Préparation du départ

  • Mise en cale sèche mouvementée

    Thierry veut ajouter un passe-coque pour mettre en marche la pompe d'eau de mer de l'évier. Fort de notre bonne expérience de mise en cale sèche à Pors Meillou, nous visons les grandes marées de septembre pour renouveler l'opération. Arrivés à marée montante, nous amarrons solidement le bateau au quai, comme la fois précédente. La marée descend et le bateau se pose gentiment sur sa quille. Avant que la cale ne soit complètement à sec, nous partons pour une douche. A notre retour, la nuit tombée, nous apercevons dans les phares de la voiture, les mâts inclinés de notre bateau : il s'est couché pendant notre absence ! Que s'est-il passé ?  Thierry monte à bord pour investiguer les dégâts. Il faut attendre que la marée remonte en espérant que la bateau se redressera ! Notre crainte est que le bateau reste "scotché" dans la vase. La marée haute est à 5 heurs du matin, aussi Cath et Youenn tentent de dormir dans la voiture. 

    Thierry va mettre un peu d'ordre dans le bateau : tout est sans dessus dessous ! Les boites de vis ont valsé et des centaines de vis et boulons parsèment le sol (il faudra quelques heures de tri pour tout remettre en ordre). Les paires ont volé. Le gasoil s'est échappé du réservoir au dessus du moteur et une trentaine de litres a coulé sur le sol et dans les cales. Un taquet à l'arrière est arraché, emportant avec lui un petit morceau de pont. Il est probable qu'en lâchant cela a occasionné la chute du bateau.

    Thierry frappe une amarre autour des 2 mâts afin de pouvoir tirer le bateau avec le 4x4 s'il ne se redresse pas...

    Cela étant fait, il ne reste plus qu'à attendre... Thierry tente de se reposer un peu. A chaque réveil il aperçoit toujours le champignon lumneux du bateau au dessous de l'essuie glace... puis, enfin, la lumière passe au dessus ! C'est gagné : Lambarena se redresse seul porté par l'eau. Ouf !!!!

    Nous retrournons bien vite à notre bouée avant la prochaine marée basse !

    Reste une grande journée de rangement et de nettoyage... et une réparation à faire sur le pont. La peinture de coque est un peu abimée sur le côté, mais sans gravité.

    Quelle erreur avons nous commis ? Avoir laissé le bateau : s'il est tombé d'un coup, notre présence à bord n'aurait peut-être rien changé et nous aurions pu être blessés dans la chute. Thierry pense que son erreur est probablemen d'avoir amarré le bateau pas suffisemment incliné vers le quai.

    Encore une grosse émotion : voir son bateau couché dans la vase n'est pas un moment agréable... mais l'affaire se termine pas trop mal.

  • Première sortie en mer

    Enfin assuré !!!!

    Nous avons enfin trouvé une assurance tous risques pour le bateau ! Nous signons le contrat le vendredi 16 mai chez le courtier OLAN à Concarneau. Le bateau est assuré par TRANSMER. Un grand merci à eux qui ont su tenir compte de nos remarques sur l'expertise de m... faite par Christophe MARTENS à Pont L'Abbé. Avec ses 38 recommandations sans grand intérêt, voire erronées (avoir un détecteur de radar au lieu d'un réflecteur, avoir une BLU, mettre en place le matériel réglementaire...) les assureurs n'acceptent pas le bateau. Pour plus de renseignements sur cet expertise, consultez la page "A éviter".

    Un super cadeau d'anniversaire qui demande de gros préparatifs

    Le bateau enfin assuré, Thierry décide que la première sortie sera dimanche 18 mai, anniversaire de Cath. Il met les bouchées triples pour ranger le bateau, terminer les quelques points indispensables et apporter l'armement réglementaire. La météo est excellente pour un sortie d'essai : grand soleil et toute petite brise.

    Nos premiers milles en mer

    Nous larguons les amarres un peu après 10h. La manoeuvre de sortie de port est délicate car le bateau répond très mal lorsqu'on tourne la barre. Le premier mille est fait en zigzag... Nous commençons par amadouer le traceur en comparant avec la carte papier et finissons par trouver l'affichage du point GPS.

    Ca commence bien...

    En actionnant par erreur le bouton 16 de la VHF avant de l'éteindre, nous déclenchons involontairement les secours du CROSS ! Heureusement, la capitainerie de Port-la-Forêt avait notre numéro de téléphone portable et nous avons pu interrompre le process en nous excusant platement. Par contre, nous ne comprenons toujours pas comment cet appel de détresse a pu partir sans actionner le bouton "DISTRESS" protégé ?!... Pour plus d'infos, lisez la page Appel de détresse envoyé par erreur.

    On met les voiles !

    Thierry a offert un appareil photo étanche à Cath. Nous étrennons donc les voiles et l'appareil photos. Pas de risques en hissant les voiles car le vent stagne à 7 ou 8 noeuds. Nous déroulons d'abord le génois puis hissons la GV. La voile d'artimon n'est pas encore prête à être hissée. Sans aucun réglage, Lambarena avance tout doux à presque 2 noeuds. vers midi le vent tombe et nous poursuivons au moteur. Nous rentrons de bonne heure au port pour évite l'affluence. La manoeuvre de port est une nouvelle fois difficile : nous devons faire vérifier la barre qui visiblement ne fonctionne pas correctement.

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  • USHIP Quimper refuse d'assumer ses responsabilités suite à l'erreur de montage de l'inverseur

    UNSHIP Quimper refuse d'assumer la responsabilité de l'erreur de montage de l'inverseur fate par son mécanicien. Pourtant les entreprises sont assurées pour couvrir ce genre de risque et ça ne leur coûte rien de faire fonctionner mleur assurance !

    Depuis l'accident c'est silence radio... pas de réponse à notre mise en demeure. 

    Nous en causons beaucoup autour de nous sur les pontons. Les langues se délient sur des litiges avec eux... 

    Nous avons envoyé un courrier à la direction d'Uship. Quelques semaines plus tard nous recevons un courrier d'une assurance qui nous avise qu'Uship a déclaré le sinistre et nous demande de mettre en contact notre assurance... Notre avocat fait une réponse pour demander que l'accident soit pris en compte. En octobre, aucune réponse de l'assurance....