Cascais et Lisbonne

Carte et photos en bas de page.

De Nazaré à Cascais : une nav difficile

Après quelques jours de mauvais temps la météo s’améliore et nous pouvons poursuivre notre voyage vers le sud. Les étapes étant trop longues pour une journée, nous décidons de faire à nouveau une navigation de nuit pour nous entraîner. Cette fois nous sollicitons Youenn pour les quarts. Nous quittons donc Nazaré vers 16 heures. Un petit vent du nord nous pousse théoriquement dans la bonne direction mais la houle est encore importante, rendant la navigation difficile. Le départ est sans problème mais le cap (le moins in-)confortable nous éloigne de la côte.

Au large de Nazaré

Un peu avant la nuit deux dauphins viennent nous saluer et repartent. Le coucher de soleil est particulièrement beau avec juste quelques petits nuages.

Coucher de soleil au large de Nazaré

Thierry a le mal de mer tant le bateau roule. La nuit tombe vite et le bateau s’enfonce dans le noir… Heureusement, un quart de lune éclaire la mer et le ciel est sans nuages. Les choses se gâtent à l’approche de deux petites îles un peu au nord de Peniche. Nous devons passer au milieu mais la houle s’amplifie et des vagues de 4 à 5 mètres croisent dans tous les sens : le pilote ne sait plus que faire et déconnecte sans cesse. Thierry affale la voile d’arrière et enroule le génois. Nous poursuivons sous grand-voile et au moteur pour appuyer. Thierry prend la barre pour passer cette étape. Après cela, Youenn prend son premier quart de nuit. Thierry reste à somnoler dans le cockpit pour assurer mais Youenn se débrouille très bien. Je peux enfin aller dormir un peu mais le temps de trouver le sommeil Thierry vient me réveiller. Le retour dans le cockpit est difficile : j’ai froid et la lune s’est couchée rendant la nuit très noire. Sans repaires je crains le mal de mer… Youenn propose de changer de cap pour revenir vers la côte. Nous déroulons le génois car ce cap doit nous permettre de faire du grand largue… mais c’est illusoire, le pilote refuse toujours d’assurer le boulot et nous reprenons notre route sous Gv et moteur.  Curieusement la girouette nous indique un vent venant de babord arrière… et notre GV est également sur babord ! Mon mal de mer s’estompe et  Youenn peut aller se coucher. J’assure la veille jusqu’au petit jour : j’aime toujours ce moment magique où la vie renaît. Thierry vient me relever pour faire l’arrivée à Cascais. A l’approche de la côte la houle se calme et le soleil brille… nous admirons les falaises et la ville qui se dresse devant nous. Le temps de descendre la GV le vent se met à souffler avec des rafales à 30 nœuds. L’arrivée au ponton est sportive. Nous arrivons un peu vite et heurtons le quai puis Youenn laisse malencontreusement filer l’amarre et Thierry fait un salto pour présenter l’autre côté du bateau au ponton. Ouf, nous voilà amarrés ! Un voilier breton nous talonne à l’entrée et rate sa manœuvre d’appontage : il manque nous emboutir. Nous l’aidons à s’amarrer. Nous sommes heureux d’être au calme après cette nuit fortement agitée : ça fait un bien fou quand le bateau arrête de rouler de tous les côtés… A l’’intérieur s’est la bérézina : tout est sas dessus dessous. D’abord dodo, on rangera plus tard !

Cascais :une ville très européenne

Cascais est une grande ville très européenne : pas de dépaysement ici. La ville est bien urbanisée, les magasins identiques aux nôtres. Un petit centre touristique avec ses terrasses et ses magasins pour touristes s’apprête à fêter Noël avec  ses guirlandes lumineuses, sa crèche géante et un marché de Noël avec ses cabanes en bois. A part la température agréable et le soleil on se croirait « chez nous » !

Plage de cascais au coucher  de soleil

Youenn escalade les falaises

Les falaises en bord de mer sont équipées par une école d’escalade. C’est la récompense pour Youenn : nous lui accordons une matinée de congés pour escalader quelques voies. Le site est très agréable.

Escalade à Cascais

Au retour nous nous attablons sur une terrasse surplombant la mer dans un beau jardin. Le hamburger est délicieux.

 

Visite de Lisbonne

Nous prenons le train pour aller visiter Lisbonne. En chemin nous passons devant les marinas de Lisbonne qui sont coincées entre les quais de déchargement des porte-containers, de la voie ferrée et de la route. Aucun regret de ne pas avoir poussé jusque là avec le bateau, Cascais étant autrement plus agréable (et moins cher) !

Lisbonne aussi a son "golden gate"...

pont sur le Tage

Nous longeons le Tage et découvrons d’abord la place du commerce avec ses arcades, son arc de triomphe et une statue centrale.

place du commerce

Nous arpentons ensuite les vieux quartiers d’Alfama et de ?? avec ses ruelles en pente. Nous grimpons jusqu’à un belvédère qui offre une belle vue sur Lisbonne et nous y prenons un verre : le serveur est exécrable… nous sommes loin de la gentillesse du nord du Portugal !

ruelle de lisbonne

Nous voulons ensuite prendre le célèbre tramway n°28 pour redescendre. Lorsque nous montons dans le tramway deux gars bousculent Thierry et l’un glisse sa main dans sa poche de pantalon pour piquer son portefeuille… mais Thierry s’en aperçoit illico et lui prend la main avec une douloureuse prise d’aïkido : mauvaise pioche ! Thierry rouspète et les gars redescendent. Nous aussi d’ailleurs parce que nous n‘avons pas de ticket et qu’il faut aller l’acheter dans une « casa », mais laquelle ? Nous trouvons par miracle l’endroit et pouvons faire cette promenade en tramway prisée des touristes mais bien décevante.

Nous déjeunons sur une terrasse au soleil : du poulpe et de la seiche grillés.

Nos pas nous ramènent ensuite vers les rues commerçantes derrière la place du Commerce : rues piétonnes sans grande originalité.

En chemin nous entrons jeter un petit coup d’œil dans les églises. Les styles diffèrent de l’une à l’autre. Mais il y en a tant à Lisbonne que cet échantillon est bien ridicule.

eglise à lisbonne

Nous reprenons le train dans l’après-midi guère enchantés par cette ville peu accueillante.

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021