Bonaire, dur retour à la civilisation
31 mai, navigation Les Aves - Bonaire
Nous quittons notre îlot perdu des Aves Sotaviento de bonne heure pour arriver à Bonaire avant la nuit. Nous avons une dizaine d'heures de navigation devant nous. Dès le départ nous essuyons une averse, l'occasion pour Thierry de prendre une bonne douche d'eau douce. Le vent fait défaut et nous partons au moteur, pensant que le vent va se lever comme chaque jour... mais non ! C'est le premier jour sans vent depuis notre départ. C'est donc parti pour des heures de moteur... L'avantage est que la mer est calme, hormis des trains reguliers de vagues de plus d'un mètre. Vers midi le vent fait une timide apparition et nous pouvons éteindre le moteur une petite heure, le temps de déjeuner au calme. Nous remontons la côte sous le vent de Bonaire jusqu'à la capitale de l'île. Sur notre traceur il est indiqué que les bouées sont obligatoires sauf devant la ville où le mouillage est autorisé. Arrivés là nous sommes abordés par un gars qui nous indique que le mouillage est interdit, qu'il n'y a aucune bouée de libre et que notre seule solution est d'aller à la marina ! Pas d'autre choix. Nous accostons au ponton essence et faisons les papiers le temps qu'ils nous désignent une place. C'est 40 dollars US la nuit... à ce prix là nous ne resterons que deux nuits. Après ces semaines de liberté dans des grands espaces sauvages, nous retrouver coincés dans une petite marina entourée de barbelés est un très dur retour dans le monde dit "civilisé" ! Nous n'avons pas mis les pieds dans une marina depuis les Canaries. Je fantasme toujours sur une bonne douche, mais une fois coincée dans la cabine de douche je regrette mes toilettes dans la mer à l'arrière du bateau. Le seul avantage est l'eau douce illimitée et j'en profite : prélavage et lavage.
Dès que nous sommes installés nous appelons les enfants, contents de pouvoir enfin communiquer avec eux.
1er juin, visite express de Bonaire
Bonaire est une île hollandaise très touristique.
Nous allons à pied au centre de la ville de Kralendijk. La rue principale est une suite de maisons aux couleurs vives tandis que le front de mer aligne des hôtels et des immeubles sans âme. Toutes ces voitures et ces touristes nous fatiguent. Un gros bateau de croisière a débarqué son troupeau d'américains. La ville est l'archétype de la station balnéaire occidentale et c'est tout ce dont nous avons horreur... Nous prenons une glace, produit non distribué sur notre bateau sans congélateur, mais leur goût est inhabituel. Nous voulons manger une pizza mais ici, curieusement, ça ne court pas les rues. Nous degotons un camion pizza mais la pâte n'est pas cuite... bref, rien ne trouve grâce à nos yeux et nous rentrons bien vite au bateau ! Je parviens tout de même à faire quelques photos qui pourraient faire envie. Vivement le départ demain... une île à éviter.
Malgré tout il est possible de prendre quelques photos attrayantes de ces lieux...
C'est où ?
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Date de dernière mise à jour : 11/06/2022
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