Assurance

  • Bloqués au port par les tracasseries administratives

    Recherche assurance désespérément, le retour !

    Avant de prendre la mer nous voulons assurer le bateau qui représente pour nous un investissement important. Lambarena étant une construction amateur, les assurances exigent une expertise maritime pour se prononcer.

    Malheureusement pour nous, l'expert (mal) choisi a pris son temps pour rédiger une expertise que nous considérons "à charge" . Bien que nous ayons remis à neuf une grande partie du bateau, l'expert note chaque point "correct" mais pas "état neuf". 

    Munis de ce rapport nous démarchons donc les assureurs. Beaucoup de temps passé pour nous voir jusqu'ici toujours refuser une assurance "tous risques". 

    Mais est-ce vraiment une construction amateur ?

    Pour nous il y avait 2 catégoties de bateaux : les bateaux de série et les autres. De fait il y en 3. Les bateaux construits par un chantier avec un architecte ne sont pas des constructions amateur.

    Lambarena a été construit en 1988 par ĺ´Ecole de Pêche de Cherbourg sur les plans d'un architecte naval Jean-Paul Peignet. 

    Nous avons donc entrepris de faire modifier notre acte de francisation qui comporte par ailleurs d'autres erreurs sur la date de construction et la longueur. 

    Ces démarches auprès des Affaires Maritimes et des douanes de Lorient nous prennent du temps. Espérons qu'elles aboutissent car cela nous aiderait à trouver un assureur.

    Enattendant, on finalise le bateau

    Mais le moral est en berne et le coeur n'y est plus ! Nous sommes fatigués par ces longs mois de chantier et plus encore par ces tracasseries. La chance n'est décidément pas avec nous depuis la mise à l'eau. Nous avons tellement hâte d´aller enfin naviguer !

    Nous craignons de devoir faire une autre expertise pour trouver enfin une assurance.

  • Recherche assurance désespérément... Lambarena au royaume d'Ubu

    Comment assurer une construction amateur ? Impossible sans se mettre dans l'illégalité et prendre des risques !

    Cela fait plusieurs semaines que nous cherchons un assureur pour le bateau, mais c'est la quadrature du cercle :

    • Les assureurs ne nous assurent que sur présentation d'une expertise maritime. Pas moyen d'obtenir une responsabilité civile provisoire le temps de l'expertise.
    • Les experts exigent de voir le bateau au sec puis sur l'eau.

    En d'autres termes, pour assurer le bateau nous sommes contraints de le mettre à l'eau sans assurance !  Nous sommes donc dans l'illégalité puisqu'une responsabilité civile est obligatoire. CQFD. 

    Et, comme toujours, personne n'est responsable de cet état de fait, ni les assureurs ni les experts.

    Nous nous sommes donc résolus à mettre Lambarena à l'eau sans assurance... En croisant les doigts pour qu'il n'arrive rien.

    Pas de chance : nous avons eu un accident !

    Prudents, lors de la mise à l'eau, nous avons sollicité l'aide du bateau du port pour nous amener au ponton. Le mécanicien - un professionnel - qui avait installé l'inverseur, vérifié le moteur et fait les essais était à bord. 

    Le mercredi il nous fallait retourner le bateau pour le mettre cul au ponton. Thierry a préparé la manoeuvre et l'a tentée avant l'ouverture du port, par vent et courant nuls. Il manoeuvrait avec tant de précautions qu'un gendarme amarré à côté souriait de le voir si prudent... A un moment, pour stopper l'avancement du bateau, Thierry a passé la marche arrière. Le bateau a continué à avancer.... droit dans le bateau d'à côté ! Surpris, Thierry a mis la barre toute pour tenter de l'éviter mais Lambarena a heurté le bateau. Le capitaine du port arrivé à la rescousse a tenté de le déhaler et lui a crié de mettre en marche arrière. Voyant alors que c'était déjà le cas, il comprit que la marche avant était restée accidentellement en prise et il a crié de couper le moteur. Le bateau s'est enfin immobilisé. 

    La delphinère de Lambarena s'est incrustée sous le balcon du bateau : il est tout tordu.

    Pourquoi l'inverseur  est-il resté bloqué ? Une erreur de montage par Uship Quimper.

    Thierry est allé voir la cause du sinistre : il manque une clavette pour maintenir l'inverseur ! Sur les conseils du capitaine du port, Thierry fait constater les choses par un huissier sans toucher à rien.

    Une fois l'huissier passé, il y regarde de plus près et constate que, compte tenu du montage fait, il était impossible de placer une clavette pour fixer l'inverseur ! Il s'agit donc bien d'une grossière erreur de montage faite par le professionnel.

    Faire fonctionner l'assurance du professionnel responsable Uship Quimper ?

    Le montage de l'inverseur ayant été fait par le mécano d'Uship à Quimper, nous pensons naivement que Jean, avec qui nous avons bien sympathisé durant nos travaux, acceptera de faire fonctionner son assurance pour assumer la faute de son employé.... Eh oui, naivement.... Pour le moment c'est silence radio de ce côté là.... BRAVO !!!! 

    La situation ubuesque des assurances et la petite erreur du mécano nous coûtent tout de même la bagatelle de ..... 6000 euros !... Et bien des emmerdes en perspective.

    Ouf, nous avons trouvé une assurance ! La MACIF : merci à eux.

    Durant une grande semaine nous cherchons vainement une assurance responsabilité civile. L'expert est passé le 14 mais il va lui falloir une bonne semaine pour rendre son rapport.... En attendant nous sommes toujours dans l'illégalité et la crainte qu'il n'arrive quelque chose. Gros stress.

    Après de multiples démarches auprès de tas d'assureurs, le miracle arrive : la MACIF accepte de nous assurer en responsabilité civile sans expertise ! Cath avait appelé le centre téléphonique qui lui avait fait la même réponse que tous : il fallait une expertise. Munis d'une attestation provisoire fournie le 16 au soir par l'expert stipulant que le bateau pouvait circuler dans le port, nous nous présentons au bureau MACIF de Quimper. Et, oh surprise, ils acceptent de nous assurer... sans expertise !!!! Nous repartons soulagés... mais encore plus dépités car nous aurions pu nous assurer avant de mettre le bateau à l'eau : mais comment penser passer au bureau quand le service téléphonique nous donne une version erronée ?