6.2. Balade tranquille avec Stéphane
Accueil à Pointe-à-Pitre
Après deux jours de navigation au moteur depuis Carriacou, nous arrivons tout juste à Pointe-à-Pitre pour accueillir Stéphane qui débarque à la marina vers 20 heures et nous allons diner ensemble au restaurant Les Pirates (notre bar resto favori à la marina) : il faut bien arroser ses premières vacances depuis 13 ans ! Première nuit à bord très calme. Au petit matin Stéphane, toujours très speed, entreprend de faire des tours du bateau à la nage, mais il nage « comme une cacahuète » (sic). Nous prévoyons de faire l’approvisionnement du bord et une grosse lessive (tous les vêtements qui ont mal supporté l’hivernage à Carriacou). Nous tentons notre chance sur l’îlet à cochons mais la bande qui vient y festoyer presque chaque dimanche n’est pas là ; dommage parce que ces fêtes sont vraiment de grands moments... Manque de chance, la pompe des toilettes avant (celles qu’occupe Stéphane) nous lâche… Thierry doit attendre lundi pour acheter une nouvelle pompe et la remplacer… un travail toujours extrêmement agréable… Cela laisse quelques jours à Stéphane pour s’acclimater à la chaleur, au décalage horaire (moins 6 heures) et à la vie à bord. Il apprend à faire la vaisselle à l’eau de mer et à se laver en fin de baignade pour juste se rincer avec un minimum d’eau douce. Nous sommes écolos par obligation en bateau ! Il commence à prendre le rythme vacances cool…
Cap vers les Saintes pour quelques jours
Le mardi nous mettons le cap vers les Saintes, joli petit archipel au sud-ouest de la Guadeloupe. Cette première navigation est bien tranquille avec un petit vent de travers et une mer calme… ce qui n’empêche pas Stéphane de renvoyer son déjeuner par-dessus bord… mais c’est heureusement très passager. Nous prenons (ou plutôt nous louons la bouée 12 euros la nuit) une bouée devant Terre-de-Haut, l’île la plus touristique des Saintes.
Nous restons quelques jours dans l’archipel et varions les mouillages et les plaisirs. Nous allons en annexe explorer les fonds sous-marins au nord de l’île aux Cabrits, îlot désert à quelques encablures de Terre-de-Haut. Stéphane découvre les coraux et la multitude de poissons. Il commence à prendre de l’assurance avec son attirail palmes-masque-tuba. Nous louons des vélos électriques et partons faire le tour de Terre-de-Haut. Thierry tente de faire faire un baptême de plongée à Stéphane mais ses oreilles ne veulent rien entendre : impossible de descendre à plus de deux mètres sous l’eau ! Dommage, il devra comme moi, se contenter d’admirer la vie aquatique depuis la surface. Nous croisons avec joie Fabien et Sarah et passons une grande partie de la journée avec eux sur notre bateau : un apéro de midi qui s’éternise jusqu’au soir… Nous sommes très heureux de les retrouver avec leurs deux enfants. Le petit Tao est né l’an dernier sur Sandy Island, une petite langue de sable à proximité de Carriacou. Nous les avions rencontrés à Tyrel Bay lorsque nous étions au chantier (voir la page qui leur est consacrée ICI).
Rituel habituel ; baignade, farniente, apéro ti’punch, repas et dodo de bonne heure. Stéphane a maintenant totalement pris le rythme et devient étonnamment calme !
Le samedi, nous allons mouiller sur un petit îlet au sud de l’archipel. Les fonds y sont de toute beauté mais le mouillage n’est pas assez sécurisant pour y passer la nuit. Nous allons donc nous installer dans l’anse Fideling sur Terre-de-Bas. C’est là que nous sommes tombés en panne de moteur en mars dernier (voir nos aventures d’alors ICI). Comme c’est dimanche nous allons déjeuner chez Eugénette, le restaurant typique et réputé de l île ; langouste pour tout le monde ! Notre baignade dans l’anse nous désole. Certains rochers sont maintenant envahis par un tapis de mousse grisâtre qui fait mourir coraux et végétation. En quelques mois la nature s’est bien dégradée ! Est-ce cela que l’on appelle le « blanchiment des coraux » ? Nous constatons ce phénomène un peu partout dans les Caraïbes et c’est vraiment désolant de voir de si beaux fonds mourir ainsi. Sommes-nous les derniers privilégiés à pouvoir admirer les coraux ? Déçus nous retournons prendre une bouée à l’ïle aux Cabrits. La météo s’est dégradée et l’eau n’est plus aussi claire. Nous retrouvons un ENORME ban de petits poissons : des millions de poissons à quelques mètres du bord, pour la plus grande joie des pélicans qui plongent et replongent sans cesse pour se gaver de poissons. A la tombée du jour nous montons en haut de l’îlet : la vue sur l’archipel vaut la montée. Nous découvrons de gros grains sur la rive opposée et une mer grise et agitée. Nous verrons bien demain pour notre retour vers la Guadeloupe…
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Date de dernière mise à jour : 11/11/2019
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