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  • Amarrés dans l'Odet pour l'été

    A notre retour de notre virée en Bretagne nous nous sommes amarrés sur notre bouée sur l'Odet, à proximité de la cale de Pors Meillou. Nous allons vivre sur le bateau tout l'été : Thierry sera à pied d'oeuvre pour gérer le club de kayaks (voir notre site www.les3grenouilles.fr). Nous pourrons finaliser les travaux avant le départ espéré à l'automne. Nous avions dit l'an dernier que nous partirions en novembre.... nous n'avions pas précisé l'année !...

    Nous avons mis en ligne des photos du bateau sur la page "Notre bateau / visite guidée" .

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  • Mes impressions lors des premiers essais du bateau

    Cela fait quelques jours que nous sommes en route. Nous avons quitté Port-la-Forêt le jeudi 23 mai pour une dizaine de jours de nav en Bretagne. Notre objectif est de prendre en main tout doucement le bateau. Pas d’excès de zèle : on ne quitte le port que si la météo nous promet un petit vent assurant notre sécurité. Les manœuvres de port sont très stressantes. Après notre accident et avec la barre qui demande plusieurs tours avant de faire virer la bateau, nos approches des pontons sont un moment de grande angoisse : peur de faire des « strikes » avec les bateaux d’à côté ! C’est Thierry qui tente d’apprivoiser le bateau en manœuvre… pour ma part, ça attendra !! A notre arrivée à La Turballe, Thierry a sagement demandé l’assistance du port. La manœuvre s’est  bien passée. Thierry commence à « gérer » et la confiance vient peu à peu.

    Les navigations commencent à être du plaisir. Nous savons suffisamment utiliser les instruments du bord pour tracer notre route. Nous parvenons à hisser et descendre les voiles sans trop de difficultés. Nous avons testé le bateau sur les différentes allures et nous sommes contents de sa tenue et de ses performances. Au vent arrière il ne roule pas trop et au près il est très stable. Nous avons atteint 5 nœuds avec à peine 11 nœuds de vent et sans avoir affiné le réglage des voiles : pour son poids, ça me semble très honorable. En navigation c’est donc le sentiment d’efficacité tranquille qui domine. Loin des cailloux, j’ai enfin pu prendre un réel plaisir, sans stress ! Ca se gâte un peu à l’approche du port… mais ce n’est plus aussi angoissant que lors des premières manœuvres. Youenn est un équipier épatant pour les manœuvres de voiles et de port. Je pense qu’il sera rapidement un excellent marin.

    Il va me falloir apprivoiser tous ces instruments, du traceur au logiciel de nav en passant par le radar et la VHF. Moi qui déteste les « trucs à boutons » je suis servie ! Mes méninges ne risquent pas de rouiller de sitôt avec tout ce que j’ai à apprendre! Il m’arrive de douter de moi, de ma capacité à acquérir tout ce savoir-faire du parfait marin… et puis Thierry me rassure… mais c’est tout de même un sacré challenge et j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Que ferais-je si je me retrouvais seule valide à bord ; il y a tant de choses que je suis incapable de faire ?

    Cet été je pense passer mon permis bateau et le fameux CRR obligatoire pour naviguer dans les eaux internationales : ça m’aidera à prendre un peu confiance en moi, j’espère.

    Aujourd’hui nous flemmardons au port de La Turballe. Un gros coup de vent nous a sorti du lit sous la grande flotte pour ré-amarrer le bateau. Maintenant le soleil brille et le vent souffle fort, les drisses claquent, le bateau gite dans le port à chaque claque de vent. Repos bien mérité après ces semaines de stress !

    J’ai toujours autant confiance dans la capacité de Thierry à nous emmener en sécurité et c’est pour le moment le plus important.

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  • Essais du bateau sur les côtes bretonnes

    Retrouvez les photos de ces journées en cliquant ICI.

    C'est décidé (par Thierry) : nous partons jeudi. Encore pas mal de travail à faire pour préparer le bateau... mais nous sommes prêts à temps ! Alex nous rejoint mercredi soir : nous comptons sur lui pour nous aider dans les manoeuvres et nous apporter sa connaissance de la côte.

    Port-la-Forêt vers Lorient

    Nous partons dans la matinée. Vent léger secteur Ouest et nuages. Tout le monde enfile les gilets pour plus de sécurité (une bonne habiude à prendre).

    La barre réparée répond mieux mais elle reste très (trop) démultipliée et il faut faire un tour à vide avant que le bateau réagisse: il faudra s'habituer si on ne trouve pas le moyen cet été d'arranger cela.

    Nous hissons toutes les voiles et, au grand largue, avec seulement 7 à 8 noeuds de vent, le bateau trace tout de même à 3,8 noeuds : pas si mal pour son poids. 

    Thierry voulait faire halte à Lomener pour montrer le bateau à sa vieille tante, mais la baie est envahie de petits bateaux et nous renonçons. Nous décidons d'aller au port de Kernével à l'entrée de la rade de Lorient. L'arrivée de port se passe plutôt bien : ouf !

    Petit tour vers Groix

    Le lendemain, nous partons faire des ronds dans l'eau. Le départ du ponton est un peu "chaud" mais nous voilà partis tester le bateau au près. Nous sommes plutôt satisfaits de sa tenue : stable et facile à mener.

    Le soir Alex débarque : l'ambiance à bord avec lui est exécrable et nous préférons en rester là. Nous nous débrouillerons sans lui. 

    Nous restons deux jours au port pour nous reposer et ensuite nous partirons pour Belle-Ile.

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  • Répétition générale au port

    Depuis notre première sortie dimanche 18 mai, nous sommes bloqués au port en attendant de régler notre problème de barre. Nous avons "enménagé" tous les trois dans le bateau et nous testons ce nouveau mode de vie au port. Nous avons encore aussi pas mal de choses à finaliser et les journées passent vite. Petit à petit nous apportons l´équipement du bord.

    Cath installe la cuisine

    La cuisine est la priorité et elle est aménagée rapidement : cath parvient à faire tenir dans les placards tout le matériel indispensable. Le frigo fonctionne bien, la gazinière aussi. Notre microondes 12 V ne fonctionne pas et nous testons un micro ondes en 220 V mais nous n'avons pas assez de puissance : nous abandonnons ! par contre la cafetière électrique et le grille pain font leur office pour le petit déj.  Thierry modifie son évacuation d'évier et nous pouvons enfin faire la vaisselle à bord.

    La cuisine terminée

     

    Thierry paufine son installation électrique

    Tout est branché : les 4 panneaux solaires et l'éolienne. Thierry surveille la consommation et ça tient la route. Plus que les rubans de LED à installer dans les cabines et les toilettes et  ce sera terminé. Nous prévoyons d'ajouter un coin recharge des appareils (téléphones, tablettes, appareils photos...) sous le panneau de télécom et ce sera complet et opérationnel.

    Reste les finitions... Nous ferons cela quand nous aurons le temps...

     

     

     

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  • Première sortie en mer

    Enfin assuré !!!!

    Nous avons enfin trouvé une assurance tous risques pour le bateau ! Nous signons le contrat le vendredi 16 mai chez le courtier OLAN à Concarneau. Le bateau est assuré par TRANSMER. Un grand merci à eux qui ont su tenir compte de nos remarques sur l'expertise de m... faite par Christophe MARTENS à Pont L'Abbé. Avec ses 38 recommandations sans grand intérêt, voire erronées (avoir un détecteur de radar au lieu d'un réflecteur, avoir une BLU, mettre en place le matériel réglementaire...) les assureurs n'acceptent pas le bateau. Pour plus de renseignements sur cet expertise, consultez la page "A éviter".

    Un super cadeau d'anniversaire qui demande de gros préparatifs

    Le bateau enfin assuré, Thierry décide que la première sortie sera dimanche 18 mai, anniversaire de Cath. Il met les bouchées triples pour ranger le bateau, terminer les quelques points indispensables et apporter l'armement réglementaire. La météo est excellente pour un sortie d'essai : grand soleil et toute petite brise.

    Nos premiers milles en mer

    Nous larguons les amarres un peu après 10h. La manoeuvre de sortie de port est délicate car le bateau répond très mal lorsqu'on tourne la barre. Le premier mille est fait en zigzag... Nous commençons par amadouer le traceur en comparant avec la carte papier et finissons par trouver l'affichage du point GPS.

    Ca commence bien...

    En actionnant par erreur le bouton 16 de la VHF avant de l'éteindre, nous déclenchons involontairement les secours du CROSS ! Heureusement, la capitainerie de Port-la-Forêt avait notre numéro de téléphone portable et nous avons pu interrompre le process en nous excusant platement. Par contre, nous ne comprenons toujours pas comment cet appel de détresse a pu partir sans actionner le bouton "DISTRESS" protégé ?!... Pour plus d'infos, lisez la page Appel de détresse envoyé par erreur.

    On met les voiles !

    Thierry a offert un appareil photo étanche à Cath. Nous étrennons donc les voiles et l'appareil photos. Pas de risques en hissant les voiles car le vent stagne à 7 ou 8 noeuds. Nous déroulons d'abord le génois puis hissons la GV. La voile d'artimon n'est pas encore prête à être hissée. Sans aucun réglage, Lambarena avance tout doux à presque 2 noeuds. vers midi le vent tombe et nous poursuivons au moteur. Nous rentrons de bonne heure au port pour évite l'affluence. La manoeuvre de port est une nouvelle fois difficile : nous devons faire vérifier la barre qui visiblement ne fonctionne pas correctement.

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  • Bloqués au port par les tracasseries administratives

    Recherche assurance désespérément, le retour !

    Avant de prendre la mer nous voulons assurer le bateau qui représente pour nous un investissement important. Lambarena étant une construction amateur, les assurances exigent une expertise maritime pour se prononcer.

    Malheureusement pour nous, l'expert (mal) choisi a pris son temps pour rédiger une expertise que nous considérons "à charge" . Bien que nous ayons remis à neuf une grande partie du bateau, l'expert note chaque point "correct" mais pas "état neuf". 

    Munis de ce rapport nous démarchons donc les assureurs. Beaucoup de temps passé pour nous voir jusqu'ici toujours refuser une assurance "tous risques". 

    Mais est-ce vraiment une construction amateur ?

    Pour nous il y avait 2 catégoties de bateaux : les bateaux de série et les autres. De fait il y en 3. Les bateaux construits par un chantier avec un architecte ne sont pas des constructions amateur.

    Lambarena a été construit en 1988 par ĺ´Ecole de Pêche de Cherbourg sur les plans d'un architecte naval Jean-Paul Peignet. 

    Nous avons donc entrepris de faire modifier notre acte de francisation qui comporte par ailleurs d'autres erreurs sur la date de construction et la longueur. 

    Ces démarches auprès des Affaires Maritimes et des douanes de Lorient nous prennent du temps. Espérons qu'elles aboutissent car cela nous aiderait à trouver un assureur.

    Enattendant, on finalise le bateau

    Mais le moral est en berne et le coeur n'y est plus ! Nous sommes fatigués par ces longs mois de chantier et plus encore par ces tracasseries. La chance n'est décidément pas avec nous depuis la mise à l'eau. Nous avons tellement hâte d´aller enfin naviguer !

    Nous craignons de devoir faire une autre expertise pour trouver enfin une assurance.

  • USHIP Quimper refuse d'assumer ses responsabilités suite à l'erreur de montage de l'inverseur

    UNSHIP Quimper refuse d'assumer la responsabilité de l'erreur de montage de l'inverseur fate par son mécanicien. Pourtant les entreprises sont assurées pour couvrir ce genre de risque et ça ne leur coûte rien de faire fonctionner mleur assurance !

    Depuis l'accident c'est silence radio... pas de réponse à notre mise en demeure. 

    Nous en causons beaucoup autour de nous sur les pontons. Les langues se délient sur des litiges avec eux... 

    Nous avons envoyé un courrier à la direction d'Uship. Quelques semaines plus tard nous recevons un courrier d'une assurance qui nous avise qu'Uship a déclaré le sinistre et nous demande de mettre en contact notre assurance... Notre avocat fait une réponse pour demander que l'accident soit pris en compte. En octobre, aucune réponse de l'assurance....

  • Rêve, aventure... et réalité !

    Avoir « mon » bateau, trouver le « capitaine » avec qui partir autour du monde : tel est le rêve qui a germé dans ma tête durant ces années où je naviguais sur les « BDA » (Bateaux Des Autres).  Thierry, lui, tenait à construire son bateau pour le connaître par cœur et savoir le réparer n’importe où.  J’ai trouvé Thierry et « notre » bateau Lambarena : un bon bateau de voyage mais qui nécessite une remise en état complète avant le départ. J’aurais préféré acheter un bateau « prêt à partir », mais nous n’avons pas le budget nécessaire et l’expérience nous prouve que les bateaux d’occasion demandent tous des travaux.

    Je décide de faire confiance à Thierry et sa capacité de rénover le bateau bien que ce soit un challenge pour lui qui a seulement retapé son petit bateau de 7,60 m et quelques maisons.

    Pendant 3 ans Thierry s’est employé à démonter le bateau et a cherché sur internet et auprès de professionnels ce qu’il convenait de faire pour le remettre en état. Nous décidons ensemble de grands réaménagements pour nous installer une cabine confortable, gage de confort, et un grand espace table à cartes.

    Durant l’hiver 2013 le chantier a véritablement commencé. Thierry travaille sur le bateau… mais doit aussi gérer le quotidien et tous ses ennuis financiers suite à son divorce. L’été arrive et le club de kayaks l’occupe à plein temps. Durant les week-ends je décape le pont, le peint, vernis le mobilier…

    Optimiste, Thierry persiste à penser que le bateau sera prêt à partir à l’automne 2013. Je pose donc un long congé de 6 mois et nous rêvons de cet hiver à naviguer au soleil en direction du Cap Vert.

     Nous décidons alors de fêter ce grand projet avec famille et amis : fin septembre nous réunissons tout le monde pour un week-end de fête autour d’un cochon grillé. Le bateau n’est alors guère avancé, mais Thierry reste persuadé malgré tout que le départ se fera avant l’hiver. Je veux le croire. Le désir de partir est si fort qu’il occulte la réalité !

    Mi novembre, enfin en congés, je débarque à la maison et me mets au boulot : vernis, peintures et plaquage Comasel. Les mois passent, nous travaillons ensemble tous les jours… mais le chantier n’en finit jamais. Plus nous avançons, plus il semble rester de travail ! Thierry pense que nous mettrons le bateau à l’eau en janvier, puis en février, en mars, en avril… à chaque report le périple se raccourcit : on abandonne le Cap Vert pour les Canaries, puis les Canaries pour le Portugal…  aujourd’hui, il me reste l’espoir de pouvoir enfin faire naviguer le bateau en Bretagne avant de reprendre le boulot fin juin !...

    L’aventure n’était pas là où on l’attendait : c’est la construction du bateau qui se révèle être notre grande aventure de l’hiver 2013-2014 ! Moi qui me pensais inapte à participer à la reconstruction du bateau, je me découvre des capacités que j’ignorais… et surtout du goût pour ce travail ! Quelle fierté ensuite de pouvoir dire « nous avons construit ensemble notre bateau » ! Le bonheur est là, dans ces tâches manuelles menées ensemble au fil des mois. Nous mettons notre couple à l’épreuve du quotidien et des désillusions successives : travailler ensemble dans cet espace restreint après n’avoir cohabité que durant les week-ends est déjà un bon test pour notre future vie d’aventuriers des mers. Tout « baigne » : nous aborderons l’étape navigation sans inquiétude sur ce chapitre. Je suis fière de moi et très fière de Thierry qui a su mener ce chantier à bien, quand bien même il n’a pas su – voulu – voir que le travail était plus important qu’il ne l’imaginait ! Zéro pointé pour la planification !!! Nous avons tenu bon et avons prouvé notre ténacité. Nous partirons avec un bateau solide et bien conçu, que Thierry saura réparer et qui pourra nous mener aussi loin que nos envies et nos rêves nous pousseront ! Le plus important est d’avoir CONSTRUIT ensemble un bateau et un équipage solides. Qu’importe finalement ce retard : qu’est-ce qu’une année au regard de ce projet de vie ? 

    C'est bien connu : qu'importe le but, c'est le chemin qui compte.

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