La préparation du bateau

Des travaux, toujours des travaux...

Nous fermons le club de kayaks début septembre et nous attaquons au nième chantier pour préparer Lambarena à sa deuxième saison. Thierry a une nouvelle fois pas mal de travail...

  • Déplacer la batterie du guindeau, de la baille de mouillage où elle prenait l'eau, vers un coffre de la cabine avant où elle sera bien au sec.
  • Poser le balcon de pied de mât avant, fabriqué l'an dernier mais jamais installé. Cela va sécuriser les manoeuvres de voile et permettre d'y attacher les parebattages qui aujoud'hui traînent sur le pont.
  • Fixer un garde corps inox tout autour du bateau pour sécuriser les déplacements sur le pont. Nous laissons le filin actuel sur lequel est attaché le filet. Il reste un espace pour nouer les parebattages sans rien abîmer. Nous avons eu la chance de rencontrer Christophe, sympathique marin amarré à la cale de Pors Meillou, et champion de France de soudage. Il nous a fait ce travail en échange de quelques services. 
  • Je rêvais d'un cockpit tout beau tout blanc, bien lisse pour être facile à nettoyer. J'ai rencontré au bureau un ex spécialiste de strats qui se morfondait devant son ordinateur. Heureux de reprendre du service, Olivier s'est proposé pour nous refaire le cockpit en gelcot. Malheureusement, les équipets étaient pourries et plus étanches : l'eau s'infiltrait dans le bateau... juste sur l'électronique du bord, ou dans les placards de la cuisine. Il a afllu d'abord tout "dégommer" et refaire de la strate pour étanchéïfier le tout. Nous avons opté pour des hublots pour fermer les équipets. C'était un gros boulot qui a occupé Olivier plusieurs week-ends de suite... et le reste du cockpit est resté en l'état ! Ce sera pour l'été prochain... Merci aussi à Eric pour la fourniture du matériel.
  • Thierry a installé un groupe électrogène au fond du coffre arrière, prêt à l'emploi en cas de besoin urgent.
  • Thierry et Youenn ont tous deux passé leur niveau 1 de plongée cet été et se sont équipés de bouteilles et de gilets stabilisateurs... équipement encombrant qui doit malgré tout trouver une place à bord ! La bouteille de Youenn est fixée dans l'angle de son cabinet de toilette, mais celle de Thierry ne trouve pas de place pratique. Thierry a alors l'idée de la placer dans l'équipet du fond de notre cabine arrière, dans un gros tube en plastique avec une ouverture sur le pont : à portée de main en cas d'urgence. De plus cela récupère un espace inaccessible. Bien joué !

Nous avons également dû sortir le bateau de l'eau pour changer l'arbre d'hélices : voir ci-dessous.

Bonne nouvelle pour la saison, nous sommes maintenant parfaitement autonomes en énergie avec l'éolienne et un nouvel alternateur plus puissant qui permet de recharger complètement nos batteries.

Au passage on a changé le radôme du radar qui était en panne.

Nous avons aussi troqué quelque matériel inutilisé contre un spi de 100 m2 que Thierry a testé cet été en remontant l'Odet. Nous avons également fait faire une grand'voile arrière pour compléter le génois et la grand'voile d'avant achetés l'été dernier. De pus Thierry a changé l'hydrolique de la barre. Cette année nous serons mieux équipés et je pense que nous saurons mieux tirer parti des particularités de notre goélette.

Spi 1

Autre nouveauté : nous avons acheté un moteur HB Yamaha 15 cv quasi neuf pour notre annexe, le vieux ayant rendu l'âme durant l'été. Quant à l'annexe gonflable, elle restera à terre cette année : elle se dégonfle sans cesse et le petit moteur nous a lâché également. Nous l'avons remplacée par un kayak gonflable 2 places... l'expérience nous dira si la solution est bonne !

Pour préparer le bateau, nous avons passé le mois de septembre 2015 sur le ponton visiteur de Bénodet... un endroit pratique pour bricoler, mais... carrément dangereux ! Lisez nos aventures sur la page "Bénodet, attention danger !".

Nouvelle sortie du bateau

Le plus gros chantier résultait de notre échouage à Port La Vie lors de notre retour (voir le récit de l'échouage). Arrivé à Bénodet Thierry avait constaté une usure anormale de l'arbre d'hélice. Il a donc fallu sortir une nouvelle fois le bateau de l'eau. Lambarena a passé une semaine sur le terre plein de Bénodet pour changer l'arbre d'hélice. Il a également fallu réaligner le moteur et reprendre totalement son positionnement : un gros boulot terminé à la minute où la grue du Gai Matelot venait remettre Lambarena à l'eau. Thierry a profité de cette mise au sec pour changer le sondeur qui n'avait jamais voulu fonctionner (encore un produit acheté à Uship Quimper...) : ça peut servir paraît-il ! Il a aussi refait l'antifouling... sous une pluie torrentielle avec l'aide bienvenue de Robert et Marie !

J'ai fui le bateau durant cette semaine de mise au sec car la vie en hauteur sans toilettes dans un capharnaum monstrueux ne me tente guère ! J'ai émigré vers mon appartement à Rennes où j'ai préparé les paperasses pour notre longue absence... autre chantier également stratégique.

Petite anecdote croustillante... Une nuit Thierry se réveille après avoir bien dormi... envie de pisser... il se lève tout nu et de la plage arrière il arrose la haie qui sépare le terre plein d'un parking bordant quelques restaurants. Persuadé que la nuit est bien avancée il pense le lieu désert... mais il n'est que minuit et les clients sortent des bars et le voient, nu, en pleine lumière et en pleine action !.... Oups.... le voilà rentré dans sa couchette au plus vite. Décidément, la vie à terre n'est plus pour lui !

Olivier a pris une belle photo du bateau de nuit sur son ber.

Lambarena sur ber à Bénodet

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021