Difficile retour à Gran Tarajal
Réveillon à Puerto Miguel
Une fois les enfants partis (voir le récit précédent) il ne nous reste qu’à attendre de meilleures conditions pour revenir à Fuerteventura que nous devons atteindre le 5 janvier. Hélas le vent d’Est ne faiblit pas pendant 3 jours et nous restons bloqués dans cet endroit totalement sinistre ! Imaginez une suite d’hôtels sans âme avec quelques restaurants ici et là et de rares touristes en balade le long de la côte. Pour notre réveillon de la St Sylvestre nous optons pour un restaurant asiatique très cher et vraiment pas bon ! Bref, nous sommes pressés de quitter cet endroit peu attrayant.
Une percée jusque Las Palmas
Le vent se calme enfin et nous pouvons traverser vers Gran Canaria : une belle navigation avec 15 nœuds de vent, au près toutes voiles dehors. A l’approche de Gran Canaria le vent tombe et c’est reparti pour du moteur. Nous espérons aller sur la côte Ouest dans le joli petit port d’Agaete mais il est plein. Nous poursuivons, toujours au moteur, vers Las Palmas. A quatre heures du matin nous mouillons au nord de l’immense port de Las Palmas. Deux heures de sommeil paisible plus tard, le vent se lève et la houle nous remue. Au petit jour nous levons l’ancre pour aller dans le port. Le vent de face forcit à 25-30 nœuds et les vagues ralentissent le bateau : nous mettons trois bonnes heures pour parcourir les 10 milles le long de la digue. Nous jetons l’ancre au mouillage à l’intérieur de l’enceinte du port, la marina étant complète. L’attente commence alors pour poursuivre le voyage. Le vent reste fort et d’Est durant deux jours. Le 3 au soir le vent tombe sous les 10 nœuds et nous tentons une sortie : peine perdue, dehors le vent souffle d’Est à 30 noeuds et la mer est mauvaise. Il nous est impossible de tenir un cap qui nous ramène à Fuerteventura, aussi nous rebroussons vite chemin.
Retour à Gran Tarajal
Le lendemain matin c’est enfin plus calme et nous parvenons à quitter le port. Nous prenons d’abord cap au Sud le long de la côte (au moteur) pour pouvoir ensuite tirer un bord au près grâce à un vent Sud-Est. Malheureusement, après deux heures de navigation à la voile, le vent vire à nouveau Est et nous oblige à poursuivre au moteur. Le passage du cap Sud de Fuerteventura est une fois encore fastidieux mais nous atteignons enfin Gran Tarajal le 5 au matin (après 24 heures de nav dont 22 au moteur), juste à temps pour notre rendez-vous.
Notre cricuit
Fil conducteur
Récit précédent et récit suivant de la saison 3.
Ci-contre, la liste des pages de la saison 3.
Date de dernière mise à jour : 18/02/2017
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