Mouillages à Tenerife

Fin de semaine avec Patrice

Nous quittons Santa Cruz le jeudi matin 2 mars pour redescendre à la marina San Miguel à proximité de l’aéroport sud. Nous prévoyons de faire deux mouillages successifs sur la côte Est pour que Patrice profite enfin des joies du mouillage sous le soleil. Mais une fois encore la météo ne lui est pas favorable : à peine sortis de la marina le vent souffle à 25 nœuds et une bonne houle de 2 à 3 mètres venant du Nord-Est nous interdit un mouillage sur la côte Est non protégée. Nous décidons donc de poursuivre jusqu’à la Montagne Roja qui présente un abri plus favorable. La navigation est un peu difficile pour Patrice qui est novice et il ne tarde pas à renvoyer son déjeuner par-dessus bord. Le mouillage est assez abrité et la nuit plutôt calme. Malheureusement le lendemain le vent tourne au Nord et s’établit à 30 nœuds. Rester là au mouillage ne présente guère d’intérêt car nous ne pourrons pas nous baigner, ni bronzer au soleil sur le pont. Nous préférons alors aller directement à la marina de San Miguel. L’endroit n’a pas beaucoup d’intérêt et nous nous contentons d’une petite promenade sur le chemin qui sépare le golf de la côte. Patrice nous quitte le lendemain après-midi pour retrouver la grisaille bretonne. Décidément, il n’aura pas encore la chance de profiter des joies du mouillage (voir son premier mouillage l’an dernier).

Nous retrouvons le catamaran Sirtaki, avec Pascal et Zara, que nous avions déjà croisés à plusieurs reprises. Nous échangeons sur nos vies de nomades des mers autour d’un verre à notre bord.

Montagne rouge

Remontée vers Los Gigantes

Le lundi suivant (6 mars), nous quittons la marina San Miguel pour nous rendre à la Gomera. Forts de l’expérience de l’an passé et des conseils avisés de Chicon (bateau belge rencontré à la Gomera l’an dernier), nous commençons par remonter la côte de Tenerife pour aller jusqu’à Los Gigantes afin de prendre le canal de vent au largue. 

Nous quittons San Miguel avec 20-25 nœuds de vent Nord-Est et une bonne houle de deux mètres. Thierry galère un bon moment pour trouver un bon cap et équilibrer le bateau au grand largue. La navigation est un peu sportive jusqu’au phare de la pointe sud de Tenerife. Là, après avoir essuyé une rafale à 35 nœuds, le vent tourne brusquement de 180° de sorte que nous devons finir au moteur. Une fois passé la pointe, la mer devient miraculeusement calme et nous rejoignons le mouillage à Las Gaviotas au nord de Los Cristianos. C’est notre quatrième passage à cet endroit et c’est sans surprise : calme, sauvage et agréable. Nous pouvons enfin nous baigner même si les fonds ici sont un peu décevants. La girouette marque zéro nœuds !

Le lendemain, c’est toujours « pétole » complète, aussi nous décidons de tracer directement vers la Gomera.

C'est où ?

Fil conducteur

Voir le récit précédent et le récit suivant de la saison 3.

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Date de dernière mise à jour : 22/03/2017