Blog

  • Un mois en Martinique (Newsletter du 19/02/2019)

    Nous passons un mois en Martinique à jouer les touristes un peu "basiques" : pas d'aventure extraordinaire en dehors des sentiers battus mais des journées bien agréables au soleil sur cette belle île. Nous retrouvons la France - pas forcément avec plaisir - et accueillons du monde à notre bord. Nous faisons deux fois de suite l'aller et retour du Marin jusque l'Anse Noire, notre mouillage favori. Nous profitons d'avoir une voiture pour arpenter les routes principales de l'île qui présente des visages très différents d'une côte à l'autre.

    Une fois nos invités partis nous remontons vers le nord et mouillons quelques jours à Saint-Pierre, dernière escale avant notre prochaine étape à la Dominique beaucoup moins fréquentée.

    Voir les trois récits de notre passage en Martinique :

     

  • Remontée des Grenadines (newsletter du 27/01/19)

    Après deux mois et demi de chantier et travaux divers sur notre bateau (voir ICI), nous avons enfin repris la mer le 2 janvier en direction de la Martinique que nous devons atteindre fin janvier pour accueillir Patrice. Le vent étant généralement d’est, il nous faut souvent naviguer au moteur mais les navigations sous le grand soleil sont tout de même bien agréables. Il nous arrive de tirer des bords de près toutes voiles dehors et c’est un vrai plaisir ! Nous avons enfin pu aller aux célèbres Tobago Cays et sommes allés jeter l’ancre dans des endroits que nous n’avions pas visité l’an dernier. Nous avons pu apprécier la diversité de ces îles et la gentillesse constante de leurs habitants. Nous avons alterné mouillages bien fréquentés et mouillages déserts dans des endroits paradisiaques. Bref, de vraies vacances après tant de labeur ! Nous sommes depuis le 19 janvier amarrés dans l’anse des Cyclones dans la baie du Marin et nous préparons la visite de la Martinique avec Patrice.

    Retrouvez les quatre récits de ces étapes dans Saison 5 / Remontée en Martinique ou en cliquant ICI.

  • Enfin le départ après de longs travaux (news du 29/12/2018)

    Nous sommes arrivés le 13 octobre à Carriacou pour retrouver notre bateau laissé au chantier. Nous décidons de lui refaire une beauté et, comme à chaque escale technique, nous nous laissons emporter par les travaux d'entretien et d'amélioration. Le temps passe et nous restons plantés sur le chantier ! Enfin le 18 décembre nous remettons le bateau à l'eau. Mais il reste encore du rangement et des tas de bricoles à faire, de sorte que nous restons au mouillage à Tyrell Bay. Noël passe, l'année se termine et nous sommes toujours là... mais la date du départ vers le nord est fixée : nous levons l'ancre le 2 janvier, sauf bien sûr si un coup de vent s'annonce. Nous allons enfin aller mouiller aux incontournables Tobago Cays puis remonter vers St Vincent et Ste Lucie. Nous attendons de la visite fin janvier en Martinique.

    Récits de la Saison 5 : plusieurs pages dans "On retrouve le bateau à Carriacou" pour tout savoir sur le chantier, nos travaux et les rencontres.

     

  • Les états d'âme de Cath : bilan de la transat et de 4 saisons

    De temps à autre j'écris mes états d'âme, pour mesurer mes progrès d'aventurière des mers, faire le point sur cette vie de nomade. Après avoir traversé l'Atlantique l'hiver dernier et vécu quatre saisons de navigation, un petit bilan s'imposait !

    Cliquer ICI pour le lire.

  • Bilan de 4 saisons et une transat

    8 octobre 2018 : dans deux jours nous reprenons l'avion pour retrouver notre bateau laissé à Carriacou (Grenade). Cette 5ème saison sera a priori sous le signe du farniente aux Caraïbes. Nous allons musarder d'île en île vers le nord sans objectif précis. PROFITER.

    Je suis toujours aussi heureuse de repartir sur le bateau. C'est décidément une vie que j'aime et qui me convient très bien. Elle est si riche de rencontres et d'imprévus et les Caraïbes sont un régal pour les yeux.

    Que dire de mes talents de marin ? Je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup progressé dans l'art de la navigation ! Je ne comprends toujours pas vraiment comment régler toutes ces foutues voiles (ah si on avait un sloop... ce serait plus facile pour moi). J'en sais assez pour me débrouiller seule si jamais Thierry se trouvait dans l'incapacité d'assurer et c'est déjà pas mal. Je n'ai fait aucun progrès dans l'art du matelotage qui m'ennuie beaucoup. Par contre j'ai "assuré" durant notre transat à deux malgré des conditions de mer très difficiles : vent de 20 à 45 noeuds et vagues croisées de 6-7 mètres pendant presque toute la traversée. J'ai fait mes quarts et j'ai réussi à nous nourrir malgré les vagues qui secouaient le bateau dans tous les sens. J'ai bien eu quelques moments de détresse, principalement au réveil, après une mauvaise nuit, en découvrant les montagnes de vagues qui se "jetaient" sur le bateau... mais après une bonne crise de larmes je finis toujours par retrouver un peu de sérénité. Il m'est même arrivé de me sentir bien dans le vent au milieu des vagues si loin de toute terre ! Cette traversée m'a confirmé ma ténacité et ma capacité à tenir le coup sur une longue période, malgré la fatigue. Nous avons vécu cette aventure à deux... je devrais dire à trois, car Lambarena en est le premier acteur : solide, fiable, stable et sécurisant, bien qu'un peu bas sur l'eau. Thierry avait bien préparé le bateau et j'avais confiance dans sa capacité à gérer les problèmes techniques. J'ai maintenant une grande confiance dans mon capitaine qui est assurément un bon marin ! Pour cette traversée il a "campé" dans le carré de sorte qu'il était toujours à portée de vue et de voix, prêt à intervenir à tout moment si j'étais en difficulté. Sa présence à mes côtés me rassurait. Je ne me suis jamais sentie seule durant cette longue traversée. J'en garde le souvenir de journées harmonieuses malgré le stress dû aux conditions (il y a eu probablement quelques prises de tête mais je n'en garde aucun souvenir). On se sent bien petit et vulnérable à des milliers de kilomètres de la côte, sans croiser aucun bateau pendant de longues journées, au milieu de cette mer démontée. Que devriendrions-nous s'il fallait abandonner le bateau et monter dans le radeau de survie ? Eviter de penser à cela... Ma grande angoisse était de voir les vagues déferler et s'abattre sur notre pont au risque de tout arracher; mais par chance cela n'est pas (encore) arrivé.

    Nos navigations aux Antilles nous ont ensuite confirmé nos progrès. Nous quittons maintenant le mouillage malgré un BMS (bulletin météo spécial annonçant un bon coup de vent) sans trop nous poser de questions alors qu'avant nous aurions sagement attendu l'accalmie ! Ces navigations musclées ont été un réel plaisir pour moi : de courte durée pour ne pas souffrir de fatigue excessive et une côte pas trop loin pour me rassurer (à tort probablement...) j'ai pu apprécier le jeu du vent et des vagues, retrouver le plaisir de mes anciennes navigations, quand ce n'était pas mon bateau et que j'étais inconsciente du danger. Du bonheur. Et la fierté d'être ce marin aux prises avec des conditions difficiles. La mer est si belle quand elle se fâche ! Malgré tout, j'ai toujours peur des grosses vagues... mais ma peur recule en même temps que les vagues grossissent et que je constate que le bateau les passe sans casse.

    La question récurrente maintenant est : va-t-on traverser le Pacifique ? J'avoue que mon expérience de la transat me refroidit beaucoup et que je n'ai plus guère envie d'affronter les immensités du Pacifique ! J'ai peur des vagues scélérates... et des grosses vagues déferlantes que nous finirons bien un jour par rencontrer. Les Caraïbes sont un grand terrain de jeu et j'imagine qu'il nous faudra quelques années pour l'explorer. Les années passant et l'âge avançant, aurai-je un jour le courage d'afonter ce voyage même si ces pays me fascinent ? Peut-être que je laisserai Thierry faire la traversée sans moi et le rejoindrai en avion. L'avenir nous le dira.

  • Quelques photos de la saison 4 (news du 06/10/18)

    Nous n'avons pas réussi à restaurer le disque dur de notre ordinateur où étaient stockées nos photos. Toutefois nous avons pu retrouver quelques photos restées sur les téléphones, appareils photos ou autre tablette. Nous avons donc pu ajouter quelques photos à nos dernières pages de la saison 4 et en avons profité pour compléter notre récit, notamment avec notre retour mouvementé en Bretagne et des photos aériennes des Grenadines.

    Les pages touchées de la saison 4 sont :

  • Saison 5 : Top départ très bientôt (news du 22/09/2018)

    Le top départ de la saison 5 est pour bientôt !

    La saison d'été sur les rives de l'Odet s'achève et nous avons eu la chance de bénéficier d'une météo exceptionnelle avec beaucoup de soleil et même de la chaleur. L'affluence au club de kayak était bonne et nous n'avons pas chômé.

    Nous quittons la Bretagne le 11 octobre pour rejoindre le bateau laissé à Carriacou. C'est une expédition en plusieurs étapes :

    - Le 11 octobre : Vol Quimper / Paris puis Paris / Fort-de-France 

    - journée d'escale à terre à Fort-de-France 

    - le 13 octobre : Vol Fort-de-France / La Barbade / Grenade

    - nuit à Grenade (a priori sur un bateau anglais inscrit sur airbnb)

    - ferry jusque Carriacou le 14 octobre au matin.

    Nous avons hâte de retrouver notre bateau ! Suspence... un menuisier a travaillé tout l'été pour nous faire un joli plancher en bois exotique et recouvrir de ce même bois la cale moteur. Tout sera-t-il à la hauteur de nos espérences ? Le trou de la quille devait aussi être réparé mais on a de gros doutes sur l'avancement de ce chantier et on prévoit de faire le travail à notre arrivée.

    Ensuite nous remonterons tranquillement vers le nord, d'ïles en ïles sans projet particulier autre que de profiter des endroits agréables et des belles rencontres que nous ne manquerons pas d'y faire. Bref, une saison sous le signe du farniente !

    Prochaines nouvelles de Carriacou !

  • Un article de presse sur notre escale d'été 2018

    Nous avons retrouvé la Bretagne fin avril et notre activité de location de kayak sur l'Odet. Cette année la météo est exceptionnelle avec un temps estival inhabituel dans le Finistère. Nous vivons dans notre camion sur la cale de Pors Meillou, au bord de l'Odet entre Bénodet et Quimper. L'ambiance est festive auprès des habitués de la cale que nous retrouvons chaque été avec plaisir.

    Une journaliste de Ouest-France rencontrée sur la cale a publié un bel article sur nous deux !

    3g 2018 article ouest france reduit