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  • Fin d’année 2014 en Algarve

    Nous sommes à Portimao sur la côte sud du Portugal depuis le 9 décembre. La marina est située dans l’embouchure du rio Arade, très grande baie protégée par une digue, aussi nous pouvons nous mettre au mouillage à l’extérieur quand il fait beau : le cadre est superbe ! Nous rentrons à la marina quand le temps se gâte et quand les batteries sont à plat. Portimao, sur la rive droite, est une énorme station balnéaire moderne. Sur la rive gauche, Ferragudo est un charmant village de pêcheurs. L’endroit est donc idéal pour cette pause prolongée.

    Nous avons fait deux petites navigations très cool à la journée pour aller découvrir les grottes de Lagos. Le temps s’écoule doucement entre bricolage (encore et toujours), intendance quotidienne mais surtout promenades en annexe (falaises ocres très découpées avec des grottes et des eaux limpides allant du bleu au vert) ou à pied pour profiter des belles journées ensoleillées (18° l’après-midi). Nous voilà enfin en vacances et comptons profiter de cette pause tranquille pour nous reposer. Quant à Youenn, il a un peu de retard à rattraper sur son planning de cours, alors il n’a droit qu’à une petite pause pour Noël (oh, le pauvre…)

    Voir la page sur Portimao et ses alentours (Ferragudo et Alvor) ainsi que celle sur les grottes de Lagos.

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  • 6 semaines, premier bilan

    ​Plus de 6 semaine ont passé depuis mon embarquement à Porto et la fin d'année approchant c'est un moment propice pour faire un premier bilan.

    Les choses ont plutôt mal commencé avec ces 11 jours bloqués à Povoa de Varzim à se faire balloter au ponton dans une marina tristounette dans une ville sans attrait par mauvais temps. A part le bonheur de se dire que ça y est, que notre voyage en bateau a enfin commencé, nous sommes très loin du rêve !!!

    Notre voyage vers le sud s'est avéré plus pénible que je ne l'imaginais. J’aurais pu « entendre » les récits de traversées laborieuses à cet endroit, mais je ne voulais probablement pas casser le rêve… La mer est difficile avec une grosse houle nord-ouest de 3 à 5 mètres et des vagues qui suivent la direction du vent, généralement du nord. Lorsque le vent est trop faible, le bateau a du mal à garder le cap dans les vagues et il roule beaucoup. Le mouillage est impossible et les ports sont assez distants les uns des autres. En hiver, on ne peut pas relier le port suivant dans la journée. Comme nous avons besoin de nous entrainer aux navigations de nuit, nous avons fait le choix de partir dans l’après-midi et d’arriver le lendemain. Dans ces conditions difficiles, la nuit était plutôt stressante. Youenn a le mal de mer et nous l’avons assez peu sollicité pour les quarts de nuit. Un point positif tout de même : la température relativement douce qui permet de ne pas être gelés (mais équipés tout de même).

    Après Povoa de Varzim nous avons pu passer une grande semaine à Porto dans une marina très agréable. Quelques jours de grisaille et de pluie nous bloquent au bateau et pour finir nous ne parviendrons à visiter Porto que de nuit, un peu dommage. Toutefois cette escale est déjà plus agréable et ressemble un peu à des vacances. Ensuite nous faisons escale à Nazaré et les conditions météo sont toujours meilleures sans être encore vraiment agréables. L’escale suivante à Cascais sera enfin une vraie escale plaisir avec du soleil et une ville attrayante.

    Au final, nous naviguons très très peu. Les escales sont occupées à réparer ou améliorer le bateau mais Thierry prend son temps, rythme vacances. Le repos est bien mérité après cette année de labeur acharné ! Quant à moi, l’intendance quotidienne m’occupe suffisamment car les tâches ordinaires prennent plus de temps en bateau. Je tprends aussi le temps d’alimenter le site et d’aider Youenn dans son travail scolaire.

    A Cascais nous décidons de partir pour les Canaries, but tant espéré de ce premier voyage, où nous espérons passer l’hiver au chaud. A nous mouillages, baignages et balades sous le soleil, à notre rythme ! Mais avant… il y a cette traversée d’une semaine à faire tous les trois… J’ai confiance en Thierry mais je ne suis pas certaine de savoir gérer mon sommeil capricieux. J’ai toujours l’angoisse que les conditions météo soient plus difficiles qu’annoncé et que notre équipage trop novice vive une vraie galère. Mais le moment n’est plus aux hésitations : il faut se lancer ! D’autres le font sans plus d’expérience que nous.

    J’ai très mal géré la préparation de cette traversée. J’ai bossé toute la journée pour que le bateau et l’avitaillement soient prêts et le soir j’étais exténuée et fourbue. Trop occupée, j’ai négligé de préparer  de bons repas pour cette dernière journée. Erreur fatale : il faut partir reposé et repu ! La première nuit est difficile avec une grosse houle et au matin je ne parviens plus à rien avaler même si je n’ai pas de nausée. C’est difficile de s’alimenter à la volée quand on est au régime sans gluten : pas droit au pain (donc au sandwich) ni aux petits gâteaux. Youenn vomit à plusieurs reprises mais parvient tout de même à assurer deux  heures de quart au milieu de la nuit, ce qui nous soulage bien. Thierry, voyant son équipage mal en point, prend une sage décision : ne pas poursuivre et aller se reposer sur la côte sud du Portugal que nous pouvons atteindre dans la nuit suivante.

    Arrivés à Portimao il me faut plus d’une semaine pour remettre mon système digestif en ordre de marche ! Nous restons tranquilles à la marina et profitons de quelques jours de beau soleil pour nous requinquer.  La côte sud est attrayante et le climat y est agréable, un peu comme en Bretagne en septembre. C’est décidé, nous restons là. Je n’ai plus que deux mois de vacances et j’ai envie de profiter enfin de soleil, de petites navigations tranquilles et surtout de mouillages.

    Enfin, nous quittons la marina pour des navigations « plaisir » et de beaux mouillages ! Pour les baignades, il faudra attendre l’année prochaine… Nous restons aux abords de Portimao où nous voulons passer Noël. Nous jetons l’ancre dans la grande baie bien protégée aux pieds des falaises. Notre annexe nous permet d’aller faire du rase caillou : roches rouges et ocres, eau verte ou bleue selon les endroits. C’est un régal de couleurs et je photographie à tout va. Les couchers de soleil sont extraordinaires, plus beaux d’un jour à l’autre. Les jours passent trop vite, paisibles et agréables : enfin de vraies vacances !

    Nous touchons donc enfin de plus près à notre rêve ! Nous sommes fiers d’être arrivés là malgré notre manque d’expérience. Thierry manœuvre maintenant plus facilement le bateau et les arrivées de port se font sans stress. Youenn est un excellent matelot, toujours prêt pour hisser les voiles, préparer les amarres, envoyer  l‘ancre… Je me demande comment on fera sans lui. Nous avons pris confiance en nous en navigation et chacun sait ce qu’il a à faire. J’ai confiance en la capacité de Thierry à gérer des situations difficiles. Par contre je n’ai pas pu/su/voulu trouver le temps pour me familiariser avec tous ces appareils plein de boutons…  et une tendinite aux coudes tenace me dispense de manœuvres de voiles… pas top l’équipière ! Heureusement que j’assure plutôt bien comme bosco…

    Hier j’étais seule sur le pont en fin d’après-midi, le bateau filait gentiment au près par 10 nœuds de vent, le coucher de soleil était magnifique, la mer était belle… et j’éprouvais à nouveau ce bonheur indicible d’être là, tous doutes envolés sur mes choix. La nuit est tombée, le vent a forci et le bateau s’est enfoncé dans le noir profond d’une nuit sans lune. Toujours seule aux commandes et heureuse malgré le froid.

    Le plus important dans cette vie-là (comme ailleurs) est de prendre du plaisir à vivre ces moments ensemble, à partager les joies comme les difficultés. Je suis toujours heureuse de partager tout cela avec Thierry… et avec Youenn aussi qui est un ado bien agréable à vivre (même si je le houspille par moments pour le faire bosser !)

    Voilà… Je suis toujours convaincue d’aimer cette vie de nomade des mers et je doute toujours d’être apte à faire des grandes traversées. L’année 2015 devrait donc commencer par l’aboutissement de notre rêve, jusqu’à ce que je reprenne l’avion pour retourner au travail et laisse mes deux hommes et mon bateau là. A eux de remonter en Bretagne… 

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  • Lambarena retranché en Algrave

    Notre tentative de traversée vers les Canaries a échoué ! Nous sommes partis dimanche 7 décembre en fin de matinée au moteur faute de vent. Ensuite un petit vent s’est levé mais impossible de tenir un cap au sud avec une grosse houle qui dévie sans cesse le bateau de 50° ! Nous avons donc d’abord tiré un bord Ouest / Sud Ouest, jusqu’en milieu de nuit avec le moteur en appui.  Dans la nuit l’équipage donne des signes de défaillance : Cath et Youenn ont le mal de mer. Le plus sage est donc d’abandonner et de nous retrancher sur la côte sud – à Portimao - que nous atteignons dans la nuit.

    Ouf, le calme et le soleil pour requinquer l’équipage ! Après discussion avec nos voisins de ponton qui nous ont vanté les mérites de cette côte, nous décidons de changer notre programme : pour cette année ce sera farniente en Algarve ! La vie en mer demande souplesse et adaptation : pourquoi s’obstiner à aller aux Canaries alors que nous trouvons ici ce que nous cherchions : une belle côte à explorer et du soleil. Nous mettrons ce temps à profit pour nous améliorer en gestion des voiles… et pour suivre plus attentivement les cours de Youenn.

    Pour les marins, voir le récit de cette tentative de traversée vers les Canaries..

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  • Dernières escales au Portugal

    Après une grande semaine à Porto, nous avons fait notre première navigation de nuit pour nous rendre à Nazaré. La météo étant une nouvelle fois mauvaise, nous y sommes restés le temps que ça se calme.

    Nazaré est connue pour ses vagues : deux fois par an une vague de 30 mètres - la plus grande du monde - déferle sur la plage. Qu'on se rassure, nous n'avons pas pu admirer le phénomène, mais seulement de belles grosses vagues. Heureusement le port est très calme. 

    Dimanche 30 novembre, nous testons une nouvelle fois la nav de nuit - dans des conditions difficiles - pour nous rendre à Cascais,  à proximité de Lisbonne. C'est une belle ville moderne qui a gardé du cachet.

    Découvrez les escales et à Porto et à Caiscais.

    Nous allons visiter Lisbonne le 5 et pensons quitter le Portugal pour les Canaries dimanche matin. Nous abandonnons  l'idée de faire escale à Madère. La traversée de 600 miles doit nous prendre au minimum 5 à 6 jours selon le vent. Nous allons chercher le soleil et la chaleur pour Noël !

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  • Mes premiers jours en voyage


    J'ai rejoint le bateau samedi après-midi à Porto. Nous sommes au port de Povoa de Varzim au nord de Porto. Il fait mauvais, froid, venteux, grosse houle qui agite le bateau.
    Je retrouve "mon" bateau avec plaisir après ces 2 grandes semaines. Mais je ne suis déjà plus habituée au mouvement du bateau et il me faut 24 heures pour m'amariner à nouveau. Lors de mes promenades je souffre d'un bon mal de terre et tout tourne autour de moi ! La météo est mauvaise et nous attendons ici de meilleures conditions pour descendre à Porto.

    J'ai pas mal de ménage et de rangement à faire après cette traversée entre hommes dans des conditions un peu difficiles... Normal.

    La quasi totalité des ports du Portugal sont fermés car la houle rend l'entrée dangereuse. La houle rentre dans le port et le bateau doit être amarré de tous côtés pour le stabiliser un peu... Mais ça bouge beaucoup et c'est bruyant la nuit !

    Dimanche nous avons profité du soleil pour nous balader dans la ville et faire quelques courses. La vie est moins chère qu'en France. J'ai fait quelques photos des maisons typiques du Portugal avec leurs façades carrelées. Nous nous sommes attablés dans un café en bord de plage. J'ai commandé un chocolat chaud et on m'a servi un truc infect qui ressemble à une danette au chocolat mal gélifiée... Beurk ! La prochaine fois je commande un porto ! Ici les gens sont sympas et on trouve toujours quelqu'un qui parle français.

    Thierry a pêché un mulet mais le gars du port lui a dit que c'est interdit au port... On n'aura donc qu'un poisson à manger.

    Nous passons donc des journées "normales" à bord, loin de la vie idéale avec baignade sous le soleil ! Je range et nettoie le bateau. Je prends un peu de temps pour rédiger ce billet sur mon blog. J'essayer de faire le débriefing de la traversée pour rédiger une news mais Thierry a bien du mal à se remémorer les évènements. Thierry a passé du temps sur l'ordi pour préparer notre route. Youenn profite de cet intermède au port pour avancer ses cours enfermé dans sa cabine. Maintenant Thierry fait la vidange du moteur. Ce matin il fait tout gris avec seulement 13 degrés et nous n'avons pas envie de quitter notre nid. Nous écoutons la radio locale en nous activant. Ainsi s'écoulent des jours tranquilles un peu comme à la maison. L'heolienne tourne à donf et ça fait un fond sonore avec les amarres qui grincent et le bruit du vent dans les haubans.

    Dans l'après-midi le vent se lève : 35 noeuds dans le port... La houle rentre dans le port et la bateau roule tellement que l'eau remonte dans l'évier ! Des grains se succèdent, nous partons en soirée faire quelques courses déguisés en cosmonautes avec pantalons et vestes de quart jaune.

    La météo annonce des vagues de 6 mètres pour mercredi. Nous allons devoir rester ici quelques jours. Je n'ai aucune intention d'affronter une mer déchaînée pour ma première sortie. Repos donc.

    J'appréhende un peu cette première sortie en mer avec des conditions plus musclées. Moi qui n'avais jamais peur en mer je deviens anxieuse... Avoir préparé le bateau m'a fait prendre conscience des risques. Thierry m'exhorte a ne pas m'inquiéter, il a confiance en moi et en son bateau. Il pense que plus vite on partira moins j'aurai le temps de gamberger pour rien !

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  • Lambarena au Portugal

    C'est parti : le bateau est maintenant au Portugal, au nord de Porto où Catherine et Youenn ont embarqué le 8 novembre.

    La traversée du golfe de Gascogne

    Départ samedi 25 octobre de Port-La-Forêt. Thierry a embarqué deux équipiers confirmés, Jackson et Julien. La traversée est difficile avec un vent de sud qui souffle trop peu ou trop fort. Il faut trop souvent mettre le moteur en appui des voiles pour assurer le cap contre le vent avec une houle moyenne de 3 mètres. Le passage du cap Finisterre est délicat car les courants ramènent le bateau vers la côte. Aterrissage en Espagne, le 1er novembre, à Sanxeixo aux environs de Vigo, pour quelques jours de repos. Julien débarque. Encore quelques jours de navigation avec Jackson pour rejoindre Porto, mais les conditions météo les obligent à s'arrêter plus au nord à Povoa de Varzim.

    Voir la descripton de la traversée du Golfe de Gascogne et l'escale à Sanxeixo.

    Cath aux US

    Pendant ce temps là, Cath visitait le grand ouest américain : voir son blog.

    Bloqués à Povoa de Varzim

    Cath et Youenn ont rejoint le bord comme prévu le 8 novembre. Le port est fermé à cause des conditions météo : vent et grosse houle rendant l'accès dangereux. La marina est mal abritée et le bateau roule abominablement. Thierry l'a amarré de tous côtés avec une toile d'araignée mais rien n'y fait. Au fil des nuits et des coups de vent nous avons cassé un chômard, deux amarres, deux parebatages... Ca s'arrête quand ? Une semaine que nous attendons et pas d'amélioration en vue. Nous avons arpenté toutes les rues de la ville... ne reste plus qu'à lire bien au chaud dans le carré. Thierry a bien encore et toujours des travaux d'amélioration et de réparation à faire mais il a besoin de repos, d'autant que les nuits sont agitées.

    Voir la description détallée de l'escale à Povoa de Varzim.

    Cath s'essaye toujours à la vidéo... Pas encore très douée... 

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  • Un été sur l'Odet

    Trois mois à vivre sur le bateau amarré à notre bouée sur l'Odet... c'est le moment de faire un bilan de cette première expérience de vie en bateau sans voyage. La conclusion : c'est super ! Je n'ai pas réussi à ouvrir un bouquin et ces trois mois ont filé comme le vent. Nos rares retrours sur la terre ferme me confortent dans mon choix : je suis mieux sur mon bateau. Et pourtant il lui manque encore quelques éléments de confort : la douche n'est pas opérationnelle et surtout l'espace est toujours envahi par les outils.

    Mais quel bonheur de vivre là, sur l'eau, sur cette rivière magnifique. J'ai profité de chaque lumière, des couchers de soleil, des matins brumeux, du ciel, de l'eau, des couleurs du gris au vert en passant par le rose, du spectacle des oiseaux pêchant sur les rives, des mouvements des marées... Bref, j'ai apprécié de vivre au contact de cette belle nature jour après jour. Calme, paisible et toujours en mouvement, en changement. Prendre son petit déjeuner sur le pont et goûter dès le matin au bonheur de cet environnement exceptionnel, au plaisir d'être au grand air.

    La vie à bord est agréable avec mes deux "hommes". La cohabitation dans cet espace restreint ne pose aucun problème... pourvu que ça dure ! 

    Durant l'été nous avons fait quelques manoeuvres pour nous amarrer à la cale de Pors Meillou ou pour aller au port de Bénodet. Thierry a fait des progrès étonnants et il parvient maintenant à nous amarrer sans trop de stress et sans difficultés.

    Le départ tant attendu est maintenant imminent. Je laisse partir Thierry avec le bateau, aidé par deux équipiers confirmés. J'angoisse un peu... cette traversée du Golf de Gascogne peut s'avérer difficile. Mais j'ai confiance dans notre bateau et son capitaine. Moins confiance en moi, malheureusement... le doute m'assaille toujours. J'espère que la suite me rassurera sur ma capacité à mener cette vie... Je ne doute pas de mon envie. Le vrai voyage commencera pour moi mi novembre au Portugal.

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  • Enfin le départ !

    Le départ tant espéré approche enfin ! Si tout va bien, Lambarena quittera Port-la-Forêt avant la fin octobre pour le Cap Finistere.

    Nous nous activons très fort pour finaliser le bateau : un grand rangement est en cours  pour réduire enfin la place attribuée aux outils et laisser un peu d'espace pour la vie à bord. Il va nous rester encore quelques travaux à faire... quand nous serons tranquilles au soleil ou l'été prochain. La vie en bateau est de fait un perpétuel chantier.

    Nous avons décidé pour cet hiver de descendre la côte du Portugal puis d'aller trouver le soleil aux Canaries. Nous passerons peut-être par Madère... ou pas. L'idée est de remonter avec le bateau au printemps pour passer un nouvel été amarrés à notre bouée sur l'Odet, endroit stratégique pour faire tourner le club de kayaks.

    Pendant que Catherine va aller découvrir l'ouest américain et Youenn passer les vacances chez sa copine, Thierry va traverser le Golfe de Gascogne. Nous avons l'aide de deux équipiers, marins confirmés, pour aborder cette traversée sereinement. Catherine et Youenn prennent l'avion le 8 novembre pour Porto : espérons que le bateau et son équipage seront là. Départ dès qu'une fenêtre météo permet une traversée de quelques jours sans risque de gros temps. L'aterrissage se fera sur la côte espagnole, nord ou ouest, selon les conditions météo.

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