6.6. Escale technique prolongée à Deshaies

Départ pour Antigua retardé

Alors que nous apprêtons enfin à reprendre la mer vers le nord, Marion annonce sa venue début décembre car elle a grand besoin de se refaire une santé et une pause sur le bateau lui fera le plus grand bien. Le vent faisant défaut nous décidons de rester à Deshaies et de profiter de ces deux semaines d’attente pour faire les travaux nécessaires de la saison. Nous irons à Antigua avec Marion un peu plus tard ; il faut savoir s’adapter lorsqu’on vit en bateau !

Réparation des chandeliers

Le plus urgent est de réparer les chandeliers qui prennent du jeu et laissent l’eau s’infiltrer. Ça pourrit le bois du pont et provoque des entrées d’eau dans le bateau : il est très important d’y remédier avant le prochain hivernage. Le plus atteint est celui de tribord qui inonde mon placard à couverts et fait rouiller les ustensiles ; même l’inox n’y résiste pas. Thierry découpe donc le pont autour du chandelier et creuse le bois pourri : ça fait un gros trou qu’il faut ensuite reboucher avec du tissu et de la résine. Le travail se fait par couches successives et le chantier s’étale sur plusieurs jours.

Des problèmes de batteries : on ajoute un panneau solaire

Depuis quelques temps nos batteries sont faiblardes et nous ne parvenons plus à les recharger correctement. Nous devons même couper le frigo chaque nuit. Nous emportons donc nos batteries à recharger chez un professionnel ad hoc dans l’immense zone industrielle de Jarry près de Pointe-à-Pitre. Verdict : deux sur quatre sont hors d’usage ! Pas d’autre solution que de changer tout le parc. Nous décidons alors d’ajouter une cinquième batterie de service et d’installer un panneau solaire supplémentaire de 300W (nous passons de 400W à 700W). Notre installation est trop juste et nous déchargeons trop fréquemment les batteries en-deçà du seuil fatidique. C’est un gros budget mais nous espérons être plus tranquilles à l’avenir.

On améliore la cabine avant

Après avoir agrandi l’ouverture de la cabine avant et enlevé la porte des toilettes, Thierry fabrique un strapontin pour rallonger la couchette. Deux portes permettent de fermer le coffre à l’avant (super, on ne verra plus le « bordel » !). Une fois ouvertes elles supportent une planche qui accueille un coussin en mousse.

La porte des toilettes est remplacée par un rideau bleu et Thierry installe un joli rideau à l’entrée qui ne sera fermé que lorsque la cabine est occupée.

Deshaies : un agréable bourg encore authentique

Nous apprécions le bourg de Deshaies qui garde un côté très authentique avec ses maisons typiques et ses restaurants au bord de l’eau très bariolés. Des superettes permettent un approvisionnement correct. Les pêcheurs vendent leur poisson directement sur le port. Un petit magasin de bricolage assure les achats de dépannage. Il est possible de louer une voiture chez Hertz à 7 km : tarif très abordable en hors saison (après c’est plus cher) mais aussi auprès de particuliers. 

Des bouées gratuites (pour le moment, ça changera bientôt) permettent de s’amarrer en sécurité. Par contre lorsque la houle vient de Nord-Est, le mouillage est très rouleur. Amarrés initialement au sud nous avons migré côté nord après une nuit infernale à danser sur les vagues. Nous évitons le ponton pour les annexes trop secoué par la houle et lui préférons un amarrage dans la rivière qui jouxte le port de pêche. C’est calme et sécurisé. Thierry a vite fait de sympathiser avec tous les habitués du port !

Passagers clandestins

Depuis Carriacou nous avons deux passagers clandestins : des geckos ont élu domicile sur le bateau et les pauvres se sont trouvés embarqués d’office. Visiblement ils trouvent de quoi se nourrir car on les voit souvent le soir venir faire un petit tour près du spot du cockpit.

 

Notre gecko

C'est où ?

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Date de dernière mise à jour : 11/01/2020