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  • Saison 7 ... mais départ encore retardé ! (news du 04/04/22)

    Fin octobre 2021 nous retrouvons notre bateau resté au mouillage au Marin en Martinique et espérons enfin mettre les voiles vers d'autres horizons ! Malheureusement notre moteur refuse de démarrer, il a "serré" et rien n'y fait pour le remettre en marche. Après analyse nous devons nous rendre à l'évidence : il nous faut changer de moteur. C'est un très gros chantier ! Nous profitons de cette opération pour changer tous les câbles, tuyaux, pompes, commandes... de la cale moteur. Bref, une campagne de travaux qui nous mène jusque fin mars. Nous devons ensuite faire 50 heures de moteur avant une révision et un sheck-up complet. Nous montons jusque l'anse Mitan puis revenons à Ste-Anne. Avant de partir enfin nous devons vendre notre voiture et notre ancienne annexe...

    Les semaines passent, avril est déjà entamé et nous sommes toujours là ! Nous réduisons nos projets de voyage en conséquence. Si tout se passe bien, nous mettrons bientôt le cap au sud-ouest vers Los Roquès (archipel au nord du Vénézuéla), puis ferons des sauts de puce vers Aruba, Bonnaire et enfin Curaçao où nous laisserons le bateau pour l'été. C'est une ancienne île hollandaise qui offre des conditions de sécurité optimum... et des vols directs vers Amsterdam que nous visiterons au retour.

    Voir nos récits de la saison 7 :

     

  • Fin de la saison 6... (news d'octobre 2021)

    Les dernières nouvelles remontent à janvier 2021 ! Entre la crise du COVID et l'AVC de mon frère nous sommes restés coincés en Martinique... et l'envie d'écrire dans ces conditions s'en est allée ! Que raconter puisqu'on ne voyage plus ? Nous sommes rentrés en Bretagne début mai et nous (enfin, surtout Thierry !) avons travaillé sans relâche durant ces mois 6 mois : travaux dans notre hangar à Sizun, travaux pour finaliser la maison construite par notre fille et ravalement de la façade d'une maison. Pendant que Thierry travaille j'ai le temps de me pencher sur nos péripéties de cette saison 6 qui n'en finit pas et je me dits que notre vie au mouillage fait aussi partie de l'aventure. L'envie d'écrire m'a reprise... j'ai beaucoup de retard et du mal à retrouver le fil des évènements et à sélectionner des photos. Je m'attelle donc à écrire ces pages particulières de notre vie.

    J'ai ajouté les pages suivantes de la saison 6  :

     

    Nous reprenons l'avion pour Fort-de-France le 21 octobre. C'est parti pour la saison 7... cap au sud vers les îles qui nous accueilleront sans vaccination. Espérons que l'aventure sera enfin au rendez-vous ! Mais avant de partir il va nous falloir caréner le bateau... encore un peu de boulot !

  • De la difficulté d'être hospitalisé à l'étranger

    • Le 21/09/2021

    16 mai 2020 : Patrice est emmené en hélicoptère à l’hôpital de Gran Canaria

    Ce samedi 16 mai au matin, mon frère Patrice fait un accident cérébral… mais pour le moment personne n'est au courant. Bizarrement je suis prise d'une bonne crise d'angoisse que j'attribue à l'approche de mon anniversaire. Lundi 18, jour où je passe la barre des 64 ans, je me plonge dans un bouquin pour conjurer mon angoisse. Le soir nous fêtons cela avec un couple d'amis et je ne note pas que Patrice ne m'a pas souhaité mon anniversaire… par contre Thierry l'a remarqué et il est inquiet...

    Mardi matin ma fille Marion m'appelle et m'annonce que Patrice est à l’hôpital à Gran Canaria, emmené en hélicoptère ! Coup de massue. Heureusement Thierry est là pour gérer. On appelle Claude, notre ami commun à Lanzarote qui a donné l'alerte. Il a été appelé lundi soir par l’hôpital de Gran Canaria qui l'a informé de la présence de Patrice, mais sans lui donner aucune information !!! Thierry appelle l’hôpital qui se retranche derrière le secret médical et refuse de nous dire quoi que ce soit.

    Commencent alors des jours d'angoisse à chercher !

    Mardi l’hôpital nous dit de rappeler le lendemain matin pour parler à un médecin qui parle français. Nous appelons donc à 5h du matin (décalage horaire -6h) mais n’obtenons pas d'interlocuteur qui parle français. En anglais on arrive juste à savoir qu'il est en soins intensifs : pourquoi ? Mystère. Le gars reste intraitable malgré nos supplications.

    Nous sollicitons alors Manon en espérant qu’un médecin de la famille du même nom aurait plus d’informations… sans succès.

    Thierry sollicite l'ambassade qui l'envoie paître…

    Nous avons alors l’idée de demander un rapatriement à son assureur GMF. Dans ce cas leur médecin se met en lien avec l’hôpital. La  constitution du dossier est laborieuse. Sans nouvelles le lendemain, nous les rappelons et ils nous accusent de truander parce que Patrice n'est pas à l’hôpital indiqué ?! Grosse frayeur : Patrice est-il décédé sans qu'on en soit informé ? Thierry a la bonne idée d'appeler tous les autres hôpitaux de Gran Canaria et, ouf, retrouve la trace de Patrice. Mais là encore impossible de savoir ce qu'il a. On arrive juste à savoir que sa vie ne serait plus en grave danger… rassurant…

    Pendant ce temps Claude mène lui aussi son enquête à Lanzarote. Les pompiers ne lâchent aucune information. L’hôpital non plus. Dans la semaine il retrouve la voiture de Patrice dans le parking d’un grand magasin : on sait où il a eu un malaise…

    Le mystère reste entier jusque jeudi soir.

    Jeudi soir l’hôpital rappelle Claude. Patrice vient de quitter les soins intensifs pour un service de neurologie qui lui demande s'il peut venir afin de pouvoir communiquer avec Patrice. Neurologie = probablement AVC. Dans quel état est Patrice ? Pas d’information. On sait juste que sa vie n'est plus en danger immédiat.

    Claude prend le premier avion. En ces temps de covid19 c'est problématique mais il arrive à l’hôpital le samedi midi.

    Premier contact avec Patrice (23 mai) et nous savons enfin !

    Claude arrive dans la chambre de Patrice et le trouve endormi. Il constate qu’il bouge les bras et les jambes : c’est qu’il n’est pas paralysé… Une fois sur place il obtient enfin les informations : Patrice a fait une hémorragie cérébrale. Il souffre du traumatisme mais n’a pas de séquelles motrices. Il lui faudra certainement de longs mois pour se rétablir.

    Il a fait un malaise dans un magasin près d’Arecife à Lanzarote le samedi vers 9H30. Les pompiers l’ont emmené à l’hôpital d’Arecife à un quart d’heure de là. Scanner et transfert par hélicoptère à l’hôpital de Las Palmas sur Gran Canaria. Pendant le transfert les équipes médicales préparent l’intervention au vu du scanner. A 11H05 il est opéré. Bravo : 1H30 seulement !

    Nous apprendrons ensuite que les gendarmes ont dû faire une enquête de voisinage pour trouver qui prévenir de l’hospitalisation. Un voisin leur a communiqué le numéro du gars qui a vendu la maison à Patrice et qui, par chance, avait conservé le téléphone de Claude qui avait servi d’interprète lors des visites. Comme quoi, un petit mot dans le portefeuille peut être très utile…

    1 mois et demi d’hôpital

    Claude reste au chevet de Patrice ; il dort dans le fauteuil à côté de son lit. Sa présence l’a probablement sauvé ! Fin mai ils quittent l’hôpital... mais 3 jours après Patrice fait un coma et doit être réhospitalisé d'urgence à Arecife pour un mois suite à une infection.

    Marathon administratif ! 

     

    Une fois rassurés sur son état de santé, nous devons gérer les aspects financiers. Patrice a oublié beaucoup de choses et n’a plus accès, ni à son téléphone, ni à son ordinateur. Conseil d’ami : donnez vos codes d’accès à une personne de confiance, ça peut servir…

    L’hôpital de Gran Canaria lui réclame 50.000 euros… Il s’est installé à Lanzarote fin 2019 et a voulu s’inscrire à la sécu espagnole. Malheureusement, la procédure de transfert est modifiée début 2020 et les confinements ne permettent pas de faire avancer le dossier. Il se retrouve donc rayé de la sécu française… et pas encore inscrit en Espagne ! Après deux semaines de démarches, Thierry arrive enfin à obtenir sa carte européenne française (étant retraité il cotise toujours en France) ! Il faut savoir que les numéros d’appel des services de la sécu française ne fonctionnent que depuis la métropole… et sans accès à son compte sur internet il est impossible de communiquer avec eux depuis les dom-tom ou l’étranger.

    La carte européenne permet la prise en charge des soins d’urgence à l’hôpital et dans les « centro de salud », mais pas la rééducation. S’ensuit un marathon pour le faire inscrire à la sécu espagnole ! Les services sont inaccessibles à cause du covid et il est impossible de les joindre par téléphone ou internet. Une amie parvient finalement à forcer le barrage d’entrée et, miracle, obtient le papier voulu !

  • Encore et toujours à Ste-Anne en Martinique (news du 02/01/2021)

    2021 sera-t-elle moins pourrie que 2020 ? Nous n'osons plus vous souhaiter une "bonne année"... Tout au plus nous pouvons vous souhaiter de passer au mieux ces temps difficiles. Prenez soin de vous et faites ce que vous pouvez à titre individuel pour lutter contre la folie qui s'est emparée de notre pauvre monde. Nous espérons revoir les sourires dans l'espace public...

    Résumé des évènements 2020.


    Arrivés à Ste-Anne en Martinique début mars après une virée aux Grenadines, nos espoirs de voyage s'évanouissent car le covid pointe son nez. Nous choisissons de rester là pour affronter la crise qui s'annonce. Le confinement a été pour nous un grand moment de solidarité grâce à notre groupe Facebook "voiliers confinés en Martinique". A peine créé son succès n'a fait que grandir pour frôler les 2000 membres aujourd'hui. 
    Le confinement à peine levé mon frère Patrice a fait un AVC et j'ai dû aller lui porter secours à Lanzarote. La saison cyclonique approchant, Thierry est resté à Ste-Anne sur le bateau. C'est l'occasion pour lui de faire, encore et toujours, des travaux d'entretien et d'amélioration.

    De retour sur le bateau fin août nous nous octroyons une petite pause et espérons reprendre le voyage. Mais les soucis technique s'enchaînent et nous retiennent à Ste-Anne : problèmes d'alimentation électrique puis grosse panne moteur que Thierry va mettre près de deux mois à réparer.

    Mi novembre nous envisageons enfin de relever l'ancre... mais notre fils Youenn annonce sa venue pour Noël alors nous l'attendons.

    Début décembre la santé de mon frère est inquiétante et nous décidons de le faire venir à Ste-Anne pour quelques mois. Il prend l'avion le 9 décembre avec Youenn. Nous achetons une petite voiture pour pouvoir circuler dans l'île dans les mois à venir. Patrice arrive ici en piteux état mais grâce à notre attention il refait vite surface.Décembre se passe donc en famille toujours à Ste-Anne. Thierry parvient a faire une petite sortie de deux nuits à l'Anse d'Arlet après 10 mois immobilisé au mouillage ! 
     

    Nos projets pour 2021


    Nous espérons pouvoir faire quelques sorties aux alentours dans les mois qui viennent. Notre objectif est que Patrice puisse retourner à Lanzarote en mars... et nous de descendre le bateau au sud pour la prochaine saison cyclonique afin de pouvoir passer l'été en Bretagne.

  • La saison 6 se poursuit cet été (news du 11/07/2021)

    Le déconfinement se poursuit mais la vie normale ne reprend malheureusement pas son cours. Les frontières restent fermées et nous n'avons pas la possibilité d'aller à Carriacou comme prévu.  Le voyage retour en Bretagne le 16 mai est annulé. Nous renonçons à rentrer cet été et prenons l'option de rester aux Antilles et affronter la saison cyclonique...

    Les choses se compliquent pour nous mi-mai lorsque mon frère Patrice est hospitalisé aux Canaries dans un état grave. Il vit seul à Lanzarote et je décide d'aller lui porter assistance. Le voyage vers Lanzarote en ces temps de confinement mondial est une véritable expédition ! J'ai une attestation de l'hôpital et un "sauf-conduit" de l'ambassade pour voyager.  D'abord un vol vers Paris le 24 mai, puis un vol vers Madrid le 1er juin et enfin un vol pour Lanzarote le 2 juin.

    Lorsque j'arrive à Lanzarote, Patrice est toujours à l'hôpital de Gran Canaria : rupture d'anévrisme dont il a rechappé avec beaucoup de chance grâce à l'efficacité des urgences. Malaise le samedi 16 mai vers 9h30 dans un magasin, transport à l'hopital de Lanzarote, scanner, hélicoptère vers Gran Canaria où il entre en salle d'opération à 11h ! Bravo !

     La police enquête dans son quartier pour chercher un interlocuteur et trouve Claude, un ami qui parle espagnol couramment. Il est informé le lundi soir de l'hospitalisation mais n'a aucune information complémentaire ! Pour nous commencent de longues journées d'angoisse car l'hôpital refuse de nous donner toute information en se retranchant derrière le secret médical. Enfin, le jeudi, l'hôpital rappelle Claude et nous savons enfin ce qu'il a ! Après 4 jours de coma il est maintenant visible et Claude vole à son secours. Il reste deux semaines à son chevet à l'hôpital puis le ramène chez lui le 4 juin. Après 3 jours Patrice fait un malaise et il est rehospitalisé à Lanzarote jusque fin juin. Il s'en tire plutôt pas mal mais il ne peut rester seul. Je joue donc les garde-malade... jusque quand ?...

    Thierry est resté sur le bateau et assure la logistique. Mon frère n'a a priori plus de couverture maladie : rayé de la sécu française et pas encore inscrit en espagne car la France ne fournit pas l'imprimé requis. Patrice a oublié tous ses codes d'accès et il est très difficile de faire les démarches pour lui. Enfin , après deux semaines d'efforts, Thierry obtient enfin la carte européenne qui nous soulage d'un grand poids !

    Toujours au mouillage de Ste-Anne, Thierry entretient le bateau. Le groupe Facebook "voiliers confinés en Martinique" est rebaptisé "voiliers en Martinique" et s'agrandit de jour en jour : 1200 membres début juillet ! Thierry prend ses plats à emporter chez notre ami Articook et se régale. Il est souvent invité chez Laurent et Anne-Laure et sympathise avec le bateau Saba que je suivais depuis l'été dernier sur Instagram sans les connaître.

    Je ne pense pas pouvoir retourner en Martinique avant la mi-août... quelle année de m...

  • Le confinement s'allège (news du 11 mai)

    11 mai 2020 : relâchement du confinement. Ce n'est pas encore la liberté (mais la retrouvera-t-on un jour ?...) mais nous retrouvons un peu de souplesse dans notre vie quotidienne. Plus question de remplir un imprimé pour s'autoriser à sortir. Comme il n'y a eu aucun cas de covid à Ste-Anne (information fournie par le médecin local la semaine dernière) et seulement 14 décès en Martinique, la vie reprend peu à peu son cours depuis quelques temps. Nous ne fuyons plus les contacts... 

    Thierry commence à prendre un peu de distance avec le groupe Facebook "Voiliers confinés en Martinique" qui va probablement compter 1000 membres d'ici peu ! Des locaux vont reprendre la main pour que ce bel outil de solidarité, de convivialité et d'information perdure au-delà de la crise du coronavirus. Il est temps de faire les travaux prévus sur le bateau !

    Fin avril nous avons écrit un article pour relater cette expérience positive de confinement. Voiles et Voiliers et Ouest France l'ont publié sur leurs sites. L'effet immédiat a été d'accroître le flux des inscriptions sur le groupe ! 

    Cliquez ICI pour lire cet article.

    Pour le moment l'accès aux îles du sud nous est toujours interdit. Nous espérons une réouverture avant les alertes cycloniques ! Pas question de rester à Ste-Anne en cas de cyclone sous peine de perdre notre bateau...

    Une seule certitude : nous ne rentrerons pas cet été en Bretagne ! Nous espérons pouvoir poursuivre notre voyage vers le sud pour éviter les cyclones : Los Roquès, Curaçao, Bonaire, les San Blas et retour cet hiver par la côte de l'Amérique Centrale, Cuba, la Jamaïque et les Iles Vierges. Qu'en sera-t-il ? 

  • Confinement : la vie s'organise (news du 04/04/20)

    Déjà 17 jours que nous sommes confinés au mouillage de Ste-Anne. Il y a pire comme conditions ! La vie ici s’organise et Thierry s’improvise animateur du village des plaisanciers en ouvrant un groupe Facebook « Marins confinés en Martinique » qui connait un succès imprévu. De fil en aiguille le voilà amené à être l’interlocuteur des autorités pour les plaisanciers de Ste-Anne ! Les jours passent et sont bien occupés à créer de la solidarité entre marins. Je relate nos conditions de vie et nos impressions en ces temps exceptionnels.

    Voir le récit du chapitre Confinement de la Saison 6 : «  6.18 Confinement : la vie s’organise ».

  • Confinés en Martinique après une virée aux Grenadines (Newsletter du 28/03/20)

    Le  20 janvier 2020, nous quittons enfin la Guadeloupe pour accueillir des amies qui arrivent le 13 février en Martinique. Nous faisons une escale touristique en Dominique et découvrons cette fois une très belle île où l’accueil est souriant. Alors que nous nous apprêtons à rejoindre tranquillement Ste-Anne au sud de la Martinique, je suis prise de fièvre. Nous quittons la Dominique dans la nuit alors que la fièvre monte à un bon 40°C. Thierry décide alors de regagner Ste-Anne au plus vite pour que je vois un médecin. Le diagnostic est confirmé : j’ai attrapé la dengue. Je reste clouée au lit une semaine sans rien manger, puis je refais surface petit à petit.

    Nos trois amies arrivent le 13 février et nous envisageons de leur faire découvrir les Grenadines. Après un petit tour de chauffe vers l’Anse d’Arlet, nous traçons directement sur Carriacou. Ensuite nous remontons d’île en île vers la Martinique : Petit-St-Vincent, Morpion, Union, les Tobago Cays, St-Vincent et enfin Ste-Lucie. Trois semaines d’alternance de navigations et d’escales où les filles en prennent plein les mirettes. Nous regagnons Ste-Anne et nos amies débarquent le 5 avril.

    Nous pensons rester quelques jours en Martinique pour nous reposer puis remonter vers la Guadeloupe où Marina, la fille de Thierry, doit venir nous rejoindre aux vacances de Pâques. C’était sans compter avec ce foutu coronavirus… la situation devient alarmante et nous nous attendons à des mesures de confinement. Dans ces conditions nous préférons rester à Ste-Anne où nous avons des amis… et une voiture pour aller à l’hôpital si besoin… Les mesures de confinement de la métropole sont valables aussi pour les DOM, aussi, le 17 mars nous nous retrouvons confinés au mouillage de Ste-Anne pour une durée indéterminée. Ne nous plaignons pas, il y a pire comme conditions ! Les vacances de Marina à notre bord tombent à l’eau – au grand dam de Thierry qui se faisait une joie de partager ce moment privilégié avec elle - et nous envisageons même de passer l’été ici si nécessaire.

    Voir les nouveaux récits de la saison 6 chapitre Virée aux Grenadines :

     

    Pour ceux qui suivent, "notre" tortue Aruba (Cf. Sauvetage d'une tortue) a été remise à l'eau mi février : voir le récit sur le site Tortues Marines de Guadeloupe.

    N.B. Mon téléphone étant malencontreusement tombé dans l'eau aux Saintes je n'ai plus mon appareil photo préféré, aussi les photos pour cette période se font rares !