxieuse devant ces longues journées de mer !

    Nous ferons une première escale à Madère (environ 4 jours de mer) où nous resterons le temps de trouver une bonne fenêtre météo pour remonter vers le Portugal ou La Galice (une dizaine de jours). Les vents dominants sont Nord et Nord-Est, ce qui rend le périple compliqué ! Nous espérons faire quelques mouillages dans les rias de Galice avant de traverser le Golfe de Gascogne vers Bénodet en 4 ou 5 jours si les vents sont favorables. Nous espérons arriver début mai, mais en mer rien n’est certain.

    Voir les pages dans « Saison 2 aux Canaries », chapitre « La Palma » :

  • Belles rencontres à La Gomera (news du 15/03)

    Après la semaine de mauvais temps à Santa Cruz, le 24 février nous reprenons la mer en direction de La Gomera, avec une dernière escale sur Tenerife à Las Galletas.

    A la Gomera, nous passons d’abord une semaine à la marina de San Sebastien, capitale au Nord-Est de l’île.  De là nous sillonnons cette petite île en voiture et faisons quelques belles, mais parfois difficiles, randonnées dans ces montagnes abruptes. L’île présente une variété de paysages étonnante, passant de la forêt primaire et humide sur les hauteurs au centre, aux « barancos » (canyons) escarpés plus ou moins verdoyants. La côte est une succession de falaises et de plages isolées quasiment désertes. C’est pour le moment la plus belle et la plus sauvage des îles que nous avons visitées !

    A San Sebastien nous sympathisons avec une bande de jeunes routards qui préparent leurs bateaux pour une transat. Thierry leur donne un sérieux coup de main pour leurs réparations.

    Le 4 mars, nous quittons San Sebastien pour une promenade tranquille jusque Valle Gran Rey, à l’Ouest de l’île, avec plusieurs escales dans des criques loin de tout, au pied de falaises escarpées : baignade et farniente, bien que le temps reste souvent nuageux.

    Sur la route de Valle Gran Rey nous croisons un bateau de Pors Meillou, la cale sur l’Odet où nous sévissons avec nos kayaks tout l’été. Demi-tour pour le rejoindre plus à l’Est. Là nous retrouvons les trois bateaux de nos jeunes amis routards. Le lendemain nous repartons avec eux en direction de Valle Gran Rey où nous restons au mouillage : quelques jours tranquilles riches de cette rencontre avec ce groupe de jeunes vraiment intéressants !

    Le 13 mars nous mettons le cap vers La Palma, ultime étape de la Saison 2 avant le retour en Bretagne. Nous avons trouvé un jeune équipier pour faire le voyage retour avec nous.

    Nouvelles publications dans la rubrique « Saison 2 aux Canaries » :

  • Patrice nous amène la tempête (news du 20/02)

    Patrice, mon frère, est venu passer une semaine sur le bateau. Nous avions prévu un tour de Tenerife avec mouillages dans des endroits sauvages au pied des montagnes, puis farniente au sud. Malheureusement notre premier mouillage sur la pointe nord n’a pas été de tout repos : rafales à plus de 80 km/h, dérapage vers les rochers, guideau en panne… bref, pour son premier mouillage c’était plutôt le baptême du feu ! Nous avons effectué un repli stratégique (et prudent) vers Santa Cruz : bien nous en a pris car les Canaries ont ensuite essuyé une grosse dépression avec vents violents, pluies diluviennes et même neige en montagne ! Pour corser les choses Thierry a passé plusieurs jours au lit avec une mauvaise grippe. Dur, dur, pour les vacances de Patrice… la balade en bateau sous le soleil s’est transformée en visites en voiture sous un ciel gris. Consolation : on a fait des repas de poissons délicieux dans des petits restaurants sur la côte !

    Le soleil est revenu mais nous attendons maintenant que Thierry soit sur pieds pour redescendre la côte est de Tenerife et rejoindre La Gomera.

    A lire, la page « Patrice nous amène la tempête » dans la rubrique « Saison 2 aux Canaries > Tenerife ».

    Voir aussi la vidéo prise au mouillage de Antequera.

  • Youenn quitte le navire !

    Une page est tournée avec le départ de Youenn qui a quitté le bateau le 16 janvier. Les aventures marines sont terminées pour lui; il a repris le lycée à Rennes. Nous perdons notre précieux matelot ! Nous continuons le voyage à deux (il va falloir rebaptiser notre site…)

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    Comme j’ai dû passer une semaine en France fin janvier, nous sommes restés à Mogan, la marina la plus agréable de la côte sud de Gran Canaria. C’est l’endroit idéal pour tester quelques activités nautiques et profiter du soleil qui brille chaque jour sur cette partie de la côte bien abritée des vents. Nous en avons aussi profité pour aller randonner dans la forêt de Tamadaba au nord-est de l’île, puis dans la vallée du Guyadeque. Bref, des vacances… sauf pour Thierry qui a comme d’habitude des problèmes techniques à régler. La routine de notre nouvelle vie de marins pas pressés !

    Le 2 février nous avons mis le cap vers Tenerife où nous attendons mon frère Patrice qui arrive le 13. La traversée est agréable et sans problème. Nous sommes arrivés au sud de l’île et avons mouillé dans la baie de Los Cristianos. Le mouillage est rouleur et la ville touristique sans grand intérêt, aussi nous avons repris la mer pour remonter à Santa Cruz, au Nord-Est en longeant les côtes sauvages Ouest et Nord. Le périple nous a pris 4 jours au moteur avec le vent et la houle dans le nez. Nous avons fait du « rase cailloux » devant les falaises de basalte de Los Gigantes : un décor de dessin animé et nous imaginions découvrir le château de la Belle au Bois Dormant sur les hauteurs. La côte nord est magnifique avec les massifs montagneux de Las Mercedes puis d’Anaga. En chemin nous avons dégotté les rares endroits où il est possible de mouiller : des renfoncements entre des falaises où nous nous croyons au bout du monde ! Nous sommes arrivés dimanche à la marina de Santa Cruz où nous restons quelques jours pour profiter du carnaval : une ambiance démente avec toute une ville déguisée, de la musique et la fiesta partout !  

    Nouvelles publications dans la rubrique « Saison 2 aux Canaries » :

  • Enfin les vacances !

    Depuis nos derniers jours à Arecife et notre virée en voiture dans le nord de Lanzarote, nous vivons enfin à un rythme « vacances » ! Des années d'efforts enfin récompensées.

    Nous avons quitté Arecife pour la petite île de Graciosa où nous avons passé quelques jours de détente dans cette île sauvage sans bitume, avec un unique village. Nous sommes d’abord allés à la marina puis, pour notre dernière nuit, au mouillage dans une belle crique. Nous avons pu randonner et nous baigner dans ce havre de calme. Ensuite nous avons longé la côte ouest de Lanzarote pour rejoindre la marina Rubicon au sud, zone très touristique. De là nous avons visité le sud de l’île en voiture et notamment le parc national Timanfaya avec ses spectaculaires volcans.

    Nous avons quitté Lanzarote pour rejoindre Las Palmas à Gran Canaria. Nous avons alors suivi la côte est de Fuerteventura où nous avons fait 3 escales. Ces petits trajets nous ont permis d’arriver tôt et de visiter 2 villes successives. Ces navigations dans des conditions météo agréables (vent 15 kn et peu de houle) nous ont enfin permis de hisser toutes les voiles et le bateau avance super bien (6 - 7 kn) ! Les 12 heures de traversée vers Las Palmas furent également un pur bonheur.

    Nous avons ensuite passé plusieurs jours à la marina de Las Palmas (1300 places) où le hasard nous a placés à côté du bateau polonais Malbork qui nous avait embouti à Bénodet fin septembre !  Nous y attendons la venue de Marion (ma fille)… et les vacances sont momentanément terminées pour Thierry qui doit refaire la baille de mouillage.

    Marion nous a rejoints à Las Palmas le 19 décembre pour passer Noël avec nous. Sitôt embarquée nous avons quitté cette ville bruyante et sans attrait, hormis des shipchandlers bien achalandés. Nous avons fait des petites navigations tranquilles – bien que bien venteuses – pour descendre vers le sud de l’île. Un mouillage houleux, une marina et enfin une journée détente et baignade au mouillage avant de rejoindre la marina de Puerto Mogan où nous avons passé Noël. Après une journée de voiture à arpenter les routes montagneuses de l’île, Marion est repartie vers sa Bretagne… Nous avons passé ensemble une très agréable semaine de farniente.

    Nous attendons maintenant la venue d’Emilie et de Robert et Marie début janvier. Ce sera une semaine de détente à Puerto Mogan car l’endroit, bien que très touristique, est plutôt sympathique.

    Les nouvelles publications dans la rubrique "Saison 2 aux Canaries (2015-2016)" :

    Vous pouvez aussi aller voir les photos de Marion.

     

  • Du monde à bord !

    Marion repartie vers les frimas bretons, nous passons une semaine tranquille à la marina de Puerto de Mogan. Nous réveillonnons en compagnie d’un couple de suisses, Richard et Sonia sur Placebo.

    Le 1er janvier nous quittons le port pour aller mouiller devant la marina de Pasito Blanco. C’est là que doivent nous rejoindre Emilie puis Robert et Marie. Emilie embarque le samedi matin, toute heureuse de cette semaine de vacances au soleil et en bateau ! Robert et Marie arrivent dimanche matin. Ils ont opté pour un hôtel à Playa Del Inglès, aussi nous prévoyons de revenir chaque soir à notre mouillage de Pasito Blanco proche de chez eux. Nous passons ensemble une semaine « touristique » avec quelques sorties en mer pour mouiller à Mogan et Anfi Del Mar.

    Nous consacrons deux jours à la découverte de l’île en voiture, d’abord pour une petit rando, puis avec un guide qui nous fait faire le grand tour de l’île (360 km !). Nous sommes surpris par les contrastes de végétation sur cette île très aride au sud, avec des canyons rocailleux, tandis que sur  le haut des montagnes, très verdoyant, les cultures de déploient au milieu de forêts de pins et de palmeraies.

    Nous avons profité d’un jour de grand calme pour faire un exercice d’homme à la mer sous l’œil de la caméra : instructif… mieux vaut ne pas tomber à l’eau !

    A lire les nouvelles publications dans « Saison 2 aux Canaries » :

  • Lanzarote : 1ère escale à Arecife

    Nous sommes arrivés à Lanzarote le 18 novembre au soir après 11 jours de mer depuis Porto. Nous avons atterris à la marina d’Arecife, la capitale de l’île. Nous avons d’abord pris quelques jours de repos dans cette marina aux abords d’Arecife où nous nous sommes promenés. La marina est très fréquentée par les bateaux en partance pour les Antilles et par des bateaux préparant le départ d’une course vers les Grenadines. Nous y avons fait des rencontres sympas. Ensuite, comme le vent a soufflé et ne nous a pas permis de poursuivre notre route, Thierry a été repris d’une fièvre de bricolage et a réaménagé la baille de mouillage. Nous avons ensuite assisté au départ de la course puis loué une voiture 2 jours pour visiter le nord de l’île. C’est sauvage avec des montagnes volcaniques noires. Une maigre végétation fait quelques traces de vert. Ici aucun arbre excepté des palmiers dans les villages. Un artiste célèbre, Cesar Manrique, a laissé son empreinte sur cette île préservée des outrages du tourisme de masse.

    Le mardi 1er décembre nous avons quitté Arecife pour Graciosa, une petite île très sauvage au nord de Lanzarote. C'est une immense réserve naturelle préservée du tourisme.

    Plus de détail sur les pages suivantes dans la rubrique « Saison 2 aux Canaries » :

  • Canaries, nous voilà enfin !

    Nous voilà enfin aux Canaries ! Quelle joie d'avoir réussi cette première étape vers de futurs horizons.

    Nous avons quitté Porto le 8 novembre par une belle journée peu venteuse. La météo prévoit une semaine calme avec des vents Nord-Nord/Est qui doivent nous porter doucement jusqu'à Lanzarote, l'île la plus à l'est des Canaries : c'est le moment idéal pour entreprendre cette longue traversée de 830 milles nautiques (1500 km) à vol d'oiseaux (mais à mon avis, les oiseaux eux aussi suivent les vents...). Pour une fois nous n'avons aucune aventure particulière à raconter : tout s'est très bien passé ! Hormis l'irridium qui a une nouvelle fois cessé de fonctionner dès le 2ème jour et la nouvelle éolienne qui a refusé de nous fournir du courant... mais ce ne sont que des petits tracas techniques qui n'ont pas entâché cette belle traversée.

    La première semaine a été calme avec même un jour de "pétole" complète. Un jour de petit vent du nord, nous avons pu tester notre spi et même prendre une douche sur le pont. Thierry a pêché un thon. La mer étant calme nous avons pu prendre nos repas sur la table du cockpit. Bref, une navigation relax !

    La fin du voyage a été un peu plus mouvementée car le vent s'est levé et une bonne houle s'est formée. Au passage d'un grain au petit matin la mer a pris une couleur rouge sombre exceptionnelle comme nous n'en avions encore jamais vu.

    La mer d'une couleur rouge sombre

    Nous sommes arrivés à Lanzarote le 18 vers 20H. L'arrivée était superbe avec le soleil couchant sur les montagnes et un ban de dauphins qui nous ont accompagnés un long moment.

    Soleil couchant sur Lanzarote

    Nous avons fait 865 milles (les voiliers ne sont pas doués pour les lignes droites) en 11 jours. 

    Nous sommes maintenant à la marina d'Arecife, capitale de Lanzarote. L'ambiance ici est très spéciale avec tous ces bateaux qui partent pour la transat. Nous avons l'impression d'être enfin dans la cour des grands... l'année prochaine ce sera notre tour de faire le grand saut vers l'ouest.

    Vous pouvez lire le récit complet de la traversée Porto - Lanzarote.

     

  • En route pour les Canaries

    Depuis lundi 2 novembre nous sommes à Porto et nous nous apprêtons à partir dimanche 8 pour les Canaries. La météo est bonne et surtout stable depuis quelques jours : nous devrions avoir un petit vent du nord qui nous poussera gentiment jusqu'à Lanzarote, première escale de notre séjour hivernal aux Canaries. Le voyage devrait nous prendre une bonne dizaine de jours : ce sera notre plus longue navigation !

    Nous avons passé près de deux semaines à La Corogne pour réparer la bôme et les circuits électriques, mais surtout pour attendre une fenêtre météo favorable pour envisager sereinement le passage du Cap Finisterre assez redouté par les navigateurs. C'était la deuxième difficulté du voyage, la suite devant a priori être plus relax. Nous avons enfin pu quitter La Corogne samedi soir et avons passé le Cap Finisterre dimanche par une très belle journée ensoleillée. Navigation tranquille avec plus de moteur que de voile !

    Nous sommes arrivés à Porto en fin d'après-midi lundi 2 novembre... sous la pluie... pluie qui ne nous a pas lâchés jusque vendredi. Notre nouvelle éolienne nous attendait sagement à la capitainerie aussi Thierry a pu finir de remettre le bateau en état pour la grande traversée vers les Canaries.

    Nous profitons d'un superbe week-end estival pour faire un peu de tourisme à Porto et faire les derniers préparatifs pour le départ.

    Plus de détails sur les nouvelles pages publiées dans "Saison 2 aux Canaries" :

    Comme nous étions restés une grande semaine à Porto l'hiver dernier, nous n'avons pas ajouté de page sur cette ville : voir la page "Porto" dans la rubrique "Saison 1 au Portugal". Par contre nous avons ajouté quelques photos à l'album.

     

  • Une traversée mouvementée

    Nous sommes arrivés mercredi matin à la marina de La Corogne en Gallice (Espagne) où nous allons faire une longue escale technique après une traversée mouvementée du Golfe de Gascogne.

    Nous avons mis seulement 3 jours pour faire cette traversée avec un bon vent d'Est qui a viré Nord et une forte houle qui a chahuté le bateau et nos estomacs. L'équipage a été perturbé par le mal de mer. Les conditions de navigation étaient assez bonnes et nous avons tracé notre route à vive allure. Tout aurait été pour le mieux dans le monde des marins si le circuit électrique de l'éolienne n'avait pas pris feu au milieu de la nuit et si nous n'avions pas plié la bôme lors d'un empannage intempestif. Mais nous voilà à bon port... avec quelques réparations à faire !

    Le récit de cette traversée mouvementée est à lire dans la rubrique "saison 2 aux Canaries", page "Golfe de Gascogne : traversée mouvementée"

  • Amarres larguées !...

    Dimanche 11 octobre 2015 : cette fois c'est le départ ! 

    Nous avons largué les amarres ce matin : cap au Sud-Ouest pour traverser le Golfe de Gascogne. Nous devrions mettre 4 jours pour passer le Cap Finistere en Espagne. Si jamais les conditions sont bonnes nous pensons continuer vers les Canaries sans escale. J'ai fait le plein des placards pour nourrir le bord durant plus d'une semaine de mer : beaucoup de gâteaux, du chocolat (impossible d'en trouver du bon en Espagne...), des crêpes, du jambon et des choses à manger sur le pouce si la mer est trop mauvaise pour que je cuisine. 

    La dernière journée d'hier était comme d'habitude très speed, avec beaucoup d'énervement pour boucler tout ce qu'il reste à faire ! Moi qui m'étais promis de ne plus jamais partir fatiguée, c'est encore raté ! Toutefois nous sommes heureux de quitter enfin le port pour aller découvrir ces Canaries qui se font désirer. Un peu d'appréhension aussi pour moi devant ces journées de mer... Thierry et Youenn, qui ont beaucoup navigué pour remonter le bateau en Bretagne ce printemps, partent beaucoup plus sereins. Thierry a confiance dans notre bateau et dans sa capacité à le mener à bon port. La météo est favorable au moins pour notre traversée du Golfe... après, on verra ! Et puis nous avons une communication satellite qui nous permet de prendre la météo en mer et même d'envoyer des mails... en espérant qu'elle ne nous lâche pas comme l'hiver dernier...

    Je vous raconterai cette traversée à notre arrivée.

     

  • C'est parti pour la saison 2 !

    Voilà, c'est reparti pour la saison 2 qui doit nous mener aux Canaries pour l'hiver 2015-2016 ! Nous espérons y arriver cette fois, après notre tentative avortée de l'hiver dernier... L'équipage est maintenant rôdé et nous allons partir un peu plus tôt dans la saison pour ne pas rester bloqués au Portugal.

    J'ai donc ajouté la rubrique "saison 2 aux Canaries (2015-2016)" dans le menu à gauche. J'y reprendrai les news au fur et à mesure. 

    Depuis début septembre nous nous activons pour préparer le bateau. Nous avons lancé plusieurs chantiers et nous remercions les amis qui nous ont aidé : Olivier, Eric, Christophe, Robert et Marie. Pour plus d'informations sur nos travaux, jetez un oeil sur la page "La préparation du bateau" (saison 2).

    Nous avons passé le mois de septembre au ponton visiteur de Bénodet. C'est plus pratique pour travailler sur le bateau... mais c'est un endroit dangereux ! A deux reprises en 4 jours, une vedette moteur puis un gros voilier sont venus à l'abordage en ratant leur manoeuvre d'appontement. Pour dégager le voilier il a fallu faire venir 2 vedettes de la SNSM en pleine nuit : animation garantie sur le ponton ! Heureusement la casse est légère. Lambareana est vraiment un bateau solide ! Lisez le récit de ces aventures sur la page "Bénodet : attention danger !".

    Nous attendons maintenant une fenêtre météo favorable pour tracer directement jusque Porto. Si tout va bien il devrait nous falloir 5 ou 6 jours pour y arriver. Après quelques jours de repos nous repartirons directement vers les Canaries : encore 6 ou 7 jours de mer avant le farniente et la découverte des différentes îles des Canaries.

  • Un retour mouvementé

    Depuis que j'ai quitté le bord à Olhao le 16 février, Thierry et Youenn ont pris la route du retour par petites étapes. Ils ont fait escale à Portimao, Peniche, Cascais, Porto, Sanxexo, La Corogne, Gijon et enfin La Rohelle où ils sont arrivés le 18 mars. Youenn a alors quitté le bord pour aller se consacrer pleinement à son travail scolaire à Rennes, activement soutenu par Marion. Le 28 mars nous avons fait tous les deux la remontée jusqu'aux Sables d'Olonne. Thierry devait ensuite aller jusqu'à La Turballe où je devais le rejoindre à Pâques pour terminer le voyage.

    Mais voilà, c'était sans compter avec les imprévus, et un cordage amarré en travers du chenal dans le port de St Gilles Croix de Vie (si, si, ça arrive ?!...) a inopinément interrompu le voyage le 31 mars ! Le cordage s'étant pris dans l'hélice, le bateau est resté immobilisé au milieu du chenal et s'est couché à marée basse. Il a fallu sortir le bateau de l'eau pour vérifier les dégâts. Heureusement la responsabilité du port est totalement engagée et les réparations ne seront pas à notre charge. Mais cela va prendre quelques temps et retarde notre retour à Quimper.

    Voir la page "Echouage dans le port de St Gilles Croix de Vie".

  • Le mât arrière s'enfonce !

    Le départ est tout proche. Par sécurité, Thierry demande à Franck (Le Bihan Voiles) de venir vérifier les haubans car l'un d'eux mollit périodiquement. Verdict : le mât arrière s'est enfoncé ! Il est posé sur une poutre qui subit des infiltrations et il semble qu'elle ne supporte plus bien son poids. Franck nous recommande René pour remédier à l'affaire. Il faut démâter et installer une poutre en bois pour consolider le support. Un gros travail de réparation que nous allons faire à Port-la-Forêt. Impensable de partir en l'état : le départ est donc retardé de quelques jours.

  • Mise en cale sèche mouvementée

    Thierry veut ajouter un passe-coque pour mettre en marche la pompe d'eau de mer de l'évier. Fort de notre bonne expérience de mise en cale sèche à Pors Meillou, nous visons les grandes marées de septembre pour renouveler l'opération. Arrivés à marée montante, nous amarrons solidement le bateau au quai, comme la fois précédente. La marée descend et le bateau se pose gentiment sur sa quille. Avant que la cale ne soit complètement à sec, nous partons pour une douche. A notre retour, la nuit tombée, nous apercevons dans les phares de la voiture, les mâts inclinés de notre bateau : il s'est couché pendant notre absence ! Que s'est-il passé ?  Thierry monte à bord pour investiguer les dégâts. Il faut attendre que la marée remonte en espérant que la bateau se redressera ! Notre crainte est que le bateau reste "scotché" dans la vase. La marée haute est à 5 heurs du matin, aussi Cath et Youenn tentent de dormir dans la voiture. 

    Thierry va mettre un peu d'ordre dans le bateau : tout est sans dessus dessous ! Les boites de vis ont valsé et des centaines de vis et boulons parsèment le sol (il faudra quelques heures de tri pour tout remettre en ordre). Les paires ont volé. Le gasoil s'est échappé du réservoir au dessus du moteur et une trentaine de litres a coulé sur le sol et dans les cales. Un taquet à l'arrière est arraché, emportant avec lui un petit morceau de pont. Il est probable qu'en lâchant cela a occasionné la chute du bateau.

    Thierry frappe une amarre autour des 2 mâts afin de pouvoir tirer le bateau avec le 4x4 s'il ne se redresse pas...

    Cela étant fait, il ne reste plus qu'à attendre... Thierry tente de se reposer un peu. A chaque réveil il aperçoit toujours le champignon lumneux du bateau au dessous de l'essuie glace... puis, enfin, la lumière passe au dessus ! C'est gagné : Lambarena se redresse seul porté par l'eau. Ouf !!!!

    Nous retrournons bien vite à notre bouée avant la prochaine marée basse !

    Reste une grande journée de rangement et de nettoyage... et une réparation à faire sur le pont. La peinture de coque est un peu abimée sur le côté, mais sans gravité.

    Quelle erreur avons nous commis ? Avoir laissé le bateau : s'il est tombé d'un coup, notre présence à bord n'aurait peut-être rien changé et nous aurions pu être blessés dans la chute. Thierry pense que son erreur est probablemen d'avoir amarré le bateau pas suffisemment incliné vers le quai.

    Encore une grosse émotion : voir son bateau couché dans la vase n'est pas un moment agréable... mais l'affaire se termine pas trop mal.

  • Un passe-coque qui lâche !

    Encore des émotions !

    Rupture du passe-coque du speedo

    Après quelques jours de grosses pluies, Cath remarque un peu d’eau sur le plancher du carré. Bizarre, toutes les fuites du plafond ont été bouchées… On essuie et une petite flaque se reforme. Thierry, entre deux mises à l’eau de kayaks, revient au bateau et découvre le pot au rose : il ouvre le coffre et constate que le passe-coque fuit. Il prend le passe-coque dans la main et… il casse comme du verre, laissant un trou de 5 cm dans la coque ! L’eau jaillit. Thierry colmate la brèche avec un chiffon en attendant de trouver une pinoche pour boucher le trou. Mais où sont donc passées les pinoches ? Elles étaient rangées dans ce placard… Après avoir retourné tout le bateau nous mettons enfin la main sur les fameuses pinoches dans un coffre du carré ! Ouf, l’eau commençait à emplir le coffre. Thierry colmate le tout avec du sicca à prise dans l’eau. Réparation provisoire, rapide et efficace. Le bateau est sauvé ! Nous en sommes quittes pour un bon coup de stress.

    Réparation à la cale de Pors Meillou
    La réparation provisoire doit ensuite faire place à une remise en état du passe coque. Comme l’affaire se passe un samedi midi, impossible d’avoir un passe-coque neuf avant le lundi. Thierry décide alors de profiter des grandes marées pour aller mettre le bateau à la cale de Pors Meillou et réparer la coque à marée basse. Puisqu’il n’y a pas de passe-coque, nous décidons de nous en passer et de re-stratifier la coque.
    A marée haute, en soirée, nous amenons donc le bateau à la cale et l’amarrons de telle sorte qu’il ne bascule pas lorsque l’eau se retirera. Nous attendons un peu anxieux le reflux : le bateau reste droit sur sa quille. Durant la nuit, nous réalisons qu’en l’état le bateau risque de monter sur le quai quand la marée va remonter : avec ce gros coefficient de 113, l’eau envahit toute la cale jusqu’en haut du parking. Vers 5 heure du matin, Thierry et Cath décident donc de tirer une amarre de l’autre côté pour empêcher le bateau d’aller sur le quai. Pas de chance, il pleut et le moteur de la petite annexe refuse de démarrer. Thierry va donc dans le noir, à la rame, frapper une amarre sur un rocher de l’autre côté de la cale. L’amarre est ensuite ramenée à bord et frappée au winch : Cath mouline et le bateau s’écarte du quai. Nous pouvons nous recoucher au chaud.
    Au matin, Thierry découpe la pinoche au ras de la coque, meule puis recouvre d’un tissu fibre de verre qu’il résine. Séchage express au pistolet thermique. Merci à ceux qui ont prêté un groupe électrogène. Lorsque la marée remonte la coque est réparée. Thierry surveille tout de même pour s’assurer qu’il n’y a pas de fuite.
    Nous restons sur la cale jusqu’au dimanche soir avant de regagner notre bouée. La manœuvre est délicate à cause du vent mais Thierry s’en tire bien : il parvient à faire demi-tour dans l’espace réduit entre la cale et le bord !

    En conclusion...
    Voilà, l’épisode se termine sans dégât. Une nouvelle expérience qui nous conforte dans notre choix d’avoir rénové un bateau : Thierry a pu ainsi réagir au quart de tour et réparer au plus vite.
    En conclusion : mettre les pinoches dans un placard accessible et avoir toujours à bord des cartouches miracle de sicca à prise dans l’eau.

    Quelques images de Lambarena à la cale de Pose Meillou

  • Fin du voyage pour Cath

    Voilà, le voyage est terminé pour moi, j'ai pris un vol retour depuis Faro le lundi 16 février au matin et retrouvé mon bureau jeudi, la mort dans l'âme. Des soucis de connexion internet et d'ordinateur nous ont empêché de publier des nouvelles depuis quelques temps.
    Nous avons quitté Punta Umbria le 5 février en direction de Cadix. Nous avons passé une petite semaine à la marina de Rota, jolie ville dans la baie de Cadix. La date de mon départ approchant il nous a fallu entamer le voyage retour vers Olhao, avec une brève étape à Ayamonte.

     Thierry et Youenn ont entrepris la remontée vers la Bretagne. Pas de traversée du Golf de Gascogne cette fois, mais un cabotage le long des côtes avec escales rapides. Ils espèrent être de retour mi avril.
     

    Accédez aux escales à Punta Umbria et à Rota ainsi qu'au retour vers Olhao (cliquez sur les liens en violet).

  • Coup de vent sur le rio Guadiana et escale technique à Punta Umbria

    News du 4 février

    Nous avons passé presque deux semaines dans le rio Guadiana qui marque la frontière entre Portugal et Espagne. L'endroit nous a un peu déçus, probablement à cause d'une vague de mauvais temps qui rend les paysages et les villes moins attrayants. Nous étions décidés à poursuivre notre voyage mais un violent coup de vent en pleine nuit nous a contraints à battre en retraite en remontant une seconde fois le fleuve. Bloqués quelques jours nous avons loué une voiture pour faire du tourisme et pousser jusque Séville qui mérite sa réputation : c'est vraiment une très belle ville et il aurait été dommage de ne pas la visiter.

    Samedi 24 janvier nous avons pu enfin poursuivre le voyage... Au moteur une fois de plus faute de vent. Nous sommes depuis lors à la marina de Punta Umbria. Nous avons retrouvé le soleil et une température plus agréable (17°). Nous pensions n'y rester qu'un jour ou deux, le temps de visiter la ville mais l'escale s'est prolongée. L'ordinateur du bord est à réparer et Thierry a entrepris de fabriquer un couvercle inox à la baille de mouillage. Tout cela prend du temps et les jours passent... au moment où nous décidons de repartir le vent se met à souffler et nous repoussons encore notre départ. En principe nous partons cette nuit, à 4 heures du matin, heure de la marée haute qui seule nous permet de quitter les lieux. Direction la baie de Cadix.

    La date du retour à Rennes pour moi approche inexorablement... Le 16 février je décolle de Faro... Et laisse Thierry et Youenn poursuivre avec le bateau.

    Vous pouvez découvrir notre escale sur le rio Guadiana : bonne lecture, nos ordinateurs nous lâchent les uns après les autres et il m'est difficile de charger les photos sur le site... Ce sera donc sans images pour le moment.

  • Farniente ( pas si tranquille...) à Olhao

    Depuis le 28 décembre nous faisons une longue esacale forcée à Olhao. Nous attendons vainement des colis postés bien avant Noël et qui doivent arriver à la marina de Portimao, enfin nous l'espérons !

    Nous sommes donc au mouillage devant Olhao, petite ville de pêcheurs animée et agréable. C'est une immense lagune avec des petites iles charmantes. Il fait très beau avec 18-20 degrés dans la journée mais des nuits fraiches. Nous avons déjà pris nos habitudes ici : piscine pour la baignade et surtout la douche, bar très sympa, marché bien achalandé avec prix tous doux pour nous. Bref, les jours s'écouleraient très tranquilles si des voleurs d'annexe ne rodaient par là ! Une première fois ils ont désamarré l'annexe au ponton, la laissant partir à la dérive. Par chance elle a cogné contre un voilier voisin qui nous l'a ramenée. Ensuite ils ont sifflé l'essence de la nourrice et volé le gerican de secours. Pour finir (du moins nous l'espérons) ils ont volé l'annexe un matin alors qu'elle était attachée au bateau avec un cable. Heureusement Thierry est parti rapidement à la recherche de l'annexe et des voleurs et, après avoir fait beaucoup de ramdam avec force menaces dans les bars du port, elle est réapparue miraculeusement au ponton des bateaux taxis ! Thierry entreprend la fabrication d'une alarme pour nous alerter en cas de vol et a investi dans de plus gros cadenas. Nous devons maintenant remonter l'annexe chaque nuit, sans omettre de sécuriser le tout avec force cables et cadenas : charmant ! Malheureusement ce genre de mésaventure se reproduira dans les pays moins securisés que la France... Voilà ce que c'est d'avoir une si belle annexe.

    Pour couronner la journée, j'ai appris que mon retour au boulot est prévu le 18 février et non le 28 comme je l'avais retenu (je prends vite mes désirs pour des réalités). Le temps m'est donc maintenant compté et plus question de rester à "glander" au fond de cette lagune. Demain nous louons une voiture pour aller récupérer les colis arrivés à Portimano, tant pis pour les absents. Il est grand temps de nous remettre en route pour aller jusque Gibraltar ! Prochaine étape Guardana à la frontière espagnole.

    Découvrez notre escale à Olhao et l'album photos (en cliquant sur ces liens violets... Pour ceux qui n'auraient pas encore remarqué).

  • Fin d’année 2014 en Algarve

    Nous sommes à Portimao sur la côte sud du Portugal depuis le 9 décembre. La marina est située dans l’embouchure du rio Arade, très grande baie protégée par une digue, aussi nous pouvons nous mettre au mouillage à l’extérieur quand il fait beau : le cadre est superbe ! Nous rentrons à la marina quand le temps se gâte et quand les batteries sont à plat. Portimao, sur la rive droite, est une énorme station balnéaire moderne. Sur la rive gauche, Ferragudo est un charmant village de pêcheurs. L’endroit est donc idéal pour cette pause prolongée.

    Nous avons fait deux petites navigations très cool à la journée pour aller découvrir les grottes de Lagos. Le temps s’écoule doucement entre bricolage (encore et toujours), intendance quotidienne mais surtout promenades en annexe (falaises ocres très découpées avec des grottes et des eaux limpides allant du bleu au vert) ou à pied pour profiter des belles journées ensoleillées (18° l’après-midi). Nous voilà enfin en vacances et comptons profiter de cette pause tranquille pour nous reposer. Quant à Youenn, il a un peu de retard à rattraper sur son planning de cours, alors il n’a droit qu’à une petite pause pour Noël (oh, le pauvre…)

    Voir la page sur Portimao et ses alentours (Ferragudo et Alvor) ainsi que celle sur les grottes de Lagos.

  • Lambarena retranché en Algrave

    Notre tentative de traversée vers les Canaries a échoué ! Nous sommes partis dimanche 7 décembre en fin de matinée au moteur faute de vent. Ensuite un petit vent s’est levé mais impossible de tenir un cap au sud avec une grosse houle qui dévie sans cesse le bateau de 50° ! Nous avons donc d’abord tiré un bord Ouest / Sud Ouest, jusqu’en milieu de nuit avec le moteur en appui.  Dans la nuit l’équipage donne des signes de défaillance : Cath et Youenn ont le mal de mer. Le plus sage est donc d’abandonner et de nous retrancher sur la côte sud – à Portimao - que nous atteignons dans la nuit.

    Ouf, le calme et le soleil pour requinquer l’équipage ! Après discussion avec nos voisins de ponton qui nous ont vanté les mérites de cette côte, nous décidons de changer notre programme : pour cette année ce sera farniente en Algarve ! La vie en mer demande souplesse et adaptation : pourquoi s’obstiner à aller aux Canaries alors que nous trouvons ici ce que nous cherchions : une belle côte à explorer et du soleil. Nous mettrons ce temps à profit pour nous améliorer en gestion des voiles… et pour suivre plus attentivement les cours de Youenn.

    Pour les marins, voir le récit de cette tentative de traversée vers les Canaries..

  • Dernières escales au Portugal

    Après une grande semaine à Porto, nous avons fait notre première navigation de nuit pour nous rendre à Nazaré. La météo étant une nouvelle fois mauvaise, nous y sommes restés le temps que ça se calme.

    Nazaré est connue pour ses vagues : deux fois par an une vague de 30 mètres - la plus grande du monde - déferle sur la plage. Qu'on se rassure, nous n'avons pas pu admirer le phénomène, mais seulement de belles grosses vagues. Heureusement le port est très calme. 

    Dimanche 30 novembre, nous testons une nouvelle fois la nav de nuit - dans des conditions difficiles - pour nous rendre à Cascais,  à proximité de Lisbonne. C'est une belle ville moderne qui a gardé du cachet.

    Découvrez les escales et à Porto et à Caiscais.

    Nous allons visiter Lisbonne le 5 et pensons quitter le Portugal pour les Canaries dimanche matin. Nous abandonnons  l'idée de faire escale à Madère. La traversée de 600 miles doit nous prendre au minimum 5 à 6 jours selon le vent. Nous allons chercher le soleil et la chaleur pour Noël !

  • Lambarena au Portugal

    C'est parti : le bateau est maintenant au Portugal, au nord de Porto où Catherine et Youenn ont embarqué le 8 novembre.

    La traversée du golfe de Gascogne

    Départ samedi 25 octobre de Port-La-Forêt. Thierry a embarqué deux équipiers confirmés, Jackson et Julien. La traversée est difficile avec un vent de sud qui souffle trop peu ou trop fort. Il faut trop souvent mettre le moteur en appui des voiles pour assurer le cap contre le vent avec une houle moyenne de 3 mètres. Le passage du cap Finisterre est délicat car les courants ramènent le bateau vers la côte. Aterrissage en Espagne, le 1er novembre, à Sanxeixo aux environs de Vigo, pour quelques jours de repos. Julien débarque. Encore quelques jours de navigation avec Jackson pour rejoindre Porto, mais les conditions météo les obligent à s'arrêter plus au nord à Povoa de Varzim.

    Voir la descripton de la traversée du Golfe de Gascogne et l'escale à Sanxeixo.

    Cath aux US

    Pendant ce temps là, Cath visitait le grand ouest américain : voir son blog.

    Bloqués à Povoa de Varzim

    Cath et Youenn ont rejoint le bord comme prévu le 8 novembre. Le port est fermé à cause des conditions météo : vent et grosse houle rendant l'accès dangereux. La marina est mal abritée et le bateau roule abominablement. Thierry l'a amarré de tous côtés avec une toile d'araignée mais rien n'y fait. Au fil des nuits et des coups de vent nous avons cassé un chômard, deux amarres, deux parebatages... Ca s'arrête quand ? Une semaine que nous attendons et pas d'amélioration en vue. Nous avons arpenté toutes les rues de la ville... ne reste plus qu'à lire bien au chaud dans le carré. Thierry a bien encore et toujours des travaux d'amélioration et de réparation à faire mais il a besoin de repos, d'autant que les nuits sont agitées.

    Voir la description détallée de l'escale à Povoa de Varzim.

    Cath s'essaye toujours à la vidéo... Pas encore très douée... 

  • Enfin le départ !

    Le départ tant espéré approche enfin ! Si tout va bien, Lambarena quittera Port-la-Forêt avant la fin octobre pour le Cap Finistere.

    Nous nous activons très fort pour finaliser le bateau : un grand rangement est en cours  pour réduire enfin la place attribuée aux outils et laisser un peu d'espace pour la vie à bord. Il va nous rester encore quelques travaux à faire... quand nous serons tranquilles au soleil ou l'été prochain. La vie en bateau est de fait un perpétuel chantier.

    Nous avons décidé pour cet hiver de descendre la côte du Portugal puis d'aller trouver le soleil aux Canaries. Nous passerons peut-être par Madère... ou pas. L'idée est de remonter avec le bateau au printemps pour passer un nouvel été amarrés à notre bouée sur l'Odet, endroit stratégique pour faire tourner le club de kayaks.

    Pendant que Catherine va aller découvrir l'ouest américain et Youenn passer les vacances chez sa copine, Thierry va traverser le Golfe de Gascogne. Nous avons l'aide de deux équipiers, marins confirmés, pour aborder cette traversée sereinement. Catherine et Youenn prennent l'avion le 8 novembre pour Porto : espérons que le bateau et son équipage seront là. Départ dès qu'une fenêtre météo permet une traversée de quelques jours sans risque de gros temps. L'aterrissage se fera sur la côte espagnole, nord ou ouest, selon les conditions météo.

  • Amarrés dans l'Odet pour l'été

    A notre retour de notre virée en Bretagne nous nous sommes amarrés sur notre bouée sur l'Odet, à proximité de la cale de Pors Meillou. Nous allons vivre sur le bateau tout l'été : Thierry sera à pied d'oeuvre pour gérer le club de kayaks (voir notre site www.les3grenouilles.fr). Nous pourrons finaliser les travaux avant le départ espéré à l'automne. Nous avions dit l'an dernier que nous partirions en novembre.... nous n'avions pas précisé l'année !...

    Nous avons mis en ligne des photos du bateau sur la page "Notre bateau / visite guidée" .

    Une fois partis nous mettrons en route les newsletters via ce site : si vous êtes intéressés par ces nouvelles, pensez à vous abonner : entrez votre adresse mail dans la rubrique "newsletter" sur le menu de droite.

  • Essais du bateau sur les côtes bretonnes

    Retrouvez les photos de ces journées en cliquant ICI.

    C'est décidé (par Thierry) : nous partons jeudi. Encore pas mal de travail à faire pour préparer le bateau... mais nous sommes prêts à temps ! Alex nous rejoint mercredi soir : nous comptons sur lui pour nous aider dans les manoeuvres et nous apporter sa connaissance de la côte.

    Port-la-Forêt vers Lorient

    Nous partons dans la matinée. Vent léger secteur Ouest et nuages. Tout le monde enfile les gilets pour plus de sécurité (une bonne habiude à prendre).

    La barre réparée répond mieux mais elle reste très (trop) démultipliée et il faut faire un tour à vide avant que le bateau réagisse: il faudra s'habituer si on ne trouve pas le moyen cet été d'arranger cela.

    Nous hissons toutes les voiles et, au grand largue, avec seulement 7 à 8 noeuds de vent, le bateau trace tout de même à 3,8 noeuds : pas si mal pour son poids. 

    Thierry voulait faire halte à Lomener pour montrer le bateau à sa vieille tante, mais la baie est envahie de petits bateaux et nous renonçons. Nous décidons d'aller au port de Kernével à l'entrée de la rade de Lorient. L'arrivée de port se passe plutôt bien : ouf !

    Petit tour vers Groix

    Le lendemain, nous partons faire des ronds dans l'eau. Le départ du ponton est un peu "chaud" mais nous voilà partis tester le bateau au près. Nous sommes plutôt satisfaits de sa tenue : stable et facile à mener.

    Le soir Alex débarque : l'ambiance à bord avec lui est exécrable et nous préférons en rester là. Nous nous débrouillerons sans lui. 

    Nous restons deux jours au port pour nous reposer et ensuite nous partirons pour Belle-Ile.

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  • Répétition générale au port

    Depuis notre première sortie dimanche 18 mai, nous sommes bloqués au port en attendant de régler notre problème de barre. Nous avons "enménagé" tous les trois dans le bateau et nous testons ce nouveau mode de vie au port. Nous avons encore aussi pas mal de choses à finaliser et les journées passent vite. Petit à petit nous apportons l´équipement du bord.

    Cath installe la cuisine

    La cuisine est la priorité et elle est aménagée rapidement : cath parvient à faire tenir dans les placards tout le matériel indispensable. Le frigo fonctionne bien, la gazinière aussi. Notre microondes 12 V ne fonctionne pas et nous testons un micro ondes en 220 V mais nous n'avons pas assez de puissance : nous abandonnons ! par contre la cafetière électrique et le grille pain font leur office pour le petit déj.  Thierry modifie son évacuation d'évier et nous pouvons enfin faire la vaisselle à bord.

    La cuisine terminée

     

    Thierry paufine son installation électrique

    Tout est branché : les 4 panneaux solaires et l'éolienne. Thierry surveille la consommation et ça tient la route. Plus que les rubans de LED à installer dans les cabines et les toilettes et  ce sera terminé. Nous prévoyons d'ajouter un coin recharge des appareils (téléphones, tablettes, appareils photos...) sous le panneau de télécom et ce sera complet et opérationnel.

    Reste les finitions... Nous ferons cela quand nous aurons le temps...

     

     

     

  • Première sortie en mer

    Enfin assuré !!!!

    Nous avons enfin trouvé une assurance tous risques pour le bateau ! Nous signons le contrat le vendredi 16 mai chez le courtier OLAN à Concarneau. Le bateau est assuré par TRANSMER. Un grand merci à eux qui ont su tenir compte de nos remarques sur l'expertise de m... faite par Christophe MARTENS à Pont L'Abbé. Avec ses 38 recommandations sans grand intérêt, voire erronées (avoir un détecteur de radar au lieu d'un réflecteur, avoir une BLU, mettre en place le matériel réglementaire...) les assureurs n'acceptent pas le bateau. Pour plus de renseignements sur cet expertise, consultez la page "A éviter".

    Un super cadeau d'anniversaire qui demande de gros préparatifs

    Le bateau enfin assuré, Thierry décide que la première sortie sera dimanche 18 mai, anniversaire de Cath. Il met les bouchées triples pour ranger le bateau, terminer les quelques points indispensables et apporter l'armement réglementaire. La météo est excellente pour un sortie d'essai : grand soleil et toute petite brise.

    Nos premiers milles en mer

    Nous larguons les amarres un peu après 10h. La manoeuvre de sortie de port est délicate car le bateau répond très mal lorsqu'on tourne la barre. Le premier mille est fait en zigzag... Nous commençons par amadouer le traceur en comparant avec la carte papier et finissons par trouver l'affichage du point GPS.

    Ca commence bien...

    En actionnant par erreur le bouton 16 de la VHF avant de l'éteindre, nous déclenchons involontairement les secours du CROSS ! Heureusement, la capitainerie de Port-la-Forêt avait notre numéro de téléphone portable et nous avons pu interrompre le process en nous excusant platement. Par contre, nous ne comprenons toujours pas comment cet appel de détresse a pu partir sans actionner le bouton "DISTRESS" protégé ?!... Pour plus d'infos, lisez la page Appel de détresse envoyé par erreur.

    On met les voiles !

    Thierry a offert un appareil photo étanche à Cath. Nous étrennons donc les voiles et l'appareil photos. Pas de risques en hissant les voiles car le vent stagne à 7 ou 8 noeuds. Nous déroulons d'abord le génois puis hissons la GV. La voile d'artimon n'est pas encore prête à être hissée. Sans aucun réglage, Lambarena avance tout doux à presque 2 noeuds. vers midi le vent tombe et nous poursuivons au moteur. Nous rentrons de bonne heure au port pour évite l'affluence. La manoeuvre de port est une nouvelle fois difficile : nous devons faire vérifier la barre qui visiblement ne fonctionne pas correctement.

  • Bloqués au port par les tracasseries administratives

    Recherche assurance désespérément, le retour !

    Avant de prendre la mer nous voulons assurer le bateau qui représente pour nous un investissement important. Lambarena étant une construction amateur, les assurances exigent une expertise maritime pour se prononcer.

    Malheureusement pour nous, l'expert (mal) choisi a pris son temps pour rédiger une expertise que nous considérons "à charge" . Bien que nous ayons remis à neuf une grande partie du bateau, l'expert note chaque point "correct" mais pas "état neuf". 

    Munis de ce rapport nous démarchons donc les assureurs. Beaucoup de temps passé pour nous voir jusqu'ici toujours refuser une assurance "tous risques". 

    Mais est-ce vraiment une construction amateur ?

    Pour nous il y avait 2 catégoties de bateaux : les bateaux de série et les autres. De fait il y en 3. Les bateaux construits par un chantier avec un architecte ne sont pas des constructions amateur.

    Lambarena a été construit en 1988 par ĺ´Ecole de Pêche de Cherbourg sur les plans d'un architecte naval Jean-Paul Peignet. 

    Nous avons donc entrepris de faire modifier notre acte de francisation qui comporte par ailleurs d'autres erreurs sur la date de construction et la longueur. 

    Ces démarches auprès des Affaires Maritimes et des douanes de Lorient nous prennent du temps. Espérons qu'elles aboutissent car cela nous aiderait à trouver un assureur.

    Enattendant, on finalise le bateau

    Mais le moral est en berne et le coeur n'y est plus ! Nous sommes fatigués par ces longs mois de chantier et plus encore par ces tracasseries. La chance n'est décidément pas avec nous depuis la mise à l'eau. Nous avons tellement hâte d´aller enfin naviguer !

    Nous craignons de devoir faire une autre expertise pour trouver enfin une assurance.

  • USHIP Quimper refuse d'assumer ses responsabilités suite à l'erreur de montage de l'inverseur

    UNSHIP Quimper refuse d'assumer la responsabilité de l'erreur de montage de l'inverseur fate par son mécanicien. Pourtant les entreprises sont assurées pour couvrir ce genre de risque et ça ne leur coûte rien de faire fonctionner mleur assurance !

    Depuis l'accident c'est silence radio... pas de réponse à notre mise en demeure. 

    Nous en causons beaucoup autour de nous sur les pontons. Les langues se délient sur des litiges avec eux... 

    Nous avons envoyé un courrier à la direction d'Uship. Quelques semaines plus tard nous recevons un courrier d'une assurance qui nous avise qu'Uship a déclaré le sinistre et nous demande de mettre en contact notre assurance... Notre avocat fait une réponse pour demander que l'accident soit pris en compte. En octobre, aucune réponse de l'assurance....

  • ça y est : nous avons un voilier !

    Mâtage du bateau et installation des voiles

    Jeudi 17, Les spécialistes du grément de Le Bihan Voiles, viennent installer les deux mâts du bateau. Les mâts sont déposés sur le bateau par la grue du port. Il nous faut donc aller au quai de grutage : un bon coup de stress pour cette deuxième manoeuvre deport. 

    Le lendemain, le voilier vient à bord pour nous installer le génois et la GV neuves. 

    Nous voilà donc enfin avec un voilier : cette étape nous met du baume au coeur (sans jeu de mot) ! 

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  • Recherche assurance désespérément... Lambarena au royaume d'Ubu

    Comment assurer une construction amateur ? Impossible sans se mettre dans l'illégalité et prendre des risques !

    Cela fait plusieurs semaines que nous cherchons un assureur pour le bateau, mais c'est la quadrature du cercle :

    • Les assureurs ne nous assurent que sur présentation d'une expertise maritime. Pas moyen d'obtenir une responsabilité civile provisoire le temps de l'expertise.
    • Les experts exigent de voir le bateau au sec puis sur l'eau.

    En d'autres termes, pour assurer le bateau nous sommes contraints de le mettre à l'eau sans assurance !  Nous sommes donc dans l'illégalité puisqu'une responsabilité civile est obligatoire. CQFD. 

    Et, comme toujours, personne n'est responsable de cet état de fait, ni les assureurs ni les experts.

    Nous nous sommes donc résolus à mettre Lambarena à l'eau sans assurance... En croisant les doigts pour qu'il n'arrive rien.

    Pas de chance : nous avons eu un accident !

    Prudents, lors de la mise à l'eau, nous avons sollicité l'aide du bateau du port pour nous amener au ponton. Le mécanicien - un professionnel - qui avait installé l'inverseur, vérifié le moteur et fait les essais était à bord. 

    Le mercredi il nous fallait retourner le bateau pour le mettre cul au ponton. Thierry a préparé la manoeuvre et l'a tentée avant l'ouverture du port, par vent et courant nuls. Il manoeuvrait avec tant de précautions qu'un gendarme amarré à côté souriait de le voir si prudent... A un moment, pour stopper l'avancement du bateau, Thierry a passé la marche arrière. Le bateau a continué à avancer.... droit dans le bateau d'à côté ! Surpris, Thierry a mis la barre toute pour tenter de l'éviter mais Lambarena a heurté le bateau. Le capitaine du port arrivé à la rescousse a tenté de le déhaler et lui a crié de mettre en marche arrière. Voyant alors que c'était déjà le cas, il comprit que la marche avant était restée accidentellement en prise et il a crié de couper le moteur. Le bateau s'est enfin immobilisé. 

    La delphinère de Lambarena s'est incrustée sous le balcon du bateau : il est tout tordu.

    Pourquoi l'inverseur  est-il resté bloqué ? Une erreur de montage par Uship Quimper.

    Thierry est allé voir la cause du sinistre : il manque une clavette pour maintenir l'inverseur ! Sur les conseils du capitaine du port, Thierry fait constater les choses par un huissier sans toucher à rien.

    Une fois l'huissier passé, il y regarde de plus près et constate que, compte tenu du montage fait, il était impossible de placer une clavette pour fixer l'inverseur ! Il s'agit donc bien d'une grossière erreur de montage faite par le professionnel.

    Faire fonctionner l'assurance du professionnel responsable Uship Quimper ?

    Le montage de l'inverseur ayant été fait par le mécano d'Uship à Quimper, nous pensons naivement que Jean, avec qui nous avons bien sympathisé durant nos travaux, acceptera de faire fonctionner son assurance pour assumer la faute de son employé.... Eh oui, naivement.... Pour le moment c'est silence radio de ce côté là.... BRAVO !!!! 

    La situation ubuesque des assurances et la petite erreur du mécano nous coûtent tout de même la bagatelle de ..... 6000 euros !... Et bien des emmerdes en perspective.

    Ouf, nous avons trouvé une assurance ! La MACIF : merci à eux.

    Durant une grande semaine nous cherchons vainement une assurance responsabilité civile. L'expert est passé le 14 mais il va lui falloir une bonne semaine pour rendre son rapport.... En attendant nous sommes toujours dans l'illégalité et la crainte qu'il n'arrive quelque chose. Gros stress.

    Après de multiples démarches auprès de tas d'assureurs, le miracle arrive : la MACIF accepte de nous assurer en responsabilité civile sans expertise ! Cath avait appelé le centre téléphonique qui lui avait fait la même réponse que tous : il fallait une expertise. Munis d'une attestation provisoire fournie le 16 au soir par l'expert stipulant que le bateau pouvait circuler dans le port, nous nous présentons au bureau MACIF de Quimper. Et, oh surprise, ils acceptent de nous assurer... sans expertise !!!! Nous repartons soulagés... mais encore plus dépités car nous aurions pu nous assurer avant de mettre le bateau à l'eau : mais comment penser passer au bureau quand le service téléphonique nous donne une version erronée ?

  • Champagne ! La table du carré est en place

    Patrice vient pour l'installation finale de la table du carré.

    Nous en profitons pour installer les coussins... et arrosons cette étape au champagne !

    table du carré installée 

  • L'album photo de la fête de septembre est en ligne

    Marion a mis tout son talent de graphiste pour nous concocter un superbe album photos en souvenir de notre fête de fin septembre qui a réuni famille et amis autour d'un cochon grillé.

    Optimistes, nous fêtions notre départ imminent à l'automne 2013... mais il est reporté aux beaux jours du printemps 2014.

     Suivez ce lien pour visualiser l'album photos ou télécharger le PDF : 

     https://skydrive.live.com/redir?resid=7EBAD4F1F6B4523!18378&authkey=!ALj4bBEkuInr6BQ&ithint=folder%2c

  • 15 janvier 2014 : premier essai de démarrage du moteur

    15 janvier 2014 : Thierry fait un premier essai de démarrage du moteur... et il tourne ! C'est un grand pas en avant dans notre chantier  qui nous redonne le sourrire. D'ailleurs nous allons arroser ça au restau... 

    Merci à Marc pour son aide précieuse pour l'installation du moteur, son alignement et la fabrication de l'échappement (tout inox svp).

    Merci à Henri pour être venu aider Thierry pour cette opération délicate.

    Ecoutez le doux bruit de notre moteur Perkins... rassurez-vous, en navigation on ferme les capots et la cale moteur est bien isolée : on l'entendra à peine !