7. Ah nos annexes !

Un moyen de transport indispensable... à bichonner !

En bateau l'annexe est absolument indispensable. Nous avons dès le départ opté pour une annexe rigide en alu qui dure plus longtemps,  surtout aux Antilles où soleil et UV décomposent en un rien de temps les boudins des annexes gonflables.
Au printemps dernier nous avons fait l'acquisition d'une nouvelle annexe et nous en sommes extrêmement satisfaits.
Voir ICI la page où je vous la présentait.
Notre ancienne annexe donnait des signes de fatigue. La coque en 5 mm avait fini par percer et la resouder était impossible.
Après l'achat de notre nouvelle annexe nous avons entreposé l'ancienne sur le pont de Cheyenne, Charles devant nous la racheter...
Mais Charles n'est pas revenu s'occuper e Cheyenne et nous fait faux bond.
Nous avons décidé de lui redonner un coup de jeune pour la vendre. Thierry a d'abord refait le sol en profitant de sa position retournée sur le pont de Cheyenne. Il a mis du tissu/résine afin de le solidifier et boucher les trous. Un bon coup d'antifouling noir par dessus achève la remise en état. Thierry avait eu la mauvaise idée de passer un antifouling rouge érodable sur la totalité de la coque. Après mûre réflexion nous décidons de repeindre la coque en blanc. Nous récupérons l'annexe et je m'attaque à la peinture sur une petite plage isolée de l'anse Caritan après Ste-Anne. L'atelier n'est pas idéal !
En repartant avec l'annexe pour la ramener au bateau le moteur tombe en panne... heureusement Thierry est maintenant un vrai pro de la mécanique du moteur hors-bord !

Les annexes se font la malle !

Nous amarrons donc les deux annexes en file indienne au cul du bateau. Le lendemain matin Thierry se lève de bonne heure et j'entends un gros "merde" : les annexes ont disparu ! Thierry scrute l'horizon et par chance aperçoit un point blanc : quelle bonne idée d'avoir repeint l'annexe en blanc car les rayons du soleil levant se reflètent sur la coque.
Ni une ni deux, on allume le moteur, je range vite fait ce qui traîne dans le carré et nous voilà partis en direction du large. On a même gardé les tauds. L'alarme du moteur se met en branle une nouvelle fois  ajoutant encore du stress ! On vise le point blanc et nous arrivons en vue de nos deux annexes qui dérivent de conserve tranquillement vers l'Amérique Centrale... Le vent souffle à 25 noeuds et une petite houle se forme. Par chance la récupération des annexes se fait facilement. Nous sommes déjà à trois milles de Ste-Anne ! Le retour est plus long avec le vent dans le nez mais quelle joie de jeter l'ancre à Caritan avec nos deux annexes en remorque ! L'alarme n'a pas cessé de sonner et impossible d'en trouver l'origine : heureusement le moteur tourne comme une horloge alors on tente d'en faire abstraction.

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Encore une petite panne...

Dès notre retour Thierry emmène notre annexe à vendre au ponton de Ste-Anne avec une belle affiche "à vendre". Au retour le moteur lui joue encore des tours et c'est Dimitri qui le remorque jusqu'au bateau.
Bon, ce n'est pas notre journée ! Les annexes ont décidé de nous emm... aujourd'hui... 

C'est où ?

Carte martinique

Fil conducteur

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Date de dernière mise à jour : 09/06/2022

Commentaires

  • Marie Le Moine
    • 1. Marie Le Moine Le 05/04/2022
    Bravo pour traiter d'une chiquenaude toutes ces épreuves ! Nous savons que la vie est née dans l’eau puis que quelques créatures audacieuses ont gagné la rive où elles se sont dotées de pattes afin de coloniser la terre ferme. Les premières baignoires, pourvues de pieds, attestent pourtant que cette évolution ne s’est pas faite sans tâtonnements, hésitations et tentatives alternatives dont nous avons peut-être tort de rire aujourd’hui.
    Ici les choses sont un peu plus calmes, on pourrait presque faire du yoga ! On vaque . On vous soutient moralement avec plein de bises en plus