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  • C'est parti pour la saison 2 !

    Voilà, c'est reparti pour la saison 2 qui doit nous mener aux Canaries pour l'hiver 2015-2016 ! Nous espérons y arriver cette fois, après notre tentative avortée de l'hiver dernier... L'équipage est maintenant rôdé et nous allons partir un peu plus tôt dans la saison pour ne pas rester bloqués au Portugal.

    J'ai donc ajouté la rubrique "saison 2 aux Canaries (2015-2016)" dans le menu à gauche. J'y reprendrai les news au fur et à mesure. 

    Depuis début septembre nous nous activons pour préparer le bateau. Nous avons lancé plusieurs chantiers et nous remercions les amis qui nous ont aidé : Olivier, Eric, Christophe, Robert et Marie. Pour plus d'informations sur nos travaux, jetez un oeil sur la page "La préparation du bateau" (saison 2).

    Nous avons passé le mois de septembre au ponton visiteur de Bénodet. C'est plus pratique pour travailler sur le bateau... mais c'est un endroit dangereux ! A deux reprises en 4 jours, une vedette moteur puis un gros voilier sont venus à l'abordage en ratant leur manoeuvre d'appontement. Pour dégager le voilier il a fallu faire venir 2 vedettes de la SNSM en pleine nuit : animation garantie sur le ponton ! Heureusement la casse est légère. Lambareana est vraiment un bateau solide ! Lisez le récit de ces aventures sur la page "Bénodet : attention danger !".

    Nous attendons maintenant une fenêtre météo favorable pour tracer directement jusque Porto. Si tout va bien il devrait nous falloir 5 ou 6 jours pour y arriver. Après quelques jours de repos nous repartirons directement vers les Canaries : encore 6 ou 7 jours de mer avant le farniente et la découverte des différentes îles des Canaries.

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  • Un retour mouvementé

    Depuis que j'ai quitté le bord à Olhao le 16 février, Thierry et Youenn ont pris la route du retour par petites étapes. Ils ont fait escale à Portimao, Peniche, Cascais, Porto, Sanxexo, La Corogne, Gijon et enfin La Rohelle où ils sont arrivés le 18 mars. Youenn a alors quitté le bord pour aller se consacrer pleinement à son travail scolaire à Rennes, activement soutenu par Marion. Le 28 mars nous avons fait tous les deux la remontée jusqu'aux Sables d'Olonne. Thierry devait ensuite aller jusqu'à La Turballe où je devais le rejoindre à Pâques pour terminer le voyage.

    Mais voilà, c'était sans compter avec les imprévus, et un cordage amarré en travers du chenal dans le port de St Gilles Croix de Vie (si, si, ça arrive ?!...) a inopinément interrompu le voyage le 31 mars ! Le cordage s'étant pris dans l'hélice, le bateau est resté immobilisé au milieu du chenal et s'est couché à marée basse. Il a fallu sortir le bateau de l'eau pour vérifier les dégâts. Heureusement la responsabilité du port est totalement engagée et les réparations ne seront pas à notre charge. Mais cela va prendre quelques temps et retarde notre retour à Quimper.

    Voir la page "Echouage dans le port de St Gilles Croix de Vie".

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  • Le mât arrière s'enfonce !

    Le départ est tout proche. Par sécurité, Thierry demande à Franck (Le Bihan Voiles) de venir vérifier les haubans car l'un d'eux mollit périodiquement. Verdict : le mât arrière s'est enfoncé ! Il est posé sur une poutre qui subit des infiltrations et il semble qu'elle ne supporte plus bien son poids. Franck nous recommande René pour remédier à l'affaire. Il faut démâter et installer une poutre en bois pour consolider le support. Un gros travail de réparation que nous allons faire à Port-la-Forêt. Impensable de partir en l'état : le départ est donc retardé de quelques jours.

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  • Mise en cale sèche mouvementée

    Thierry veut ajouter un passe-coque pour mettre en marche la pompe d'eau de mer de l'évier. Fort de notre bonne expérience de mise en cale sèche à Pors Meillou, nous visons les grandes marées de septembre pour renouveler l'opération. Arrivés à marée montante, nous amarrons solidement le bateau au quai, comme la fois précédente. La marée descend et le bateau se pose gentiment sur sa quille. Avant que la cale ne soit complètement à sec, nous partons pour une douche. A notre retour, la nuit tombée, nous apercevons dans les phares de la voiture, les mâts inclinés de notre bateau : il s'est couché pendant notre absence ! Que s'est-il passé ?  Thierry monte à bord pour investiguer les dégâts. Il faut attendre que la marée remonte en espérant que la bateau se redressera ! Notre crainte est que le bateau reste "scotché" dans la vase. La marée haute est à 5 heurs du matin, aussi Cath et Youenn tentent de dormir dans la voiture. 

    Thierry va mettre un peu d'ordre dans le bateau : tout est sans dessus dessous ! Les boites de vis ont valsé et des centaines de vis et boulons parsèment le sol (il faudra quelques heures de tri pour tout remettre en ordre). Les paires ont volé. Le gasoil s'est échappé du réservoir au dessus du moteur et une trentaine de litres a coulé sur le sol et dans les cales. Un taquet à l'arrière est arraché, emportant avec lui un petit morceau de pont. Il est probable qu'en lâchant cela a occasionné la chute du bateau.

    Thierry frappe une amarre autour des 2 mâts afin de pouvoir tirer le bateau avec le 4x4 s'il ne se redresse pas...

    Cela étant fait, il ne reste plus qu'à attendre... Thierry tente de se reposer un peu. A chaque réveil il aperçoit toujours le champignon lumneux du bateau au dessous de l'essuie glace... puis, enfin, la lumière passe au dessus ! C'est gagné : Lambarena se redresse seul porté par l'eau. Ouf !!!!

    Nous retrournons bien vite à notre bouée avant la prochaine marée basse !

    Reste une grande journée de rangement et de nettoyage... et une réparation à faire sur le pont. La peinture de coque est un peu abimée sur le côté, mais sans gravité.

    Quelle erreur avons nous commis ? Avoir laissé le bateau : s'il est tombé d'un coup, notre présence à bord n'aurait peut-être rien changé et nous aurions pu être blessés dans la chute. Thierry pense que son erreur est probablemen d'avoir amarré le bateau pas suffisemment incliné vers le quai.

    Encore une grosse émotion : voir son bateau couché dans la vase n'est pas un moment agréable... mais l'affaire se termine pas trop mal.

  • Un passe-coque qui lâche !

    Encore des émotions !

    Rupture du passe-coque du speedo

    Après quelques jours de grosses pluies, Cath remarque un peu d’eau sur le plancher du carré. Bizarre, toutes les fuites du plafond ont été bouchées… On essuie et une petite flaque se reforme. Thierry, entre deux mises à l’eau de kayaks, revient au bateau et découvre le pot au rose : il ouvre le coffre et constate que le passe-coque fuit. Il prend le passe-coque dans la main et… il casse comme du verre, laissant un trou de 5 cm dans la coque ! L’eau jaillit. Thierry colmate la brèche avec un chiffon en attendant de trouver une pinoche pour boucher le trou. Mais où sont donc passées les pinoches ? Elles étaient rangées dans ce placard… Après avoir retourné tout le bateau nous mettons enfin la main sur les fameuses pinoches dans un coffre du carré ! Ouf, l’eau commençait à emplir le coffre. Thierry colmate le tout avec du sicca à prise dans l’eau. Réparation provisoire, rapide et efficace. Le bateau est sauvé ! Nous en sommes quittes pour un bon coup de stress.

    Réparation à la cale de Pors Meillou
    La réparation provisoire doit ensuite faire place à une remise en état du passe coque. Comme l’affaire se passe un samedi midi, impossible d’avoir un passe-coque neuf avant le lundi. Thierry décide alors de profiter des grandes marées pour aller mettre le bateau à la cale de Pors Meillou et réparer la coque à marée basse. Puisqu’il n’y a pas de passe-coque, nous décidons de nous en passer et de re-stratifier la coque.
    A marée haute, en soirée, nous amenons donc le bateau à la cale et l’amarrons de telle sorte qu’il ne bascule pas lorsque l’eau se retirera. Nous attendons un peu anxieux le reflux : le bateau reste droit sur sa quille. Durant la nuit, nous réalisons qu’en l’état le bateau risque de monter sur le quai quand la marée va remonter : avec ce gros coefficient de 113, l’eau envahit toute la cale jusqu’en haut du parking. Vers 5 heure du matin, Thierry et Cath décident donc de tirer une amarre de l’autre côté pour empêcher le bateau d’aller sur le quai. Pas de chance, il pleut et le moteur de la petite annexe refuse de démarrer. Thierry va donc dans le noir, à la rame, frapper une amarre sur un rocher de l’autre côté de la cale. L’amarre est ensuite ramenée à bord et frappée au winch : Cath mouline et le bateau s’écarte du quai. Nous pouvons nous recoucher au chaud.
    Au matin, Thierry découpe la pinoche au ras de la coque, meule puis recouvre d’un tissu fibre de verre qu’il résine. Séchage express au pistolet thermique. Merci à ceux qui ont prêté un groupe électrogène. Lorsque la marée remonte la coque est réparée. Thierry surveille tout de même pour s’assurer qu’il n’y a pas de fuite.
    Nous restons sur la cale jusqu’au dimanche soir avant de regagner notre bouée. La manœuvre est délicate à cause du vent mais Thierry s’en tire bien : il parvient à faire demi-tour dans l’espace réduit entre la cale et le bord !

    En conclusion...
    Voilà, l’épisode se termine sans dégât. Une nouvelle expérience qui nous conforte dans notre choix d’avoir rénové un bateau : Thierry a pu ainsi réagir au quart de tour et réparer au plus vite.
    En conclusion : mettre les pinoches dans un placard accessible et avoir toujours à bord des cartouches miracle de sicca à prise dans l’eau.

    Quelques images de Lambarena à la cale de Pose Meillou

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  • Fin du voyage pour Cath

    Voilà, le voyage est terminé pour moi, j'ai pris un vol retour depuis Faro le lundi 16 février au matin et retrouvé mon bureau jeudi, la mort dans l'âme. Des soucis de connexion internet et d'ordinateur nous ont empêché de publier des nouvelles depuis quelques temps.
    Nous avons quitté Punta Umbria le 5 février en direction de Cadix. Nous avons passé une petite semaine à la marina de Rota, jolie ville dans la baie de Cadix. La date de mon départ approchant il nous a fallu entamer le voyage retour vers Olhao, avec une brève étape à Ayamonte.

     Thierry et Youenn ont entrepris la remontée vers la Bretagne. Pas de traversée du Golf de Gascogne cette fois, mais un cabotage le long des côtes avec escales rapides. Ils espèrent être de retour mi avril.
     

    Accédez aux escales à Punta Umbria et à Rota ainsi qu'au retour vers Olhao (cliquez sur les liens en violet).

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  • Coup de vent sur le rio Guadiana et escale technique à Punta Umbria

    News du 4 février

    Nous avons passé presque deux semaines dans le rio Guadiana qui marque la frontière entre Portugal et Espagne. L'endroit nous a un peu déçus, probablement à cause d'une vague de mauvais temps qui rend les paysages et les villes moins attrayants. Nous étions décidés à poursuivre notre voyage mais un violent coup de vent en pleine nuit nous a contraints à battre en retraite en remontant une seconde fois le fleuve. Bloqués quelques jours nous avons loué une voiture pour faire du tourisme et pousser jusque Séville qui mérite sa réputation : c'est vraiment une très belle ville et il aurait été dommage de ne pas la visiter.

    Samedi 24 janvier nous avons pu enfin poursuivre le voyage... Au moteur une fois de plus faute de vent. Nous sommes depuis lors à la marina de Punta Umbria. Nous avons retrouvé le soleil et une température plus agréable (17°). Nous pensions n'y rester qu'un jour ou deux, le temps de visiter la ville mais l'escale s'est prolongée. L'ordinateur du bord est à réparer et Thierry a entrepris de fabriquer un couvercle inox à la baille de mouillage. Tout cela prend du temps et les jours passent... au moment où nous décidons de repartir le vent se met à souffler et nous repoussons encore notre départ. En principe nous partons cette nuit, à 4 heures du matin, heure de la marée haute qui seule nous permet de quitter les lieux. Direction la baie de Cadix.

    La date du retour à Rennes pour moi approche inexorablement... Le 16 février je décolle de Faro... Et laisse Thierry et Youenn poursuivre avec le bateau.

    Vous pouvez découvrir notre escale sur le rio Guadiana : bonne lecture, nos ordinateurs nous lâchent les uns après les autres et il m'est difficile de charger les photos sur le site... Ce sera donc sans images pour le moment.

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  • Farniente ( pas si tranquille...) à Olhao

    Depuis le 28 décembre nous faisons une longue esacale forcée à Olhao. Nous attendons vainement des colis postés bien avant Noël et qui doivent arriver à la marina de Portimao, enfin nous l'espérons !

    Nous sommes donc au mouillage devant Olhao, petite ville de pêcheurs animée et agréable. C'est une immense lagune avec des petites iles charmantes. Il fait très beau avec 18-20 degrés dans la journée mais des nuits fraiches. Nous avons déjà pris nos habitudes ici : piscine pour la baignade et surtout la douche, bar très sympa, marché bien achalandé avec prix tous doux pour nous. Bref, les jours s'écouleraient très tranquilles si des voleurs d'annexe ne rodaient par là ! Une première fois ils ont désamarré l'annexe au ponton, la laissant partir à la dérive. Par chance elle a cogné contre un voilier voisin qui nous l'a ramenée. Ensuite ils ont sifflé l'essence de la nourrice et volé le gerican de secours. Pour finir (du moins nous l'espérons) ils ont volé l'annexe un matin alors qu'elle était attachée au bateau avec un cable. Heureusement Thierry est parti rapidement à la recherche de l'annexe et des voleurs et, après avoir fait beaucoup de ramdam avec force menaces dans les bars du port, elle est réapparue miraculeusement au ponton des bateaux taxis ! Thierry entreprend la fabrication d'une alarme pour nous alerter en cas de vol et a investi dans de plus gros cadenas. Nous devons maintenant remonter l'annexe chaque nuit, sans omettre de sécuriser le tout avec force cables et cadenas : charmant ! Malheureusement ce genre de mésaventure se reproduira dans les pays moins securisés que la France... Voilà ce que c'est d'avoir une si belle annexe.

    Pour couronner la journée, j'ai appris que mon retour au boulot est prévu le 18 février et non le 28 comme je l'avais retenu (je prends vite mes désirs pour des réalités). Le temps m'est donc maintenant compté et plus question de rester à "glander" au fond de cette lagune. Demain nous louons une voiture pour aller récupérer les colis arrivés à Portimano, tant pis pour les absents. Il est grand temps de nous remettre en route pour aller jusque Gibraltar ! Prochaine étape Guardana à la frontière espagnole.

    Découvrez notre escale à Olhao et l'album photos (en cliquant sur ces liens violets... Pour ceux qui n'auraient pas encore remarqué).

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