Blog

  • Première sortie en mer

    Enfin assuré !!!!

    Nous avons enfin trouvé une assurance tous risques pour le bateau ! Nous signons le contrat le vendredi 16 mai chez le courtier OLAN à Concarneau. Le bateau est assuré par TRANSMER. Un grand merci à eux qui ont su tenir compte de nos remarques sur l'expertise de m... faite par Christophe MARTENS à Pont L'Abbé. Avec ses 38 recommandations sans grand intérêt, voire erronées (avoir un détecteur de radar au lieu d'un réflecteur, avoir une BLU, mettre en place le matériel réglementaire...) les assureurs n'acceptent pas le bateau. Pour plus de renseignements sur cet expertise, consultez la page "A éviter".

    Un super cadeau d'anniversaire qui demande de gros préparatifs

    Le bateau enfin assuré, Thierry décide que la première sortie sera dimanche 18 mai, anniversaire de Cath. Il met les bouchées triples pour ranger le bateau, terminer les quelques points indispensables et apporter l'armement réglementaire. La météo est excellente pour un sortie d'essai : grand soleil et toute petite brise.

    Nos premiers milles en mer

    Nous larguons les amarres un peu après 10h. La manoeuvre de sortie de port est délicate car le bateau répond très mal lorsqu'on tourne la barre. Le premier mille est fait en zigzag... Nous commençons par amadouer le traceur en comparant avec la carte papier et finissons par trouver l'affichage du point GPS.

    Ca commence bien...

    En actionnant par erreur le bouton 16 de la VHF avant de l'éteindre, nous déclenchons involontairement les secours du CROSS ! Heureusement, la capitainerie de Port-la-Forêt avait notre numéro de téléphone portable et nous avons pu interrompre le process en nous excusant platement. Par contre, nous ne comprenons toujours pas comment cet appel de détresse a pu partir sans actionner le bouton "DISTRESS" protégé ?!... Pour plus d'infos, lisez la page Appel de détresse envoyé par erreur.

    On met les voiles !

    Thierry a offert un appareil photo étanche à Cath. Nous étrennons donc les voiles et l'appareil photos. Pas de risques en hissant les voiles car le vent stagne à 7 ou 8 noeuds. Nous déroulons d'abord le génois puis hissons la GV. La voile d'artimon n'est pas encore prête à être hissée. Sans aucun réglage, Lambarena avance tout doux à presque 2 noeuds. vers midi le vent tombe et nous poursuivons au moteur. Nous rentrons de bonne heure au port pour évite l'affluence. La manoeuvre de port est une nouvelle fois difficile : nous devons faire vérifier la barre qui visiblement ne fonctionne pas correctement.

    Lire la suite

  • Bloqués au port par les tracasseries administratives

    Recherche assurance désespérément, le retour !

    Avant de prendre la mer nous voulons assurer le bateau qui représente pour nous un investissement important. Lambarena étant une construction amateur, les assurances exigent une expertise maritime pour se prononcer.

    Malheureusement pour nous, l'expert (mal) choisi a pris son temps pour rédiger une expertise que nous considérons "à charge" . Bien que nous ayons remis à neuf une grande partie du bateau, l'expert note chaque point "correct" mais pas "état neuf". 

    Munis de ce rapport nous démarchons donc les assureurs. Beaucoup de temps passé pour nous voir jusqu'ici toujours refuser une assurance "tous risques". 

    Mais est-ce vraiment une construction amateur ?

    Pour nous il y avait 2 catégoties de bateaux : les bateaux de série et les autres. De fait il y en 3. Les bateaux construits par un chantier avec un architecte ne sont pas des constructions amateur.

    Lambarena a été construit en 1988 par ĺ´Ecole de Pêche de Cherbourg sur les plans d'un architecte naval Jean-Paul Peignet. 

    Nous avons donc entrepris de faire modifier notre acte de francisation qui comporte par ailleurs d'autres erreurs sur la date de construction et la longueur. 

    Ces démarches auprès des Affaires Maritimes et des douanes de Lorient nous prennent du temps. Espérons qu'elles aboutissent car cela nous aiderait à trouver un assureur.

    Enattendant, on finalise le bateau

    Mais le moral est en berne et le coeur n'y est plus ! Nous sommes fatigués par ces longs mois de chantier et plus encore par ces tracasseries. La chance n'est décidément pas avec nous depuis la mise à l'eau. Nous avons tellement hâte d´aller enfin naviguer !

    Nous craignons de devoir faire une autre expertise pour trouver enfin une assurance.

  • USHIP Quimper refuse d'assumer ses responsabilités suite à l'erreur de montage de l'inverseur

    UNSHIP Quimper refuse d'assumer la responsabilité de l'erreur de montage de l'inverseur fate par son mécanicien. Pourtant les entreprises sont assurées pour couvrir ce genre de risque et ça ne leur coûte rien de faire fonctionner mleur assurance !

    Depuis l'accident c'est silence radio... pas de réponse à notre mise en demeure. 

    Nous en causons beaucoup autour de nous sur les pontons. Les langues se délient sur des litiges avec eux... 

    Nous avons envoyé un courrier à la direction d'Uship. Quelques semaines plus tard nous recevons un courrier d'une assurance qui nous avise qu'Uship a déclaré le sinistre et nous demande de mettre en contact notre assurance... Notre avocat fait une réponse pour demander que l'accident soit pris en compte. En octobre, aucune réponse de l'assurance....

  • Rêve, aventure... et réalité !

    Avoir « mon » bateau, trouver le « capitaine » avec qui partir autour du monde : tel est le rêve qui a germé dans ma tête durant ces années où je naviguais sur les « BDA » (Bateaux Des Autres).  Thierry, lui, tenait à construire son bateau pour le connaître par cœur et savoir le réparer n’importe où.  J’ai trouvé Thierry et « notre » bateau Lambarena : un bon bateau de voyage mais qui nécessite une remise en état complète avant le départ. J’aurais préféré acheter un bateau « prêt à partir », mais nous n’avons pas le budget nécessaire et l’expérience nous prouve que les bateaux d’occasion demandent tous des travaux.

    Je décide de faire confiance à Thierry et sa capacité de rénover le bateau bien que ce soit un challenge pour lui qui a seulement retapé son petit bateau de 7,60 m et quelques maisons.

    Pendant 3 ans Thierry s’est employé à démonter le bateau et a cherché sur internet et auprès de professionnels ce qu’il convenait de faire pour le remettre en état. Nous décidons ensemble de grands réaménagements pour nous installer une cabine confortable, gage de confort, et un grand espace table à cartes.

    Durant l’hiver 2013 le chantier a véritablement commencé. Thierry travaille sur le bateau… mais doit aussi gérer le quotidien et tous ses ennuis financiers suite à son divorce. L’été arrive et le club de kayaks l’occupe à plein temps. Durant les week-ends je décape le pont, le peint, vernis le mobilier…

    Optimiste, Thierry persiste à penser que le bateau sera prêt à partir à l’automne 2013. Je pose donc un long congé de 6 mois et nous rêvons de cet hiver à naviguer au soleil en direction du Cap Vert.

     Nous décidons alors de fêter ce grand projet avec famille et amis : fin septembre nous réunissons tout le monde pour un week-end de fête autour d’un cochon grillé. Le bateau n’est alors guère avancé, mais Thierry reste persuadé malgré tout que le départ se fera avant l’hiver. Je veux le croire. Le désir de partir est si fort qu’il occulte la réalité !

    Mi novembre, enfin en congés, je débarque à la maison et me mets au boulot : vernis, peintures et plaquage Comasel. Les mois passent, nous travaillons ensemble tous les jours… mais le chantier n’en finit jamais. Plus nous avançons, plus il semble rester de travail ! Thierry pense que nous mettrons le bateau à l’eau en janvier, puis en février, en mars, en avril… à chaque report le périple se raccourcit : on abandonne le Cap Vert pour les Canaries, puis les Canaries pour le Portugal…  aujourd’hui, il me reste l’espoir de pouvoir enfin faire naviguer le bateau en Bretagne avant de reprendre le boulot fin juin !...

    L’aventure n’était pas là où on l’attendait : c’est la construction du bateau qui se révèle être notre grande aventure de l’hiver 2013-2014 ! Moi qui me pensais inapte à participer à la reconstruction du bateau, je me découvre des capacités que j’ignorais… et surtout du goût pour ce travail ! Quelle fierté ensuite de pouvoir dire « nous avons construit ensemble notre bateau » ! Le bonheur est là, dans ces tâches manuelles menées ensemble au fil des mois. Nous mettons notre couple à l’épreuve du quotidien et des désillusions successives : travailler ensemble dans cet espace restreint après n’avoir cohabité que durant les week-ends est déjà un bon test pour notre future vie d’aventuriers des mers. Tout « baigne » : nous aborderons l’étape navigation sans inquiétude sur ce chapitre. Je suis fière de moi et très fière de Thierry qui a su mener ce chantier à bien, quand bien même il n’a pas su – voulu – voir que le travail était plus important qu’il ne l’imaginait ! Zéro pointé pour la planification !!! Nous avons tenu bon et avons prouvé notre ténacité. Nous partirons avec un bateau solide et bien conçu, que Thierry saura réparer et qui pourra nous mener aussi loin que nos envies et nos rêves nous pousseront ! Le plus important est d’avoir CONSTRUIT ensemble un bateau et un équipage solides. Qu’importe finalement ce retard : qu’est-ce qu’une année au regard de ce projet de vie ? 

    C'est bien connu : qu'importe le but, c'est le chemin qui compte.

    Lire la suite

  • ça y est : nous avons un voilier !

    Mâtage du bateau et installation des voiles

    Jeudi 17, Les spécialistes du grément de Le Bihan Voiles, viennent installer les deux mâts du bateau. Les mâts sont déposés sur le bateau par la grue du port. Il nous faut donc aller au quai de grutage : un bon coup de stress pour cette deuxième manoeuvre deport. 

    Le lendemain, le voilier vient à bord pour nous installer le génois et la GV neuves. 

    Nous voilà donc enfin avec un voilier : cette étape nous met du baume au coeur (sans jeu de mot) ! 

    20140418 161230

     

     

     

    Lire la suite

  • Recherche assurance désespérément... Lambarena au royaume d'Ubu

    Comment assurer une construction amateur ? Impossible sans se mettre dans l'illégalité et prendre des risques !

    Cela fait plusieurs semaines que nous cherchons un assureur pour le bateau, mais c'est la quadrature du cercle :

    • Les assureurs ne nous assurent que sur présentation d'une expertise maritime. Pas moyen d'obtenir une responsabilité civile provisoire le temps de l'expertise.
    • Les experts exigent de voir le bateau au sec puis sur l'eau.

    En d'autres termes, pour assurer le bateau nous sommes contraints de le mettre à l'eau sans assurance !  Nous sommes donc dans l'illégalité puisqu'une responsabilité civile est obligatoire. CQFD. 

    Et, comme toujours, personne n'est responsable de cet état de fait, ni les assureurs ni les experts.

    Nous nous sommes donc résolus à mettre Lambarena à l'eau sans assurance... En croisant les doigts pour qu'il n'arrive rien.

    Pas de chance : nous avons eu un accident !

    Prudents, lors de la mise à l'eau, nous avons sollicité l'aide du bateau du port pour nous amener au ponton. Le mécanicien - un professionnel - qui avait installé l'inverseur, vérifié le moteur et fait les essais était à bord. 

    Le mercredi il nous fallait retourner le bateau pour le mettre cul au ponton. Thierry a préparé la manoeuvre et l'a tentée avant l'ouverture du port, par vent et courant nuls. Il manoeuvrait avec tant de précautions qu'un gendarme amarré à côté souriait de le voir si prudent... A un moment, pour stopper l'avancement du bateau, Thierry a passé la marche arrière. Le bateau a continué à avancer.... droit dans le bateau d'à côté ! Surpris, Thierry a mis la barre toute pour tenter de l'éviter mais Lambarena a heurté le bateau. Le capitaine du port arrivé à la rescousse a tenté de le déhaler et lui a crié de mettre en marche arrière. Voyant alors que c'était déjà le cas, il comprit que la marche avant était restée accidentellement en prise et il a crié de couper le moteur. Le bateau s'est enfin immobilisé. 

    La delphinère de Lambarena s'est incrustée sous le balcon du bateau : il est tout tordu.

    Pourquoi l'inverseur  est-il resté bloqué ? Une erreur de montage par Uship Quimper.

    Thierry est allé voir la cause du sinistre : il manque une clavette pour maintenir l'inverseur ! Sur les conseils du capitaine du port, Thierry fait constater les choses par un huissier sans toucher à rien.

    Une fois l'huissier passé, il y regarde de plus près et constate que, compte tenu du montage fait, il était impossible de placer une clavette pour fixer l'inverseur ! Il s'agit donc bien d'une grossière erreur de montage faite par le professionnel.

    Faire fonctionner l'assurance du professionnel responsable Uship Quimper ?

    Le montage de l'inverseur ayant été fait par le mécano d'Uship à Quimper, nous pensons naivement que Jean, avec qui nous avons bien sympathisé durant nos travaux, acceptera de faire fonctionner son assurance pour assumer la faute de son employé.... Eh oui, naivement.... Pour le moment c'est silence radio de ce côté là.... BRAVO !!!! 

    La situation ubuesque des assurances et la petite erreur du mécano nous coûtent tout de même la bagatelle de ..... 6000 euros !... Et bien des emmerdes en perspective.

    Ouf, nous avons trouvé une assurance ! La MACIF : merci à eux.

    Durant une grande semaine nous cherchons vainement une assurance responsabilité civile. L'expert est passé le 14 mais il va lui falloir une bonne semaine pour rendre son rapport.... En attendant nous sommes toujours dans l'illégalité et la crainte qu'il n'arrive quelque chose. Gros stress.

    Après de multiples démarches auprès de tas d'assureurs, le miracle arrive : la MACIF accepte de nous assurer en responsabilité civile sans expertise ! Cath avait appelé le centre téléphonique qui lui avait fait la même réponse que tous : il fallait une expertise. Munis d'une attestation provisoire fournie le 16 au soir par l'expert stipulant que le bateau pouvait circuler dans le port, nous nous présentons au bureau MACIF de Quimper. Et, oh surprise, ils acceptent de nous assurer... sans expertise !!!! Nous repartons soulagés... mais encore plus dépités car nous aurions pu nous assurer avant de mettre le bateau à l'eau : mais comment penser passer au bureau quand le service téléphonique nous donne une version erronée ?

  • Champagne ! La table du carré est en place

    Patrice vient pour l'installation finale de la table du carré.

    Nous en profitons pour installer les coussins... et arrosons cette étape au champagne !

    table du carré installée 

  • L'album photo de la fête de septembre est en ligne

    Marion a mis tout son talent de graphiste pour nous concocter un superbe album photos en souvenir de notre fête de fin septembre qui a réuni famille et amis autour d'un cochon grillé.

    Optimistes, nous fêtions notre départ imminent à l'automne 2013... mais il est reporté aux beaux jours du printemps 2014.

     Suivez ce lien pour visualiser l'album photos ou télécharger le PDF : 

     https://skydrive.live.com/redir?resid=7EBAD4F1F6B4523!18378&authkey=!ALj4bBEkuInr6BQ&ithint=folder%2c

    Lire la suite