problème technique

  • Un passe-coque qui lâche !

    Encore des émotions !

    Rupture du passe-coque du speedo

    Après quelques jours de grosses pluies, Cath remarque un peu d’eau sur le plancher du carré. Bizarre, toutes les fuites du plafond ont été bouchées… On essuie et une petite flaque se reforme. Thierry, entre deux mises à l’eau de kayaks, revient au bateau et découvre le pot au rose : il ouvre le coffre et constate que le passe-coque fuit. Il prend le passe-coque dans la main et… il casse comme du verre, laissant un trou de 5 cm dans la coque ! L’eau jaillit. Thierry colmate la brèche avec un chiffon en attendant de trouver une pinoche pour boucher le trou. Mais où sont donc passées les pinoches ? Elles étaient rangées dans ce placard… Après avoir retourné tout le bateau nous mettons enfin la main sur les fameuses pinoches dans un coffre du carré ! Ouf, l’eau commençait à emplir le coffre. Thierry colmate le tout avec du sicca à prise dans l’eau. Réparation provisoire, rapide et efficace. Le bateau est sauvé ! Nous en sommes quittes pour un bon coup de stress.

    Réparation à la cale de Pors Meillou
    La réparation provisoire doit ensuite faire place à une remise en état du passe coque. Comme l’affaire se passe un samedi midi, impossible d’avoir un passe-coque neuf avant le lundi. Thierry décide alors de profiter des grandes marées pour aller mettre le bateau à la cale de Pors Meillou et réparer la coque à marée basse. Puisqu’il n’y a pas de passe-coque, nous décidons de nous en passer et de re-stratifier la coque.
    A marée haute, en soirée, nous amenons donc le bateau à la cale et l’amarrons de telle sorte qu’il ne bascule pas lorsque l’eau se retirera. Nous attendons un peu anxieux le reflux : le bateau reste droit sur sa quille. Durant la nuit, nous réalisons qu’en l’état le bateau risque de monter sur le quai quand la marée va remonter : avec ce gros coefficient de 113, l’eau envahit toute la cale jusqu’en haut du parking. Vers 5 heure du matin, Thierry et Cath décident donc de tirer une amarre de l’autre côté pour empêcher le bateau d’aller sur le quai. Pas de chance, il pleut et le moteur de la petite annexe refuse de démarrer. Thierry va donc dans le noir, à la rame, frapper une amarre sur un rocher de l’autre côté de la cale. L’amarre est ensuite ramenée à bord et frappée au winch : Cath mouline et le bateau s’écarte du quai. Nous pouvons nous recoucher au chaud.
    Au matin, Thierry découpe la pinoche au ras de la coque, meule puis recouvre d’un tissu fibre de verre qu’il résine. Séchage express au pistolet thermique. Merci à ceux qui ont prêté un groupe électrogène. Lorsque la marée remonte la coque est réparée. Thierry surveille tout de même pour s’assurer qu’il n’y a pas de fuite.
    Nous restons sur la cale jusqu’au dimanche soir avant de regagner notre bouée. La manœuvre est délicate à cause du vent mais Thierry s’en tire bien : il parvient à faire demi-tour dans l’espace réduit entre la cale et le bord !

    En conclusion...
    Voilà, l’épisode se termine sans dégât. Une nouvelle expérience qui nous conforte dans notre choix d’avoir rénové un bateau : Thierry a pu ainsi réagir au quart de tour et réparer au plus vite.
    En conclusion : mettre les pinoches dans un placard accessible et avoir toujours à bord des cartouches miracle de sicca à prise dans l’eau.

    Quelques images de Lambarena à la cale de Pose Meillou